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Le roman et l'Histoire

Publié le 20/02/2018

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I. La lecture des romans nous renseigne sur l’Histoire Tout d’abord, on peut dire que le roman fait vivre l’Histoire, on y attache par la suite plus d’importance. Par exemple grâce aux outils d’écriture (narration, description, dialogue etc…) il peut rendre l’Histoire plus vivante. On cite dans le texte de Flaubert « L’Education sentimentale » l’auteur nous donne à voir la révolution française comme si on y était, il montre le déroulement et les ressorts des événements de 1848 de février aux massacres des journées de juin. De plus les mouvements réalistes et naturalistes dominent le XIXe siècle concernent surtout le genre du roman. Les écrivains réalistes situent l’intrigue de leur roman dans l’époque dans laquelle ils vivent et font évoluer leurs personnages dans les milieux sociaux du XIXe dont ils font l’analyse sur l’individu. Le romancier peint la société afin de nous donner un véritable caractère à une réalité passée comme on peut le voir dans « La Princesse de Clèves » l’auteur nous montre les pratiques sociales de la société noble du XVIe. Mais encore le romancier reste fidèle à l’histoire car le réalisme et plus particulièrement celui du XIXe cherche à donner une véritable impression de réel au lecteur, son objectif étant de représenter fidèlement la réalité de son époque, il nous apporte donc des renseignements sur la société, c’est le cas dans « La préface de Pierre et Jean », de Guy de Maupassant où l’auteur nous informe sur sa société. La réalité va toucher le lecteur et permettre de créer une identification forte en montrant des situations ou des événements connus du lecteur, et va nous faire passer le message. « Il a donc fallu doubler l’INTÉRÊT en y ajoutant le SOUVENIR. » comme disait Alfred de VignyII. Le but du romancier est de nous raconter une histoire Ensuite, le roman comporte une part de « FAUX » relié aux nécessités narratives, d’abord par le biais des personnages ainsi que par le décor qui est mis en scène. Le romancier privilégie l’histoire à l’Histoire il prend comme point de départ une situation historique existante et en modifie l'issue et la transforme ainsi à son goût, c’est le principe de l’uchronie par exemple. On peut le qualifier donc de reflet infidèle, On peut donner comme exemple le roman de Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants dans lequel on suit une rencontre fictive entre Michel-Ange et le sultan Bazaret. Les lieux sont réels, les projets architecturaux de l’œuvre de Enard ou les événements du roman de Priest ont existé mais les éléments historiques sont réécrits au service de la narration. Un roman ne peut jamais être tout à fait fidèle à la réalité. En effet, le point de vue de l'auteur est toujours plus ou moins perceptible. L...
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« des pièces historiques falsifiées, prétendant les avoir trouvées quelque part, comme Choderlos de Laclos dans sa préface des « Liaisons dangereuses ». I.

Certes le roman permet d’en apprendre sur l’Histoire … L’auteur a le choix du contenu de son œuvre du début jusqu’à la fin.

Les Ecrivains du XIXe comme Flaubert, Maupassant, Balzac ou Zola sont particulièrement méticuleux au travail du cadre spatio-temporel de leur roman.

Ainsi le genre romanesque permet, en effet, un apprentissage et une meilleure connaissance d’une époque. 1.

Le roman fait vivre l’Histoire Le roman, tout d’abord, a la capacité de faire vivre l’Histoire par la narration de l’histoire d’un contemporain, d’un individu qui évolue dans le monde réel dé crit.

Tout particulièrement quand le héros (au sens de personnage principal) assiste de près ou de loin à des événements historiques.

On cite dans le texte de Flaubert « L’Education sentimentale » l’auteur nous donne à voir la révolution française comme si on y était, il montre le déroulement et les ressorts des événements de 1848 de février aux massacres des journées de juin.

Ainsi Victor Hugo fait de son œuvre Les Misérables une vraie fresque romanesque et historique en racontant les révoltes de 1832.

Léon Tolstoï dans son roman Guerre et Paix fait évoluer de nombreux personnages comme Pierre Bézoukhov héros principal de Guerre et paix mais à la fois personnage fragile, parfois faible et souvent hésitant ensuite André Bolkonsky qui est en quelque sorte l’opposé de son ami et qui garde un enthousiasme pour les idées révolutionnaires puis Natacha Rostov au temps de la compagnie de Russie de Napoléon Ier , tout comme Pierre Bézoukhov elle est l'héroïne imparfaite, de jeune fille désinvolte et irréfléchie , l e romancier russe n’a pas hésité à placer ses héros au milieu de célèbres batailles telles que la bataille de Borodino qu’il détaille avec une précision d’historien.

Dans l’Education Sentimentale , Flaubert utilise la présence de Frédéric Moreau, jeune provincial de 18 ans venant faire ses études à Paris, et de son ami Hussonnet pour décrire la destruction ou plutôt le saccage du Palais des Tuileries par les révoltés du peuple de la Révolution de 1848.

2.

Personnages permettent une exploration de la société Le roman, grâce aux multiples détails dans la création d’un personnage, peut permettre au lecteur de plonger au sein d’un milieu social et donc de comprendre les comportements politique par exemple ou économique d’une société passée.

Ainsi dans Le Père Goriot, Balzac nous présente différents personnages, venant de différents milieux sociaux.

Il y a bien sûr Eugène de Rastignac, jeune provincial décidé à conquérir Paris , sa cousine la vicomtesse de Beauséant, est placée hautement dans la société.

On découvre par la suite le pauvre Père Goriot ancien rentier ayant fait fortune dans le commerce du vermicelle et de la pâte d’Italie il est aussi l’ancien forçat Vautrin.

Puis Mme de la Fayette qui nous décrit la société noble au XVIe siècle dans La Princesse de Clèves. 3.

Les réalistes et la représentation exacte d’une époque Bien qu’avant le XIXème, les auteurs décrivaient déjà ce qui les entouraient, c’est avec la venue du mouvement Réaliste et le Naturaliste que l’étude du cadre prend une place importante dans l’œuvre romanesque.

Qu’ils soient écrivains, journalistes Zola, Balzac ou Maupassant effectuent un grand nombre de recherches avant de rédigée leurs œuvres, ils font une sorte d’enquête.

C’est le cas de Germinal livre écrit par Zola en 1885 il a fait un travail considérable de réflexion sur l’économie et les marchés parisiens pour Le ventre de Paris, et. »

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