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Une société sans travail est-elle souhaitable ?

Publié le 20/01/2004

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travail
Travail et société
Dans le "Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes", Rousseau évoque la naissance du travail. Dans les sociétés primitives, l'homme trouvait dans la nature ce dont il avait besoin pour vivre. Mais à mesure que la population a augmenté et du fait de la rareté des biens, travailler est devenu une impérieuse nécessité. Ainsi sont nés les outils, l'agriculture, l'élevage et que le progrès des techniques a commencé Par le travail, l'homme se différenciait définitivement de l'animal. Le travail, qui nous offre la possibilité de satisfaire de plus en plus facilement des besoins de plus en plus variés, est le signe, non d'un éloignement d'un état de nature idéal, mais d'un progrès continu des sociétés humaines. C'est bien parce que l'homme est capable, grâce au travail, de satisfaire des besoins « sociaux « qu'il échappe à la pure animalité
Travail et échange
A la fin du XVIII ième siècle, l'économiste Adam Smith montre que la révolution industrielle ont généré la division du travail. Je ne pèche plus moi-même le poisson que je mangerai pour le déjeuner. En revanche, je travaille pour un salaire qui me permettra d'acheter ma nourriture, tandis que je fournis de mon côté des biens ou des services que d'autres achèteront. Le travail est donc la valeur d'échange fondamentale dont je dispose pour subvenir à mes besoins. Pour montrer l'efficacité de la division du travail, Smith prend comme exemple une fabrique qui produit des « objets de peu de valeur « et qu'il est donc utile de produire en grand quantité.
Le travail n'existe pas de toute éternité. On peut concevoir que les progrès techniques fassent un jour disparaître le travail des hommes. Mais, le travail est nécessaire à l'homme, il lui permet de se réaliser et de s'épanouir. Une société où l'homme ne travaillerait plus dépérirait.

travail

« « La spécialité qui consistait à manier pendant toute sa vie un outil parcellaire devient la spécialité deservir, sa vie durant, une machine parcellaire.

On abuse du mécanisme pour transformer l'ouvrier, dès saplus tendre enfance, en parcelle d'une machine qui fait elle-même partie d'une autre.

[...] Dans lamanufacture et le métier, l'ouvrier se sert de son outil ; dans la fabrique, il sert de machine.

Là, lemouvement de l'instrument de travail part de lui ; ici, il ne faitque le suivre.

Dans la manufacture, les ouvriers forment autant de membres d'un mécanisme vivant.Dans la fabrique, ils sont incorporés à un mécanisme mort qui existe indépendamment d'eux.« [...] En même temps que le travail mécanique surexcite au dernier point le système nerveux, ilempêche le jeu varié des muscles et comprime toute activité libre du corps et de l'esprit.

La facilitémême du travail devient une torture en ce sens que la machine ne délivre pas l'ouvrier du travail, maisdépouille le travail de son intérêt.

Dans toute production capitaliste en tant qu'elle ne crée passeulement des choses utiles, mais encore de la plus-value, les conditions du travail maîtrisent l'ouvrier,bien loin de lui être soumises, mais c'est le machinisme qui le premier donne à ce renversement uneréalité technique.

Le moyen de travail converti en automate se dresse devant l'ouvrier, pendant leprocès de travail même, sous forme de capital, de travail mort qui domine et pompe sa force vivante.

Lagrande industrie mécanique achève enfin, comme nous l'avons déjà indiqué, la séparation entre le travailmanuel et les puissances intellectuelles de la production qu'elle transforme en pouvoirs du capital sur letravail.

L'habileté de l'ouvrier apparaît chétive devant la science prodigieuse, les énormes forcesnaturelles, la grandeur du travail social incorporées au système mécanique, qui constituent la puissancedu Maître.« La subordination technique de l'ouvrier à la marche uniforme du moyen de travail et la compositionparticulière du travailleur collectif d'individus des deux sexes et de tout âge créent une discipline decaserne, parfaitement élaborée dans le régime de fabrique.

Là, le soi-disant travail de surveillance et ladivision des ouvriers en simples soldats et sous-officiers industriels sont poussés à leur dernier degré dedéveloppement." [Le Capital, I.

I, t.

2, p.

102-106.] [Le travail permet de subvenir à nos besoins.

En favorisant l'échange marchand, il renforce les liens sociaux.

Le travail est un besoin inné en l'homme.] Travail et sociétéDans le "Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes",Rousseau évoque la naissance du travail.

Dans les sociétésprimitives, l'homme trouvait dans la nature ce dont il avait besoinpour vivre.Mais à mesure que la population a augmenté et du fait de la raretédes biens, travailler est devenu une impérieuse nécessité.

Ainsisont nés les outils, l'agriculture, l'élevage et que le progrès destechniques a commencé Par le travail, l'homme se différenciaitdéfinitivement de l'animal.Le travail, qui nous offre la possibilité de satisfaire de plus en plusfacilement des besoins de plus en plus variés, est le signe, nond'un éloignement d'un état de nature idéal, mais d'un progrèscontinu des sociétés humaines.

C'est bien parce que l'homme estcapable, grâce au travail, de satisfaire des besoins « sociaux »qu'il échappe à la pure animalité Travail et échangeA la fin du XVIII ième siècle, l'économiste Adam Smith montre quela révolution industrielle ont généré la division du travail.

Je nepèche plus moi-même le poisson que je mangerai pour le déjeuner.En revanche, je travaille pour un salaire qui me permettrad'acheter ma nourriture, tandis que je fournis de mon côté des biens ou des services que d'autresachèteront.

Le travail est donc la valeur d'échange fondamentale dont je dispose pour subvenir à mesbesoins.Pour montrer l'efficacité de la division du travail, Smith prend comme exemple une fabrique qui produitdes « objets de peu de valeur » et qu'il est donc utile de produire en grand quantité.Dans cet exemple, la division du travail possède deux aspects : d'une part, « fabriquer des épingles »devient un métier particulier alors qu'auparavant le forgeron fabriquait des épingles et aussi d'autres. »

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