Devoir de Philosophie

Analyse de « Théorie de la justice », JOHN RAWLS (fiche de lecture)

Publié le 19/08/2012

Extrait du document

justice
La seconde provient de la logique sacrificielle à laquelle la théorie de la justice est opposée. Cependant, dans une « situation sacrificielle «, la théorie de la justice selon ses principes va admettre alors qu’il faut effectivement bien sacrifier les libertés d’une personne. En prenant le cas de Raymond Aubrac, au temps de « l’épuration « après la Libération, celui-ci poussé par les citoyens qui menacèrent la vie d’une 50aine d’hommes, a dû condamner à mort un homme pour sauvegarder l’égalité des libertés. En d’autres termes, en cas d’unanimité, la logique sacrificielle rejaillit de la théorie de la justice. Egalement on retrouve cette logique, dans le livre « le choix de Sophie «, la mère devant faire un choix entre l’enfant qui vivra et celui qui mourra. Pour l’utilitarisme auquel Rawls tente de s’éloigner, il faut choisir quelqu’un afin de sauver le plus grand nombre. Avec les principes de la théorie de la justice, la mère ne pourrait choisir et laissera mourir ses deux enfants.  Au final, les limites de la théorie de la justice se forment par une connivence avec l’utilitarisme et ses conceptions beaucoup trop hypothétiques.

justice

« pas à attaquer la position originelle la jugeant trop anhistorique et hypothétique. De plus les participants, même couvert par le voile de l’ignorance sont toujours soumis à l’envie, notamment, celle d’être plus riches et moins égaux, plutôt qued’être plus pauvres et moins inégaux.Sandel se demandera même si le lien social dans ce calcul de justice n’enlève pas toute possibilité de communauté humaine transformé alors en une communautéd’étranger.Par la suite, Sen, reprochera à Rawls son indifférence à la réalité puisque les individus ne désirent pas forcément tous les mêmes biens premiers. La seconde provient de la logique sacrificielle à laquelle la théorie de la justice est opposée.

Cependant, dans une « situation sacrificielle », la théorie de la justiceselon ses principes va admettre alors qu’il faut effectivement bien sacrifier les libertés d’une personne.

En prenant le cas de Raymond Aubrac, au temps de« l’épuration » après la Libération, celui-ci poussé par les citoyens qui menacèrent la vie d’une 50aine d’hommes, a dû condamner à mort un homme poursauvegarder l’égalité des libertés.En d’autres termes, en cas d’unanimité, la logique sacrificielle rejaillit de la théorie de la justice.Egalement on retrouve cette logique, dans le livre « le choix de Sophie », la mère devant faire un choix entre l’enfant qui vivra et celui qui mourra.

Pourl’utilitarisme auquel Rawls tente de s’éloigner, il faut choisir quelqu’un afin de sauver le plus grand nombre.

Avec les principes de la théorie de la justice, la mère nepourrait choisir et laissera mourir ses deux enfants. Au final, les limites de la théorie de la justice se forment par une connivence avec l’utilitarisme et ses conceptions beaucoup trop hypothétiques. Conclusion Pour conclure, nous pouvons dire que la justice doit faire partie intégrante de l’économie et de la politique.

Elle est au centre des décisions des gouvernements et desacteurs de la vie économique car c’est celle qui rend les actes bons pour la société Puis nous devons relativiser la théorie de la justice de Rawls car elle a émergé dans un contexte particulier, celui de la bataille pour les droits civiques, des élans dedécolonisation en Afrique ou encore des contestations dans les pays de l’est.

Ce contexte historique met au premier plan la dimension de la justice dans les débatspolitiques et économiques Enfin nous pouvons finir en disant que la théorie de la justice de Rawls ne peut se définir en tant que telle comme théorie économique mais qu’elle doit servir desupport pour les décisions politiques et économiques des acteurs décisionnels afin de rendre la société et son mode de fonctionnement vers un système le plus justepossible.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles