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Dissertation de Français Note : Observations : La création poétique est avant tout le fait d’écrire des poèmes.

Publié le 20/04/2019

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Dissertation de Français Note : Observations : La création poétique est avant tout le fait d’écrire des poèmes. Pour parvenir à en écrire il faut quel les poètes recherchent et s’inspirent des idées qui leur viennent directement à l’esprit. Ils peuvent alors se référer aux formes, images ou les sensations qu’ils ressentent afin de pouvoir bien rédiger. Certains poètes, notamment Arthur Rimbaud s’est inspiré de sa propre vie, pour écrire et en faire un témoignage, avec son poème « Ma bohème ». L’inspiration spontanée se manifeste lorsque, soudainement une idée vient à nous traverser l’esprit et nous pousser à créer. Comme lorsque nous faisons le vide dans notre tête et soudainement nous entendons ou voyons quelque chose, nous avons souvent plusieurs idées confuses qui nous viennent instinctivement à l’esprit : cela nous amène alors à créer sur le moment. D’un côté, la création poétique nous permet de nous exprimer grâce à une inspiration spontanée, directe qui s’exprime sans aucune réflexion. Mais d’un autre côté, cette création exige un travail long sur les mots, où l’on est dans l’obligation de prendre du recul. La création poétique vous semble-t-elle le fruit d’une inspiration spontanée ou plutôt d’un travail long sur les mots ? Après avoir vu dans une première partie, que la création poétique permettait d’avoir une inspiration spontanée, nous verrons dans une deuxième partie, que la création poétique nécessite un long travail sur les mots et qui doit nous permettre de prendre du recul et nous pousser à réfléchir sur le sujet ; enfin nous verrons que la création poétique est le fruit d’inspirations spontanées à condition que le poète est travaillé auparavant. La création poétique peut permettre aux poètes d’avoir une inspiration spontanée. Ils peuvent s’en inspirer grâce à leur vécu ou même leur expérience grâce à des sentiments qui leur reviendraient à l’esprit. En effet, durant la période du classicisme, cette inspiration poétique était associée au souffle divin qui descendait sur l’homme. Par exemple, cette inspiration pousserait plusieurs poètes, comme Alphonse de Lamartine à créer des poèmes. D’après lui, c’est cette inspiration qui permet de générer : « Je passe quelques heures assez douces à épancher sur le papier…les impressions dont je suis plein. » D’après cette phrase du Recueillement poétique de la Préface, Alphonse de Lamartine nous montre que pour créer il faut être envahi d’une inspiration qui soit spontanée. Cependant, certains poètes de l’époque du surréalisme datant de la première moitié du XXème siècle qui veut libérer l’art et la pensée de toutes contraintes. En effet, les poètes surréalistes sont tellement focalisés sur leur monde qu’ils ne font même plus attention au monde réel et vont même jusqu’à l’inconscient qui est en réalité pour eux, une vraie source d’inspiration. De même, ils pensent que cette inspiration peut les libérer lorsqu’ils explorent le monde mystérieux dont le rêve, l’amour fou et même la folie. Par l’exemple Robert Desnos nous fait le récit de son rêve en nous faisant part de son imagination dans son poème « Désespoir du Soleil », on remarque que cet escalier est signe de mystère car l’on ne peut voir ce qu’il y a au bout, à l’aide d’une métaphore : « L’escalier s’enfoncera-t-il toujours plus avant ? Montera-t-il toujours plus haut ». André Breton, a utilisé quant à lui l’écriture automatique pour faire libre court à son imagination débordante où il ne réfléchissait pas. Dans ce cas, la poésie parle du monde du rêve, des émotions, de l’indicible. Pour se libérer de cette inspiration, certains poètes vont jusqu’à faire abstraction de tout en utilisant par exemple, la technique du cadavre exquis, où les images peuvent avoir une place importante, comme la synesthésie. Nous avons vu, au cours de cette première partie, que les poètes manifestaient leur inspiration soudaine sans réfléchir et en utilisant plusieurs procédés et techniques d’écriture différentes. Nous nous demanderons, dans une deuxième partie, qu’il faut néanmoins, pour créer, aborder un log travail sur les mots. L’inspiration poétique va pousser néanmoins les poètes à veiller à l’harmonie sonore comme les rimes, le rythme et même les allitérations. En effet, les poètes vont varier leur poème en prenant en compte toutes sonorités. Celles-ci vont nous permettre de comprendre leur façon de s’exprimer et ainsi comprendre leur langage de la poésie. C’est cette harmonie sonore qui permettront de donner du sens aux poèmes. Par exemple, Arthur Rimbaud exprime la douceur, par des allitérations en « m », en « s » : « Mon paletot aussi », « sous le ciel », « Muse », (v. 2-3), « amours splendides », « trou » (v. 4-5), « ma course », « rimes », « Grande-Ourse » (v. 6-7), « doux frou-frou », « assis » (v. 8-9), « ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes » (v. 10), « comme » (v. 11 et 13). Cela montre la mise en avant du rythme qui totalement irrégulier et imprévisible et montre l’errance du poète en tenant compte de sa vie de vagabond comme dans son adolescence : « assis au bord des routes ». De plus, il y a une présence de rimes dans les quatrains (« vées » et « éal »). Enfin, le dernier vers marque la chute. Ici, le dernier vers n’éclaire en rien le sens du poème et semble même n’avoir aucun sens. Ensuite, le poète va rechercher des mots précis pour exprimer ses idées. En effet, il va souvent chercher des mots assez rares pour exprimer des idées qui s’avèrent souvent compliquer. Arthur Rimbaud, a, dans son poème intitulé « Voyelles » a associé des voyelles avec des images. Il en vient à utiliser des mots rares et complexes comme le mot « corset » au vers 3 qui est un vêtement. De plus, il utilise aussi le mot « latent » qui signifie en réalité « caché » ou même « bombinent qui est un dérivé de « bourdonnement ». Arthur Rimbaud a utilisé le procédé de la synesthésie qui consiste à associer par exemple des couleurs aux sons ou des lettres aux chiffres. Ici, le poète a aussi associé des lettres avec des couleurs : la voyelle « E » avec la couleur blanche. Le poète nous a bien montré dans son poème, qu’il fallait, pour être inspiré, faire une recherche sur les mots qui serait dû à un long travail sur les mots. Nous avons vu, au cours de nos deux premières parties, que les poètes pouvaient parvenir à créer à partir de l’inspiration spontanée mais qu’il fallait tout de même, au préalable, faire un long travail sur les mots, pour avoir une meilleure réflexion. Alors, nous nous demanderons, au cours de cette troisième partie si la création poétique ne serait pas, en fait, le fruit d’une inspiration spontanée à condition que le poète ait travaillé sur le sujet. Pour créer, les poètes peuvent parfois tenir compte de l’inspiration poétique plus que sur un long travail sur les mots. En effet, les poètes doivent associer ces deux éléments pour avoir une certaine harmonie dans leur poème Dans son poème autobiographique « Ma Bohème », Rimbaud construit son propre mythe de sa vie de vagabond. Lorsqu’il écrit, Rimbaud et seul isolé du monde et regarde le ciel. Il cite son expérience au vers 3 du poème : « J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ». D’autre part, la destination du voyage n’est pas mentionnée. Le poète marche sans but, ce qui montre l’errance du poète, au vers 1 : « Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées » Les seules renseignements sur ses lieux de prédilection sont vagues, imprécises, voire inconnus : « sous le ciel » (v. 3), « Mon auberge était à la Grande-Ourse » (v. 7), « au bord des routes » (v. 9). Ces citations nous montrent bien la vie que Rimbaud a mené surtout durant la période de son adolescence. Ce poète a donc dû faire une longue recherche sur les mots et s’inspirer de son expérience. Cependant, il faut par ailleurs que ces deux thèmes soient complémentaires. En effet, un travail long sur les mots nécessite beaucoup d’imagination afin d’en ressortir le meilleur pour créer. Il faut alors y mettre un maximum de mots précis et rares afin d’avoir un poème où tous les mots ne sont peut-être pas compréhensibles mais qui ont leur sens : c’est ce qui laisse une certaine part de mystère. Par exemple, dans son poème « A une passante », Charles Baudelaire met en avant la fuite du temps, où il rencontre une femme dans la rue, lorsqu’il sait qu’il ne la reverra plus jamais. Il emploie des antithèses entre l’éclair et la nuit. Il emploie le champ lexical de la mort et fait référence à la passante : « tueuse », « majestueuse », « statue » (vv.2,5 et 8). Il a aussi employé le temps du passé simple pour se rappeler de cet instant où il croiser, comme pour se remémorer ce moment qui restera ancré en lui. Enfin, il emploie le vocabulaire de la fuite aux vers 9 et 13 : « fugitive beauté » et « j’ignore où tu fuis » car il ne sait pas où elle va, il se réfère donc au thème de la fugacité pour la désigner. En conclusion, la création poétique semble être le fruit d’une inspiration spontanée. Néanmoins, il faut que le poète ait, au préalable fait un long travail sur les mots. De plus, chaque poète a sa façon d’écrire : des poètes vont avoir une inspiration soudaine et être émis jusqu’à l’inspiration soudaine pour pouvoir créer tandis que d’autres auront besoin de plus de temps et de réflexion. Certains poètes iront jusqu’à aller au plus profond d’eux-mêmes, de leurs pensées et prendre leur vie ou leur souffrance comme exemple. Enfin, on peut conclure en disant que le long travail sur les mots ainsi que l’inspiration spontanée sont deux thèmes liés.

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