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scientifique, technique o u d idactique (plus larg e et correspondant à un niveau de discours).

Publié le 29/04/2014

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scientifique
scientifique, technique o u d idactique (plus larg e et correspondant à un niveau de discours). 3. On dit aussi qu'un mot est emprunté, formé ou dérivé savamment l orsque sa forme initiale est respectée ou lorsque la dérivation française s'applique à un étymon g rec ou latin, non pas à un mot d'usag e « populaire » (courant). savoyard Ensemble des dialectes g allo-romans franco-provençaux de Savoie. saxon (ancien saxon) Lang ue g ermanique du g roupe bas-allemand, attestée par écrit dès 830. C'est le saxon occidental du Schleswig qui est, avec le danois ancien des Jutes, devenu le kentien*, et le dialecte des Ang les du Holstein, à la base de l'ancien ang lais*. scandinave (ancien) Ensemble des lang ues g ermaniques du nord (danois, suédois, norvég ien) sous leur forme médiévale. scripta Habitudes g raphiques des scribes producteurs de manuscrits. En ancien français, les scriptae rég ionales en lang ue d'oï l mêlent des traits dialectaux (normands, picards, champenois, etc.) et des traits propres à la lang ue dominante de l'Île-de-France ou de Paris. sémantique adj. Qui concerne le sens, la sig nification (souvent opposé à formel ). Dans un sens plus précis, se dit de ce qui concerne les relations entre le sig ne (mot, par exemple) et ce à quoi il renvoie (et non pas les rapports entre les sig nes, qui relèvent de la syntaxe sémantique). -- La sémantique est la science des sig nes du lang ag e et de leurs effets : elle se subdivise en sémantique de la sig nification* et sémantique de la désig nation*, et aussi en sémantique partant du sig ne (sémasiolog ie) et sémantique partant de la chose à désig ner ou du concept à sig nifier (onomasiolog ie). sème U nité minimale de sig nification, dont la combinaison (en sémèmes) caractérise un sens, une acception d'un sig ne de la lang ue. sémitique Ensemble de lang ues comprenant un g roupe oriental avec l'akkadien (lang ue des Sumériens de l'Antiquité), l'oug aritique et un ensemble occidental : cananéen, phénicien ou punique, hébreu*, araméen, syriaque, et un ensemble méridional : arabe*, sudarabique. Plusieurs lang ues apparentées à ce g roupe (lang ues libyco-berbères, couchitiques, ég yptien ancien) sont aujourd'hui considérées comme distinctes, non sémitiques. sens Terme vag ue et g énéral désig nant soit l'ensemble des effets produits par un sig ne par rapport à ce à quoi il renvoie (ensemble des sig nifications et des désig nations), soit un sous-ensemble de ces effets descriptible par une définition (-> sig nification et acception). À un sens peuvent correspondre un ou plusieurs emplois. Le mot sens est en g énéral qualifié. Sens propre* : l a sig nification considérée comme le point de départ des autres (elle caractérise le mot, lui est propre). En g énéral par opposition à sens fig uré*. -> fig ure, dans le dictionnaire. Sens physique se dit parfois par opposition à sens moral p our caractériser une sig nification correspondant à la désig nation d'objets physiques. On dit aussi sens concret, alors opposé à sens abstrait. C e couple est plus g énéral, p hysique s'articulant spécifiquement à moral o u à p sycholog ique, concret à abstrait (qui inclut moral mais le dépasse : abstractions théoriques, philosophiques, etc.). Souvent, le sens fig uré est de nature morale, psycholog ique ou abstraite par rapport à un sens propre concret ou physique, mais les deux oppositions sont de nature différente. Sens larg e (ou extensif) s'oppose à sens strict et désig ne un sens obtenu par une extension*. Sens spécial correspond à une spécialisation (extension log ique moins g rande; en g énéral domaine précisé). Dans l'étymolog ie, on précise parfois le sens de l'étymon, par rapport au mot français (hérité ou emprunté) : ce sens est indiqué quand il est différent; lorsqu'il n'y a pas eu de modification sémantique on ajoute parfois : « (emprunté ou issu de tel mot latin) d e même sens ». Comme sig nifier*, sens (ou sens de...) est dans ce dictionnaire suivi de g uillemets, la formule entre g uillemets correspondant à la définition. serbo-croate Ensemble des parlers, appartenant au slave méridional, de Serbie et de Croatie, ayant formé la principale lang ue officielle de la Youg oslavie. sicilien Dialectes italiens méridionaux parlés en Sicile. Le sicilien revêt une importance particulière du fait de l'orig inalité culturelle de l'île : la littérature et le cinéma italiens en portent les traces. signification, signifier C es mots s'emploient à propos du processus qui relie un sig ne du lang ag e (ici, un mot, une locution, un syntag me lexicalisé) et son « sig nifié ». Une sig nification o u acception est ce que l'on peut décrire par une définition et qui correspond à un ensemble d'emplois du sig ne produisant le même effet sur les interlocuteurs. La sig nification fait partie du sens et elle est distincte de la notion ou du concept. Sig nifier et sig nification sont quant à eux distincts de d ésig ner*-désig nation et de d énommer*-dénomination. -- Dans cet ouvrag e, sig nifie est suivi d'une expression entre g uillemets qui est synonyme du mot ou de la locution traitée (dans une acception). En revanche, d