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George Berkeley (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).

Publié le 10/02/2016

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berkeley

Ce que montre George Berkeley, c’est que l’idée de matière n’est qu’un mot creux, dénué de toute signification. En donnant un nom à ce qui n’existe pas et que nous ne pouvons pas percevoir, nous commettons un abus de langage.

George Berkeley

 

Considérant que toute existence réside dans la perception qu'on en a, George Berkeley affirme qu’exister revient à être perçu («esse est percipi»). Par conséquent, il ne peut pas exister de matière indépendamment de la perception que nous pouvons en avoir.

Le XVIIIe siècle, c’est celui des Lumières et des débuts de la civilisation industrielle. Mais, face au matérialisme, qui semble devoir s’ériger en maître absolu, une voix s’élève, celle d’un philosophe irlandais: George Berkeley. Selon George Berkeley, nous découvrons le monde comme nous apprenons une langue. Celui qui nous parle dans cette langue s’adresse directement à notre esprit. Croire au monde, c’est obéir à la parole divine, c’est croire en Dieu.

berkeley

« r Principales œuvres 1 1 , Ce que montre George Berkeley, c'est que l'idée de matière n 'est qu 'un mot creux , dénué de toute signification.

En donnant un nom à ce qui n'existe pas et que nous ne po u- vons pas percevoir, nous commettons un abus de langage .

Essai d'une Il y a deux espa ces distincts Trois dialogues nouvelle théorie jun espace visuel et un espace entre Hylas et de la vision tactile) , et c'est par expé- Philonous (1709) rience que j'apprends à (1712) Dirigé contre le cartésia- déchiffrer les correspon- Considéré comme un auteur nisme , l'ouvrage part du pro- dances entre les deux .

extr avagant , George Ber- blème suivant: comment Principes de keley décide de donner à pouvons-nous voir la dis- ses thèses une forme dra - tance d' un objet? Le rayon la connaissance rnatisée pour essayer de vul - lumineux perpendiculaire à hurnaine gariser des idées qu 'il croit l ' œil ne projette qu ' un point (1710) capables de réso u dre les dif - qui est invariablement le «Esse est percipi » (« Être , c'est ficultés contenues dans l'Es - même , que la distance soit être perçu »).

Nulle percep- sai sur l'entendement humain, courte o u longue .

Nous ne tion n'existe en dehors d'une de John Locke : il n'y a pas «voyon s» donc pas la dis- intelligence qui perçoit.

I.:idée d'autre réalité des choses tance, mais nous en «jugeons» de matière n'est qu ' un mot que ce que nous percevons .

à partir de signes tels que la creux , dénué de toute signi- Alciphron ou le grandeur apparente ou la fication .

Il n'existe au cune lumino sité plus ou moins substance matérielle qui petit philosophe vive des objets .

Il n 'y a donc serait le support invisi ble (1735) pas d'espace objectif , d 'es- des qualités sensibles .

Ceci Cet ouvrage est un pam - pace « en soi».

I.:espace n 'est ne doit pourtant pas nous phlet contre les mat h éma- ni le «Sensible commun • amener à douter de l' existen - ticie ns libres penseurs qui perçu à la fois par la vue et ce des choses sensibles, car rejettent la religion .

l e toucher , cher aux scolas- toute existence réside dans tiques , ni l'étendue géomé- la perception qu'on en a .

triq u e, chère aux cartésiens.

«Berkeley est le premier philosophe qui ait critiqué avec vigueur la notion de matière( ...

}.

Après lui, aucun penseur digne de ce nom n'a pu s'occuper de l'existence objective des choses sans tenir compte de ses travaux.>> Georges Fonsegrive, Revue internationale de philosophie J. »

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