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Définition: BRUYÈRE, substantif féminin.

Publié le 07/11/2015

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Définition: BRUYÈRE, substantif féminin. A.— Plante ligneuse à petites fleurs violettes ou roses, de la famille des éricacées, qui croît sur les terrains siliceux. Champ, feu de bruyères; balais, pipes en bois, en racine de bruyère : Ø 1. Avant de pénétrer dans le village j'ai traversé des wastes : ce mot s'est trouvé au bout de mon crayon; il appartenait à notre ancienne langue franke : il peint mieux l'aspect d'un pays désolé que le mot lande, qui signifie terre. Pauvre enfant de la Bretagne les wastes de Weissenstadt me plaisaient : les bruyères sont mon nid et mes moissons; leur fleur d'indigence et de solitude est la seule qui ne soit pas fanée à la boutonnière de mon habit. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 3, 1848, page 289. Ø 2. Les chapelles dont je viens de parler sont toujours solitaires, isolées dans des landes, au milieu des rochers ou dans des terrains vagues tout à fait déserts. Le vent courant sur les bruyères, gémissant dans les genêts, me causait de folles terreurs. ERNEST RENAN, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1883, page 82. Ø 3. J'ai cueilli ce brin de bruyère L'automne est morte souviens-t'en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et souviens-toi que je t'attends. GUILLAUME APOLLINAIRE, Alcools, 1913, page 85. B.— Par métonymie. Lieu où pousse la bruyère (confer brande, lande). La bruyère de Macbeth; les bruyères bretonnes. Une bruyère parfumée et fleurie, bourdonnant de mille bruits dans la chaleur (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Volupté, tome 2, 1834, page 261) : Ø 4. Le soir approchait, le soleil déclinait, le ciel était magnifique. Je regardais les collines du bout de la plaine, qu'une immense bruyère violette recouvrait à moitié comme un camail d'évêque. VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 28. · Coq* de bruyère. — En particulier. Terre de bruyère. Mélange de sable et de débris organiques, (racines, feuilles, fleurs, etc.) utilisé pour la culture des plantes calcifuges. Ce terreau acide, humus incomplètement formé, qu'on appelle terre de bruyère (PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Principes de géographie humaine, 1921, page 279 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 749. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 808, b) 1 373; XXe. siècle : a) 692, b) 489.

« SAINTE-BEUVE, Volupt?, tome 2, 1834, page 261) : ? 4.

Le soir approchait, le soleil d?clinait, le ciel ?tait magnifique.

Je regardais les collines du bout de la plaine, qu'une immense bruy?re violette recouvrait ? moiti? comme un camail d'?v?que. VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 28.

? Coq* de bruy?re.

? En particulier.

Terre de bruy?re.

M?lange de sable et de d?bris organiques, (racines, feuilles, fleurs, etc.) utilis? pour la culture des plantes calcifuges.

Ce terreau acide, humus incompl?tement form?, qu'on appelle terre de bruy?re (PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Principes de g?ographie humaine, 1921, page 279 ).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 749.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 1 808, b) 1 373; XXe.

si?cle?: a) 692, b) 489.. »

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