ésig ne* n'introduit pas une sig nification mais la description d'une classe d'objets ou d'un concept : il n'est donc pas suivi de g uillemets. signum en latin, « sig ne », s'emploie dans sig num social à propos des faits de lang ue qui ont pour fonction de marquer l'appartenance de ceux qui les emploient à un g roupe social. simple employé comme nom masculin, sert à désig ner un mot par rapport à un préfixé formé avec son radical. Par exemple, le latin impérial incing ere remplace le « simple » cing ere (à enceindre). singhalais => CINGHALAIS slave Groupe de lang ues indoeuropéennes divisé en trois branches : une méridionale (serbo-croate, slovène, bulg are...), une occidentale (tchèque, polonais...) et une orientale (russe, ukrainien, biélorusse), différenciées à partir du IXe siècle. vieux slave Lang ue des documents du Xe-XIe s., apparentée au slave méridional (macédonien, bulg are) avec des traits archaï ques (on parle parfois de slave commun). On dit aussi slavon. slovaque Lang ue slave du g roupe occidental, distincte du tchèque. slovène Lang ue du g roupe slave méridional parlée en Slovénie, distincte du serbo-croate. sogdien Lang ue du g roupe iranien* (moyen iranien) oriental qui fut parlée autour de Boukhara et Samarkand et qui fut la lang ue véhiculaire de l'Asie centrale (textes des VIIIe-IXe s.). -- Le khotanais et le chorasmien appartiennent au même g roupe. sorabe Lang ue slave du g roupe occidental, encore parlée en Lusace (Allemag ne orientale). soudure Réunion de deux éléments normalement détachés (morphèmes libres, mots) en un seul sig ne (par exemple ja et mais formant jamais). Certaines soudures, par exemple celle du déterminant et du substantif, sont appelées ag g lutinations*. souletin Dialecte basque de la Soule (France : Mauléon). soutenu U n emploi soutenu correspond à un niveau d'usag e cultivé et à une production de discours contrôlée, par rapport à une norme*. L'usag e ou l'emploi soutenu s'oppose au spontané qui est souvent familier*; il peut être neutre ou marqué*, correspond plus souvent au reg istre écrit qu'à l'oral (mais l'oral soutenu est bien représenté dans le fonctionnement de la lang ue). spécialisation 1. Lorsqu'un élément du lexique : mot, syntag me fig é, locution, s'applique de manière fréquente à une classe d'objets plus restreinte, dans un domaine précisé et avec un sens plus particulier que précédemment, on dit qu'il s'est spécialisé. « Emploi spécial », « sens spécial » et « fait de s'employer spécialement » (abrég é en spécialt d ans les dictionnaires) sont des expressions qui désig nent un phénomène sémantique extrêmement fréquent. Le champ d'application d'un mot est plus ou moins larg e, plus ou moins g énéral; lorsqu'il se restreint, son extension log ique diminue (il désig ne moins d'objets) et la richesse de son sens s'accroît (il faut plus d'éléments pour le définir; sa « compréhension » est plus g rande). Sens spécial s'oppose à sens l arg e et à sens étendu (-> extension). 2. Indépendamment de ces valeurs sémantiques, spécialisé s'emploie pour l'usag e d'un mot, d'un syntag me en tant que terme* ou en tant qu'élément de désig nation dans un domaine, une science, le droit, une technique, etc. On dit alors que l'unité en question appartient à une l ang ue spéciale (en fait un usag e spécial de la lang ue), à une lang ue d e spécialité, q u'il entre dans un d omaine spécial. La spécialisation est alors sociale et conceptuelle. substantif Dans la catég orie des noms, comprenant aussi les adjectifs, mot susceptible de former le noyau d'un syntag me nominal (qui peut être formé aussi de pronoms). Il est parfois défini sémantiquement comme le sig ne désig nant un être (nom propre), un élément d'une classe (nom commun), un concept ou une notion non réalisable en classe d'objets (on parle alors de substantif abstrait). Substantif verbal d ésig ne le nom d'action dérivé d'un verbe et aussi le verbe sous forme de nom (infinitif, participe, supin et g érondif latins). -- Le verbe être et ses substituts sont parfois appelés v erbe substantif. substitution Le fait, pour un élément ling uistique, de se substituer à un autre (de même fonction). Substitution lexicale, d'un mot à un autre, p honétique, d 'un phonème à un autre. Substitution de suffixe, suffixale : remplacement d'un suffixe par un autre sur une même racine. substrat => INDOEUROPÉEN, ROMANES (LANGUES), d ans le dict ionnaire. sudarabique Ensemble de dialectes du sud de l'Arabie, attestés à partir du VIIIe s. avant J.-C. et qui furent éliminés par l'arabe après l'islamisation. -> arabe, dans le dictionnaire. suédois Lang ue g ermanique du g roupe nordique parlée en Suède et en Finlande (sud-ouest du pays). suffixe => AFFIXE sujet désig ne la fonction qui correspond à la donnée première, au point de départ de l'énoncé. Grammaticalement, cette fonction repose sur un syntag me nominal (nom, pronom, etc.) qui peut être morpholog iquement marqué (nominatif, dans les lang ues à déclinaisons). Le cas sujet, en ancien français, correspond au nominatif latin et s'oppose au cas rég ime*. Log iquement, le sujet est un terme de l'énoncé qui s'articule avec le prédicat (de nature verbale). superstrat => INDOEUROPÉEN, ROMANES (LANGUES), d ans le dict ionnaire. supin En latin, forme verbale à fonction substantive et adjective, et spécialement nom (substantif) verbal jouant le rôle d'un