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Le travail est-il nécessaire à la société ?

Publié le 08/02/2016

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travail
Que le travail ait été le principal facteur d'évolution des sociétés, voilà qui est indéniable. S'il devient, aujourd'hui, techniquement possible d'envisager une société sans travail, un grave problème se pose néanmoins: comment les individus vont-ils occuper leur temps? Il n'est pas possible de faire machine arrière, d'en revenir à un mode de vie comparable à celui des hommes des sociétés primitives. Il n'est pas non plus possible de penser que tous les membres d'une
société puissent, à la manière de l'artiste, du mystique, du philosophe, se suffire à eux-mêmes en empruntant les voies de la création et de la méditation. Pour l'heure tout du moins, force est d'admettre que le travail demeure nécessaire au moins pour cette raison: il reste un puissant remède contre l'ennui. Par ailleurs, l'homme qui travaille a le sentiment d'être utile à la communauté. Ce sentiment donne un sens à son existence.


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« On ne peut pas concevoir une société dans laquelle l'homme ne travaillerait pas Le travail est à l'origine même de l'organisation sociale.

Les vertus du travail sont bien trop précieuses pour que l'on puisse envisager une société dans laquelle l'homme serait perpétuellement oisif.

Toute société vise un bien commun 1 'ho~me est ur: ê tre L qm, tout en etant soumis au besoin , a tou­ jours cherché à se libé­ rer des contraintes natu­ relles .

Le premier but «Le travail, à coup sûr, est le fondement de l'être humain ...

Georges Bataille, Les Larmes d'Éros de toute société est, au moyen du travail , de la répartition des tâches , de permettre aux indi­ vidus de mener une exis­ tence d'êtres humains , c'est-à-dire d'ê tres pou­ vant user de la liberté qu 'ils ont réussi à co nquérir.

L'organisa­ tion sociale du travail est à l'origine de l'hu­ manisation des an­ cêtres de l'homme.

Pénurie et oisiveté sont deux fléaux G râce au travail , l 'homme produit des richesses et ainsi se met à l'abri du besoin.

D'autre part , s'il ne travaillait pas, il ne pourrait pas goûter aux bienfaits du repos.

Ainsi que l'écrit Kant , si «Adam et Eve étaient restés dans le Para­ dis( ...

), l'oisiveté eût fait leur tourment aussi bien que celui des autres hommes » (Réflexions sur l 'édu c ation).

Le travail renforce le lien social A u moyen du tra­ vail, l'homme peut, dit Freud, subli ­ mer ses pulsions nar­ cissiques, agressives et érotiques .

Voilà qui confère au travail «une va ·leur qui ne le cède en rien à celle que 1 ui confère le fait d'être indispensable à l'indi­ vidu pour maintenir et justifier son existence au sein de la société» (Malaise dans la civilisa­ tion).

La notion d'humanité est associée à celle de travail.

Le travail fonde et structure la société.

Il canalise les énergies individuelles et collectives tout en permettant un accroissement des richesses.. »

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