Certains penseurs contemporains estiment qu’on a exagéré le caractère a priori des mathématiques et le caractère a posteriori des sciences expérimentales. Apprécier cette opinion.
Publié le 07/02/2016
Extrait du document
PLAN.
Introduction. — La philosophie scientifique a traditionnellement opposé les mathématiques, construites en dehors de toute expérience, c’est-à-dire a priori, et les sciences expérimentales, que leur nom même montre résultant de l'expérience, c’est-à-dire a posteriori. Certains philosophes contemporains, d ïveloppant des idées qui se trouvent les unes chez Claude Bernard, les autres chez Henri Poincaré et Boutroux, estiment exagérée cette distinction. On peut citer Lion Brunschicg, Edouard Le Roy, Goblot, par exemple. Que penser de cette affirmation ?
«
220
LA D1EHTAr1oN PhILOSOPhIQUE
juste titre, considérées comme une science rationnelle,
donc a
priori
1,
la physique comme une
science expérimen-
tale,
dons a posteriori
2,
2e partie.
- Cependant il est bien vrai que l'on a tradi-
tionnellement exeé,é le caractre n priori des mathématiques
car
A.
- les premières notions mathématiques sont venues
de l'expérience
B.
-
le postulat ou les postulats de la géométrie se justi-
fient par elle
C.
- les mathématiques ont été, l'origine, et auraient
pu rester
inductives
5.
St Partie.
- Et l'on a aussi traditionnellement
ci-a £,'èré te
caroctire a posteriori des sciences expérimentales
car
A.
- l'hypothèse, que Claude Bernard appelait
idée
«
priwi
y joue un rôle essentiel 6
B.
- et la déduction intervient au cours mime du rai-
sonnement inductif 7.
Conclusion
- On comprend dès lors que le progrès scienti-
fique, après avoir distingué et parfois opposé les sciences
mathématiques et les sciences expérimentales, les rapproche
de plus en plus les mathématiques fournissent au phvsi-
cien, comme l'écrit Henri Poincaré, la seule langue qu'il
puise parler e.
1.
Pli.
S'et
M., p.
59.
2.
Pli.
S.
et M., p.
81.
3.
Pli.
S.
et M..
pp.
61-63.
4.
Ph.
S.
et M., pp.
65-66.
5.
M.
S.
et M., p.
67.
6.
Ph.
S et M.,
pi1
89-91.
I.
Ph.
S.
et M., P.
126..
»
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