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En 1964, Jean-Paul Sartre écrivait dans son autobiographie ; « Longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée ».

Publié le 24/09/2021

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En 1964, Jean-Paul Sartre écrivait dans son autobiographie ; « Longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée ». Tout d’abord, la citation nous montre qu’écrire, peut-être un moyen d’action, une façon de se dresser contre les préjudices sociaux. Toutefois, on remarque l’utilisation de l’adverbe « Longtemps » : Sartre aurait-il cessé de croire en la capacité de la littérature à pouvoir être une arme ?. On peut se demander, si la littérature peut être considérée comme une arme, et un moyen de s'élever contre les inégalités de la société. En revanche, si la littérature semble être u...
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« aussi de Victor Hugo, devant l'illégalité de la censure qui frappa son oeuvre théâtrale « Le Roi s'amuse » en 1832, où il prit la parole au moment du procès , pour dénoncer la censure du régime en place, en rétorquant ; “...

aujourd'hui on me bannit du théâtre, demain on me bannira du pays ; aujourd'hui on me bâillonne, demain on me déportera ; aujourd'hui l'état de siège est dans la littérature, demain il sera dans la cité “.

  Finalement, tel qu'Oscar Wilde disait : « la littérature anticipe toujours la vie.

Elle ne la copie point, mais la moule à ses fins ».

Face à son utilité à raconter le monde, à véhiculer des idées, et à susciter la réflexion, la littérature s'est avérée nécessaire à l'émancipation des peuples au fil des siècles.

Ses auteurs qui, de par leur génie ; à éveillés les âmes, ont contribué à promouvoir les consciences et permirent les changements.

Cependant , à l'ère du virtuel et du numérique, peut-il y avoir une littérature écrite sans un support fixe, sans pages et sans papier ?.. »

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