infinitif dans certaines constructions (eo lusum « je vais : eo, v ers l'action de jouer : l usum », supin de l udere). survivance Archaï sme, fait de lang ue conservé à une époque où des faits analog ues (du même système) ont disparu. swahili (kiswahili dans la lang ue). Lang ue africaine de la famille bantoue, attestée depuis le XVe s., devenue lang ue administrative du Kenya colonial, puis lang ue nationale de la Tanzanie (1964). À partir de la côte est de l'Afrique, elle s'est répandue au Kenya, en Tanzanie, en Oug anda, au Rwanda, au Burundi, au Cong o-Kinshasa. Les variétés véhiculaires sont parlées par 20 à 30 millions de personnes. C'est une des lang ues les plus présentes en Afrique (enseig nement, médias, édition), mais elle est à 90 % lang ue seconde (à côté d'une lang ue maternelle le plus souvent bantoue). syllepse Le fait de comprendre dans une même construction des termes qui exig eraient normalement des constructions différentes. synecdoque F ig ure de rhétorique qui étend la compréhension d'un mot, par transfert (métonymie : partie pour le tout) ou par extension (le g enre pour l'espèce entière). Le mot s'emploie parfois pour le mouvement inverse (le tout pour la partie) qui correspond à une spécialisation de sens. synérèse F usion de deux voyelles contig uës en une diphtong ue (une des deux voyelles devient alors une semi-voyelle). synonyme se dit aujourd'hui d'unités lexicales ayant le même sens. À l'orig ine, le mot s'appliquait à des unités participant du même sens g énérique, mais avec un élément spécifique qui diffère (on les appelle en sémantique moderne des hyperonymes). Les synonymes vrais (au sens moderne) sont rares, les usag es de mots différents entraînant des connotations différentes. On parle mieux alors de q uasi-synonymes. syntagme Réunion de deux (ou plusieurs) sig nes ling uistiques, en g énéral des mots combinés en un complexe : syntag mes nominaux, d ont le noyau est un nom, syntag mes verbaux, d ont le noyau est un verbe. Certains syntag mes sont libres (un chapeau vert), d 'autres forment une unité de désig nation ou de sig nification (ou de traduction), par exemple : un chapeau haut de forme. Suivant les points de vue, on parle alors de syntag me codé (formant une unité dans le code de la lang ue), de syntag me lexicalisé (formant une unité dans le lexique, assimilable à un mot composé; -> l exicalisation). Exemple de syntag me nominal lexicalisé : point de vue, d e syntag me verbal lexicalisé : mettre au point. -- P omme de terre, petits pois, repris de justice p euvent être considérés comme des mots composés (ils le sont fonctionnellement) ou comme des syntag mes lexicalisés. Syntag me spécialisé d ésig ne un syntag me qui a valeur terminolog ique (-> terme) o u qui est lexicalisé dans un domaine d'emploi spécial. tabou se dit d'une unité lexicale que l'on évite, par suite d'un interdit, ou qui est altérée pour la même raison (par exemple mortdieu d 'où morbleu). tahitien Lang ue polynésienne* parlée à Tahiti. tardif Qui se produit plus tard qu'autre chose. Ce terme est toujours relatif. Dans l'histoire d'un mot (ou d'une expression, d'un terme), ce qui est tardif est beaucoup plus récent que la référence de départ. Ainsi, un sens spécialisé tardif, une extension tardive, sont attestés après un long usag e du sens de départ auquel ils succèdent. -- À propos des emprunts, tardif et tardivement s'appliquent à ceux qui ont lieu après l'époque la plus féconde, selon la lang ue et selon le domaine concerné. tchèque Lang ue slave du g roupe occidental, distincte du slovaque. technique se dit d'un fait de lang ue, d'un élément lexical qui relève du discours de la technique et décrit les modifications et la maîtrise du monde matériel par l'homme, avec ses projets et ses objets, leurs fonctionnements et leurs effets (de la fabrication à la destruction). La technique utilisant les connaissances de la science et les pratiques matérielles de la culture (du silex à la métallurg ie, aux artisanats, aux industries contemporaines), son expression lang ag ière est en relation avec celle du savoir scientifique sur la matière et avec celle des activités rég lées. Elle correspond à des notions articulées entre elles, seules capables d'assumer l'expression du projet et de l'objet techniques, que ce soit le percuteur néolithique ou l'ordinateur; elle est donc liée à des terminolog ies (d'où l'emploi fréquent de terme technique, mot ou syntag me à fonction de nom); -> terme. U n mot peut, à un moment donné, entrer dans un vocabulaire technique et devenir (ou non) un terme dans une technique donnée. Les techniques sont nombreuses. Certaines ont une g rande importance dans l'org anisation du lexique. À noter que technolog ie et technolog ique sont employés ici dans leur sens propre, « étude des techniques », et non pas comme on le fait souvent en français actuel (d'après l'ang lais) pour « technique complexe et avancée ». technolecte M ot formé d'après dialecte et s'appliquant à ce que l'on appelle aussi lang ue ou lang ag e de spécialité (technique), c'est-à-dire à l'usag e d'une lang ue exprimant un domaine technique et fonctionnant dans une activité technique. Comme arg ot o u jarg on, il ne s'ag it pas d'un usag e fonctionnel autonome (comme l'est le dialecte) mais d'un usag e marqué par une terminolog ie* et quelques habitudes de discours.
scientifique

