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Suis-je le même en des temps différents ?

Publié le 10/03/2004

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temps

 

Le temps nous fait sans cesse changer. Je ne suis déjà plus celui que j'étais il y a un instant. Qu'y a-t-il de commun entre l'enfant insouciant que j'étais, l'adolescent que je suis et le vieillard que je serais? Peu de chose sans doute, pourtant c'est toujours de moi dont il s'agit, de la même personne. Mais qu'est-ce qui nous permet de dire qu'elle est toujours la même?

Il y a deux manières d'exister, si l'on entend par ce terme \"être réel\": on peut occuper une place dans l'espace et le temps, avoir telle ou telle capacité. Mais le jeu de la pensée et de la conscience vient enrichir et compléter cette existence objective. Dès lors que nous sommes conscients, nous existons \"pour nous même\". Notre présence dans le monde et la perception que nous avons de nous même sont alors marqués par le temps, si tout coule et si rien ne demeure, si la vie est passage, que signifie \"exister\"? Qu'est ce qui demeure sous les multiples changements?

Faut-il chercher ce qui fait l'unité et l'unicité de la personne dans un noyau invariant sur lequel le temps n'aurait nulle prise ou au contraire confier cette unité à la continuité de l'histoire singulière de cette même personne?

 

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« Cette personnalité conscience que l'on suppose identique correspond-elle à une substance réelle ? Et sinon lacontinuité que l'on ne peut plus maintenir entre les états de conscience ne remet-elle pas en cause l'existencemême d'une personne réelle ? Pour résoudre ce problème, nous examinerons dans un premier temps l'idée que le temps ne m'affecte quesuperficiellement.

Devant les difficultés rencontrées, nous nous demanderons s'il ne convient pas d'abandonnerl'illusion du sujet.

Enfin, nous verrons s'il ne convient pas de penser autrement la nature de l'unité de notre être. I L'identité substantielle: oui tps extérieur, qui ne me touche pas. Expo: À l'image de la carte génétique ne bouge pas, l'âme consciente reste la même: le changement est purement extérieur et n'affecte pas l'intérieur (Descartes). Arg.

1 : La mémoire manifeste et pour moi et pour autrui la permanence du moi à travers le temps (ne pas lésiner sur les exemples).

Faut bien une substance pour l'expliquer logiquement. Arg.

2 : La prévision est le signe de la personnalité: si elle est connue (et elle ne l'est jamais totalement), il y a une réelle efficacité. Contre Arg.

1 : Par" le contre-exemple: j'ai en souvenir des changements brutaux, radicaux.

Il y a reconstruction, illusion rétrospective. Contre Arg.

2 :Par le lien logique.

Ça marche pourquoi ? Nature humaine en général ou moi ? Par ailleurs impossible de prouver puisque la personnalité n'est jamais totalement connue. Attaque de thèse: il y a croyance sociale en la substantialité (carte d'identité), mais où est l'âme ? Où est l'unité génétique ? (tas contre tout). II L'illusion de l'identité: non, temps extérieur qui me touche. Expo: L 'identité est une illusion (Spinoza), l'être aussi (Heraclite)) tout change.

Je superpose, remplace les diverses idées du moi en imaginant une unité.

En fait, ce sont des instincts divers qui sont tour à tour aux commandes. Arg.l: L'identité est donnée de l'extérieur comme nécessité d'imputer à un individu dans le temps la responsabilité de l'acte.

Chaos à l'intérieur. Arg.

2: Ce sont les situations extérieures qui déterminent mon état présent.

Si elles changent, je change. (Déterminisme spatiotemporel). Contre Arg.

1: Par la correspondance avec le réel.

"La société" qui veut une identité veut tout autant le changement (cf.

possibilité de rédemption, pardon). Contre Arg.

2: Contre-exemples par liberté (résistance possible). Attaque de thèse: Schizophrénie comme vérité du moi? On confine à l'absurde. III La construction de l'identité: oui en un nouveau sens, temps intérieur. Expo: La solution consiste à dire comprendre la conscience comme acte qui fait le lien, par le changement dans letemps, entre des états que je choisis.

Utilisation texte d'Alain, Sartre.

C'est moi qui produit les différences. Arg.

1 : C'est moi qui suis l'auteur du changement, qui crée ma temporalité et pas un temps extérieur.

L'imprévisibilité n'est donc pas le fait de l'inexistence du moi, mais de sa liberté. Arg 2: Mon être est la somme de mes actes, auxquels je donne un sens.

Il n'y a pas superposition d'actes absolument différents au cours du temps, mais dialectique signifiante qui rend raison des identités (fidélités), desdifférences (conversions), voire des contradictions (dialectique intérieur/extérieur).. »

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