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Des bombes en mémoire des bombes

Publié le 25/03/2019

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Des bombes en mémoire des bombes L'histoire de la Bosnie-Herzégovine reste très ignorée en France. Tout comme la reconnaissance de ce génocide commis durant les années 1995. C'est pourquoi, à Visoko, un collectif de trois jeunes artistes tenait à rappeler au monde les horreures de cette guerre et de cette tuerie restée dans le silence pendant des années. Nous nous demanderons donc en quoi cette oeuvre peut-elle participer au devoir de mémoire ? Nous nous pencherons sur le contexte, la guerre la reconnaissance du génocide et à l'oeuvre, les artistes et l'importance de ce musée à ciel ouvert pour les victimes de ce conflit. Dans une Bosnie-Herzégovine en guerre depuis 1992, après la dissolution de la République fédérale socialiste de Yougoslavie, les Serbes prirent le contrôle de la Bosnie orientale, conduisant une campagne de nettoyage ethnique contre les Bosniaques musulmans de la région. La ville de Srebrenica, isolée par les forces serbes depuis 1992, a lancé un ultimatum pour tous les habitants musulmans de cette ville : rendre toutes leurs armes et quitter la ville dans les 24 heures. Certains habitants, en raison de maladie ou de vieillesse n'étaient pas en mesure de s'enfuir. Les forces serbes lancèrent leur attaque sur Srebrenica, environ 5 000 obus d'artillerie sont tirés sur la ville et les villages bosniaques environnants, tout en pillant les biens, incendier les maisons et tuer les habitants. Goran Zekić a été un des plus important organisateurs de la “purification ethnique― des habitants bosniaque de Srebrenica. Après sa mort, les Bosniaques organisent une défense. Néanmoins, Srebrenica est libérée mais reste assiégée et isolée territoires contrôlés par les autorités de la République de Bosnie-Herzégovine. Diego Arria, ambassadeur à l'ONU, décrit le siège de Srebrenica comme « un processus de génocide au ralenti. » « D'avril 1992 à mars 1993, les Serbes ont soumis la ville de Srebrenica et les villages situés en territoire musulman à de multiples offensives, notamment à des attaques d'artillerie, des tirs isolés et, occasionnellement, à des bombardements aériens. Ces attaques suivaient toutes le même schéma. 

« et des paramilitaires serbes investissaient un village ou hameau musulman, appelaient la population à rendre les armes, puis commençaient à bombarder et à tirer sans discrimination.

Dans la plupart des cas, ils entraient ensuite dans le village ou le hameau, chassaient ou tuaient les habitants, qui n'offraient que peu de résistance, et détruisaient leurs maisons.

À cette époque, Srebrenica était chaque jour et de toutes parts la cible de bombardements indiscriminés.

C'était surtout un village voisin, maillon stratégique de la ligne de défense autour de Srebrenica, qui essuyait les attaques quotidiennes de l'artillerie et de l'infanterie serbes.

Ces opérations ont jeté un grand nombre de réfugiés sur les routes et fait beaucoup de victimes.

» conclu le Tribunal de La Haye.

Ce n'est qu'en 1995 que la ville est sécurisée par 600 casques bleus.

Cependant, fin mai 1995, 400 Casques bleus sont pris en otage par les forces bosno-serbes.

Du 12 au 13 juillet 1995, celles-ci sont entrées dans Srebrenica.

Les hommes sont emmenés dans des lieux de détention et un certain nombre d'exécutions ont lieu lors des transferts en autobus.

C'est durant cette journée que le plus grand nombre de prisonniers est capturé.

Des prisonniers sont massacrés dans des hangars à Kravica.

Le 14, les prisonniers sont triés et envoyés vers différentes destinations où sont commis des exécutions de masse.

Les bulldozers creusent des fosses communes pour les cadavres.

Les massacres se poursuivent jusqu'au 16 juillet 1995. L'estimation des victimes varient avec le temps.

Néanmoins, des associations ont cherché à se rapprocher au maximum du nombres de mort durant cet effroyable tuerie.

La Croix-Rouge a publié une liste de 7 333 personnes portées disparues basée sur les témoignages des familles.

Le TPIY a participé à la recherche et l'identification de nombreux corps ( 2 361 cadavres dans les environs de Srebrenica ).

La liste préliminaire des personnes disparues faite par la Commission nationale des personnes disparues y recense 8 106 noms, comprenant 500 noms de personnes mineures, des femmes et des jeunes filles.

Les victimes étant principalement des hommes et des jeunes garçons.

On y compte par la même occasion, des adolescents de moins de 15 ans et des personnes âgées de plus de 65 ans.

L'ADN de 6 186 victimes a été identifié.

La commission internationale des personnes disparues estime, à 8 100, le nombre de personnes disparues à la chute de Srebrenica. Les serbes refusent toujours de reconnaître cette tragédie comme un génocide.

La Serbie, qui souhaite tourner la page et entrer dans l'Union européenne a présenté ses excuses pour ce massacre.

«Je m'agenouille et. »

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