« sic ilie n D ia le cte s ita lie ns m érid io naux p arlé s e n S ic il e .

L e sic il ie n r e v êt u ne im porta nce p artic uliè re d u f a it d e l 'o rig in alité cultu re lle d e l 'î le  : l a l itté ra tu re e t l e c in ém a ita lie ns e n p orte nt l e s tr a ces. sig nif ic a tio n, s ig nif ie r C es m ots s 'e m plo ie nt à p ro pos d u p ro cessu s q ui r e lie u n s ig ne d u l a ng ag e ( ic i, u n m ot, u ne l o cutio n, un s y nta g m e l e x ic alis é ) e t s o n « s ig nif ié » .

U ne sig nif ic atio n o u accep tio n e st c e q ue l 'o n p eut d écrir e p ar u ne d éfin itio n e t q ui co rre sp ond à u n e nse m ble d 'e m plo is d u s ig ne p ro duis a nt l e m êm e e ffe t s u r l e s in te rlo cute urs .

L a s ig nif ic atio n f a it p artie d u se ns e t elle e st d is tin cte d e l a n o tio n o u d u c o ncep t. Sig nif ie r e t sig nif ic atio n s o nt q uant à e ux d is tin cts d e désig ner* -d ésig natio n e t d e déno m mer* -d éno m in atio n. — D ans c et o uv ra g e, sig nif ie e st s u iv i d 'u ne e x pre ssio n e ntr e g uil le m ets q ui e st s y no ny m e d u m ot o u d e l a l o cutio n tr a ité e ( d ans u ne a ccep tio n).

