Corps humain ECORCHURES ET COUPURES

« Écorchures et coupures due au bacille de Nicolaïer.

Cette maladie entraî­ ne des contractures, des spasmes laryngés et des blocages thoraciques qui aboutissent à la mort ou à des séquelles irréversibles.

La vaccination antitétanique, aujourd'hui obli­ gatoire au cours de la première année de la vie, a considérablement réduit l'impact de cette mala­ die, mais comme des rappels doivent être effec­ tués tous les cinq ans et que les plus âgés d'entre nous peuvent ne jamais avoir été vaccinés, le médecin procédera soit à la vaccination, soit à un rappel, par un sérum antitétanique.

Le but de la vaccination est, rappelons-le, de fournir au sujet des anticorps spécifiques de la maladie qui empêcheront la toxine de se fixer en stimulant les défenses naturelles de l'organisme.

Échardes et éclats de verre Tout corps étranger doit être immédiatement retiré d'une plaie.

Si vous possédez des notions de secourisme et que vous n'êtes pas trop sensible, examinez la plaie, de préférence avec une loupe.

Si vous constatez la présence d'une écharde de bois ou d'un éclat de verre -accidents courants dans la vie quotidienne-, vous pourrez utiliser une pince (à épiler par exemple) pour l'extraire.

Vous prendrez auparavant soin de la stériliser en pas­ sant ses extrémités dans une flamme ou en la fai­ sant bouillir quelques minutes (n'oubliez pas de la laisser refroidir avant utilisation).

Toutes ces opéra­ tions se font avec des mains parfaitement propres.

Lorsque le corps étranger dépasse de la plaie, l'extraction est beaucoup plus facile et pratique­ ment indolore.

En revanche, si l'écharde est trop fine ou trop profondément enfoncée, utilisez une aiguille stérile (une aiguille à coudre passée dans la flamme d'une allumette convient parfaitement) et servez-vous-en pour extraire soigneusement l'écharde.

Ce type d'intervention ne requiert pas l'aide d'un médecin.

On la fait soi-même ou avec l'aide de quelqu'un.

Une fois le processus de cicatrisation mené à terme, il ne vous reste plus que le souvenir de l'ac­ cident (toujours dans le cas de blessures légères).

La cicatrisation procède en effet de cette merveil­ leuse faculté dont dispose le corps humain de s'auto-réparer: une faculté particulièrement spec­ taculaire et rapide au niveau de la peau.

! Cette coupure est assez profonde: a des nerfs ou un tendon ont pu être sectionnés.

Il est alors prudent de consulter un médecin qui injectera, le cas échéant, du sérum antitétanique au patient.

LES PREMIERS SOINS • Lavez tout d'abord la plaie à l'eau froide, puis désinfectez-la avec un antiseptique local: ce sont les deux premiers gestes à accomplir en cas de petite blessure.

• Examinez ensuite soigneusement la plaie.

Si un corps étranger se trouve à l'intérieur et que vous ne pensez pas pouvoir l'ôter vous-même ou avec l'aide d'un de vos proches, appliquez un pansement stérile provisoire et consultez un médecin le plus rapidement possible.

• Après désinfection, sachez que l'exposition à l'air favorise la coagulation du sang.

• La prise d'antibiotiques -ces derniers n'ont pas de vertus préventives- est inutile lorsque les blessures sont superficielles.

Les défenses de l'organisme suffisent en général à compen­ ser les risques d'infection.

• Les antibiotiques seront prescrits par le médecin dans le cas de plaies profondes et complexes qui requièrent de toute manière un traitement en milieu spécialisé.

' Cette contusion au niveau du tibia a été causée par l'impact d'une balle de golf.

Ce type de blessure ne nécessite aucun soin particulier, sauf si l'on pense que le choc risque d'avoir provoqué une fracture des os.. »