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LE TRIOMPHE DES SCIENCES EXPÉRIMENTALES : BUFFON

Publié le 04/05/2012

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buffon

• Savant, il condamne la recherche du "pourquoi" des choses et se propose, comme Diderot, d'étudier seulement le "comment", la façon dont jouent les lois de l'univers. Aussi, non sans noblesse, il sait confesser ses erreurs; réfute dans les Époques de la Nature ce qu'il a dit dans la Théorie de la Terre; accepte l'hypothèse du transformisme des espèces après l'avoir combattue. Mais, philosophe, il répugne à « s'occuper continuellement de petils objets dont l'examen ne permet rien au génie et dont il laisse le soin à ses collaborateurs, l'abbé Bexon ou Gueneau de Montbeillard. Ce qu'il aime, ce sont les idées générales, les systèmes, qu'il condamne, pourtant, comme savant. D'où la fragilité de son oeuvre qui eut pour principal mérite de vulgariser les sciences naturelles, d' intéresser à elles le public, mais qui a perdu aujourd'hui la plus grande partie de son intérêt. Buffon consacre à ces considérations générales de longs développements (ou discours) en tête de chaque ouvrage, et souvent de chaque article. C'est ainsi qu'il étudie au début du premier volume de l'Histoire naturelle (1749), la méthode de cette science.

buffon

« d'honneur:; el de considération, malgré les tritiques que les autres savants ne lui ménageaient pas.

• Savant, il condamne la recherche du " pourquoi " des choses et se propose, comme Diderot, d'étudier seulement le " comment", la façon dont jouent les lois de l'univers.

Aussi, non sans noblesse, il sait confesser ses erreurs; réfute dans les Époques de la Nature ce qu'il a dit dans la Théorie de la Terre; accepte l'hypothèse du transformisme des espèces après l'avoir combattue.

Mais, philosophe, il répugne à « s'occuper continuellement de petils objets dont l'examen ...

ne permet rien au génie "• et dont il laisse le soin à ses collaborateurs, l'abbé Bexon ou Gueneau de Montbeillard.

Ce qu'il aime, ce sont les idées générales, les systèmes, qu'il con­ damne, pourtant, comme savant.

D'où la fragilité de son œuvre qui eut pour principal mérite de vulgariser les sciences naturelles, d' inté­ resser à elles le public, mais qui a perdu aujourd'hui la plus grande partie de son intérêt.

Buffon consacre à ces considérations générales de longs développements (ou discours) en tête de chaque ouvrage, et souvent de chaque article.

C'est ainsi qu'il étudie au début du premier volume de l'Histoire naturelle (1749), la méthode de cette science.

* L'histoire naturelle est un domaine si vaste, écrit Buffon au début du Discours, que l'étude en exige, de qui veut s'y livrer, deux qualités« qui paraissent opposées :les grandes vues d'un génie ardent...

et les petites attentions d'un instinct laborieux "· La pre­ mière difficulté que rencontre le savant dans sa tâche, est « de ras­ sembler les productions diverses des différents climats"· Dans les pages qui suivent, il définit exactement la méthode de l'histoire naturelle : l'induction; mais, nouveau venu dans cette science, il se défie de tout système.

...

Lorsqu'on est parvenu à rassembler des échantillons de tout ce qui peuple J'univers, lorsque après bien des peines on a mis dans un même lieu des modèles de tout ce qui se trouve répandu avec profusion sur la terre, et qu'on jette pour la première fois les yeux sur ce magasin rempli de choses 5 diverses, nouvelles et étrangères, la première sensation qui en résulte est un étonnement mêlé d'admiration, d la premièn: réflexion qui suit est un retour humiliant sur nous-même.

On PP­ s'imagine pas qu'on puisse avec le temps parvenir au point de. »

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