E n re v anche, désig ne* n 'i n tr o duit p as u ne s ig nif ic atio n m ais l a d esc rip tio n d 'u ne c la sse d 'o bje ts o u d 'u n c o ncep t : il n 'e st d onc p as s u iv i de g uil le m ets . sig num e n l a tin , « s ig ne » , s 'e m plo ie d ans sig num s o cia l à p ro pos d es f a its d e l a ng ue q ui o nt p our f o nctio n d e m arq uer l'a p parte nance d e c eux q ui l e s e m plo ie nt à u n g ro up e s o cia l. sim ple e m plo yé c o m me n o m m asc ulin , s e rt à d ésig ner u n m ot p ar r a p port à u n p ré fix é f o rm é a v ec s o n r a d ic al.

P ar e x em ple , l e la tin im péria l in cin g ere r e m pla ce l e « s im ple » cin g ere ( à encein d re ). sin gha la is ⇒ C IN G HALA IS sla ve G ro up e d e l a ng ues in d oeuro péennes d iv is é e n tr o is b ra nches : u ne m érid io nale ( s e rb o-c ro ate , s lo vène, b ulg are ...) , u ne occid enta le ( tc hèq ue, p olo nais ...) e t u ne o rie nta le ( ru sse , u kra in ie n, b ié lo ru sse ), d if fé re ncié es à p artir d u IX e s iè cle . vie ux s la v e L ang ue d es d ocum ents d u X e - XI e s ., a p pare nté e a u s la v e m érid io nal ( m acéd onie n, b ulg are ) a v ec d es tr a its a rc haïq ues (o n p arle p arfo is d e sla v e c o m mun ).

O n d it a ussi sla v on. slo va que L ang ue s la v e d u g ro up e o ccid enta l, d is tin cte d u tc hèq ue. slo vè ne L ang ue d u g ro up e s la v e m érid io nal p arlé e e n S lo vénie , d is tin cte d u s e rb o-c ro ate . so gd ie n L ang ue d u g ro up e ir a nie n* ( m oyen ir a nie n) o rie nta l q ui f u t p arlé e a uto ur d e B oukhara e t S am ark and e t q ui f u t l a l a ng ue véhic ula ir e d e l 'A sie c entr a le ( te x te s d es VIII e - IX e s .) .

— L e kho ta nais e t l e cho ra sm ie n a p partie nnent a u m êm e g ro up e. so ra be L ang ue s la v e d u g ro up e o ccid enta l, e nco re p arlé e e n L usa ce ( A lle m ag ne o rie nta le ). so ud ure R éunio n d e d eux é lé m ents n o rm ale m ent d éta chés ( m orp hèm es l ib re s, m ots ) e n u n s e ul s ig ne ( p ar e x em ple ja e t mais fo rm ant ja m ais ).

C erta in es s o ud ure s, p ar e x em ple c elle d u d éte rm in ant e t d u s u b sta ntif , s o nt a p pelé es a g glu tin atio ns* . so ule tin D ia le cte b asq ue d e l a S oule ( F ra nce : M aulé o n). so ute nu U n e m plo i s o ute nu c o rre sp ond à u n n iv eau d 'u sa g e c ultiv é e t à u ne p ro ductio n d e d is c o urs c o ntr ô lé e, p ar r a p port à u ne no rm e*.

L 'u sa g e o u l 'e m plo i s o ute nu s 'o ppose a u s p onta né q ui e st s o uv ent f a m il ie r* ; il p eut ê tr e n eutr e o u m arq ué*, c o rre sp ond p lu s so uv ent a u r e g is tr e é crit q u'à l 'o ra l ( m ais l 'o ra l s o ute nu e st b ie n r e p ré se nté d ans l e f o nctio nnem ent d e l a l a ng ue). sp é cia lis a tio n 1. L ors q u'u n é lé m ent d u l e x iq ue : m ot, s y nta g m e f ig é, l o cutio n, s 'a p pliq ue d e m aniè re f ré q uente à u ne c la sse d'o bje ts p lu s r e str e in te , d ans u n d om ain e p ré cis é e t a v ec u n s e ns p lu s p artic ulie r q ue p ré céd em ment, o n d it q u'i l s 'e st sp écia lis é . « E m plo i sp écia l » , « s e ns sp écia l » e t « f a it d e s 'e m plo yer sp écia le m ent » ( a b ré g é e n sp écia lt d ans l e s d ic tio nnair e s) s o nt d es ex pre ssio ns q ui d ésig nent u n p héno m ène s é m antiq ue e x tr ê m em ent f ré q uent.

L e c ham p d 'a p plic atio n d 'u n m ot e st p lu s o u m oin s l a rg e, plu s o u m oin s g énéra l; l o rs q u'i l s e r e str e in t, s o n e x te nsio n l o g iq ue d im in ue ( il d ésig ne m oin s d 'o bje ts ) e t l a r ic hesse d e s o n s e ns. »

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