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ARNOTHY J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

Publié le 28/02/2011

Extrait du document

Christine Arnothy, née à Budapest d'une famille francophile (elle a appris le hongrois et le français simultanément), a été projetée dès sa plus tendre enfance dans l'Histoire.    Elle a survécu au siège de Budapest (1944-1945) : pendant deux mois la ville était livrée à un gigantesque duel, occupée par les Allemands et assiégée par les Russes, chaque armée voulant y prouver sa supériorité. Christine remplissait d'une écriture encore enfantine ses cahiers d'écolière dans la cave. Elle écrivait à la lueur d'un lacet trempé dans du saindoux. Ces cahiers sont la base de ce récit considéré par les universitaires du monde entier comme un document humain et historique.   

« 1956. Reprise en main brutale.

170 000 Hongrois émigrent.

Christine Arnothy se trouve déjà installée à Paris lorsque lesévénements de 1956 éclatent en Hongrie.

Après le grand choc de 1956, la Hongrie voit peu à peu son destins'améliorer.

Actuellement, la Hongrie est le pays de l'Est le plus prospère, le plus libre.

Des savants, des artistes, descinéastes partiri-pent tout aussi bien à la vie française qu'occidentale.

La Hongrie est un pays qui a donnénaissance à plusieurs prix Nobel.

Les savants hongrois, même s'ils portent les couleurs d'autres pays que le leur, ontune réputation mondiale. 2.

L'œuvre : architecture, mouvements, personnages Constitué de treize séquences sans numérotation ni titres, ce récit s'articule néanmoins en trois parties : 1 à 9 (pp.

9 à 70) : le siège. 10 et 11 (pp.

71 à 87) : les derniers jours à Budapest et le départ pour la maison de campagne, près du lac Balaton. 12 et 13 (pp.

88 à 122) : la fuite en Autriche. Ainsi apparaît un équilibre quantitatif entre le ((journal du siège » (une soixantaine de pages) et la suite du récit(une cinquantaine de pages).

Une ellipse de trois ans, indiquée p.

88 (au 12e chapitre), permet de dater, du début àla fin, les événements rapportés : de 1945 (Christine a quinze ans lorsque Budapest tombe, après un siège de deuxmois, le 13 février) à 1948 (elle en a donc dix-huit lorsqu'elle arrive à Vienne).Analyse du récit 1.

«Journal du siège» (pp.

9 à 70) 1.

(pp.

9 à 16).

Dans la cave, 2.

(pp.

17 à 23).

Une journée particulière. 3.

(pp.

24 à 34).

La situation s'aggrave. 4.

(pp.

35 à 42).

L'eau manque ! 5.

(pp.

43 à 47).

Une messe dans la cave. 6.

(pp.

48 à 52).

La mort de Pista. 7.

(pp.

53 à 60).

Une journée terrible. 8.

(pp.

61 à 66).

Les dernières heures du siège. 9.

(pp.

67 à 70).

Budapest «libéré». 2.

Les derniers jours à Budapest.

Le départ (pp.

71 à 87) 10.

(pp.

71 à 74).

Les Russes dans Budapest. 11.

(pp.

15 à.

87).

Les derniers jours à Budapest. 3.

La fuite en Autriche (pp.

88 à 122) 12.

(pp.

88 à 106).

Trois ans après...

Il faut quitter le pays pour échapper aux persécutions politiques. 13.

(pp.

107 à 122).

Le passage de la frontière et l'arrivée à Vienne. Les personnages 1.

Ceux qui ont une histoire Pista La première phrase lui est consacrée : « L'arrivée de Pista, ce soir-là, nous apparut comme une délivrance.

» Soldatperdu ou déserteur, il se présente ainsi : « Istvan Nagy.

De Pusztaberény, comté de Somogy » (p.

15).

C'est toutce que l'on saura de lui.

Il est aussitôt adopté (p.

15).

Il sera tout au long des six premiers chapitres l'hommeprovidentiel, une sorte de « Père Noël » (p.

20), aux yeux de Christine, « héros éclatant...

comme le comte deMonte-Cristo» (p.

21).. »

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