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Commentaire acte III scène 15 le mariage de Figaro

Publié le 12/04/2013

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Commentaire acte III scène 15 du Mariage de Figaro : Nous verrons que cette scène n'est pas qu'un simple procès tout d'abord par la présence de différents types de comique puis en montrant la satire de la justice qui est faite lors de ce procès. Pour commencer, nous remarquons un comique de caractère dans cette scène avec le juge Brid'oison qui bégaie tout au long du texte « A-anonyme « (v.356), « I-il faut voir « (v. 382), « Qu'oppo... qu'oppo-sez-vous à cette lecture « (v. 396)... etc : le juge ne sait pas parler alors que c'est son métier. Il y a également dans ce texte un comique de mots. Tout d'abord le nom de Marceline « Verte-Allure « donne à Marceline une certaine jeunesse ; or elle est vieille. Il s'agit donc d'une antiphase. Ensuite Brid'oison croit que Figaro s'appelle « anonyme Figaro « (v.356) alors que Figaro lui a dit que le procès devait être anonyme et non qu'il s'appelait anonyme. Ensuite, les thermes « conjonction copulative « (v.411) et « conjon...
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« Ba r t ho lo « la conjonc t ion copu la t ive E T qu i l ie les memb res cor ré la t i fs de l a ph rase » (v.411), « jama is cause p l us i n té ressan te ne f u t soum ise au j ugemen t de la cou r » (v.393).

De p l us cer ta i ns a rgumen ts employés pa r Ba r t holo son t i mpe r t i nen t et non r ien à fa i re dans le p rocès « depu is A lexand re le Grand, qu i p rom i t ma r iage à la bel le T ha lest r is » (v.394).

F iga ro l u i fa i t d’a i l leu rs rema rque r qu’i l est t rop p ré ten t ieux « qu’ i l s’avise de par le r l a t i n, j’y suis g rec » (v.417).

Beauma rchais se ser t égalemen t de F iga ro pou r cr i t ique r ouve r temen t le sta t u t d’avocat : « L ' usage, maî t re Doub le-M a i n, est souven t u n abus.

Le cl ien t u n peu i ns t r u i t sai t tou jou rs m ieux sa cause que cer ta i ns avocats, suan t à f ro id, cr ian t à t ue-tê te, et conna issan t tou t, ho rs le fa i t, s'emba r rassen t aussi peu de r u i ne r le p la ideu r que d'ennuye r l 'aud i to i re et d'endo r m i r messieu rs » (v.370), « cra ignan t l 'empo r temen t des p la ideu rs, les t r i b u naux on t to lé ré qu'on appelâ t des t ie rs, i ls n'on t pas en tendu que ces défenseu rs modérés deviend ra ien t i mpu némen t des i nsolen ts p r i v i légiés.

C'est dégrader le p l us noble i ns t i t u t.

» (v.455). F i na lemen t, Beauma rchais cr i t iq ue égalemen t le sta t u t de j uge dans sa p ièce.

Doub le- Ma i n est sû r de l u i alo rs qu’ i l ne sai t pas l i re cor rectemen t, ce qu i le rend r i d icu le « E.

e.

e.

Damoisel le e.

e.

e.

de Ver te-A l l u re e.

e.

e.

» (v.406).

Le j uge quan t à l u i bégaie (comme nous l’avons vu p récédemmen t) ce qu i le rend égalemen t r i d icu le car cela est p l u tô t pa radoxa l pou r quelqu’un qu i doi t fa i re p reuve d’éloquence.

E nsu i te, le fa i t que le j uge d ise « U n pâ-â té? je sais ce que c'est.

» (v.410) mon t re qu’ i l a l’hab i t ude d’en voir, ce qu i sign i f ie que les p reuves de l’époque éta ien t t rès souven t fa lsi f iés.

Le j uge sais donc t rès bien que le p rocès est t r uq ué ma is étan t soum is au Com te, i l ne p ro teste pas et ne fa is qu’app l ique r le sor t que le Com te veu t fa i re subi r à F iga ro.

Beauma rcha is cr i t iq ue ai nsi la fo r te cor r up t ion et soum ission des j uges de l’époque.

Ma rcel i ne fa i t d’ai l leu rs al l us ion à cet te cor r up t ion « On a cor rompu le g rand j uge » (v.462).

Doub le-M a i n quan t à l u i cumu le deux fonct ions : cel le de g ref f ie r et cel le de secré ta i re du j uge.

Beauma rcha is dénonce donc le cumu l des fonct ions avec Doub le-M a i n.

Beauma rcha is cr i t iq ue aussi le mode de rec r u temen t des j uges de l’époque à t ravers le personnage de M a rcel i ne « C'est u n g rand abus que de les vend re » (scène 12 v.289) car l’accès à cet te p rofession ne dépend pas de la compé tence ma is de la possib i l i té d’acheter u ne cha rge.

Le pouvoi r appa r tena i t donc aux p l us r iches.

Beauma rcha is me t cet te i n j us t ice en évidence avec B r i d’oison « on fera i t m ieux de [...] les donne r pou r r ien » (scène 12 v.290), rendan t B r i d’oison encore p l us r i d icu le. Cet te scène est donc u ne vé r i tab le sat i re de l a j us t ice, qu i est dans cet te scène mon t rée comme r i d icu le, cor rompue, i nef f icace et désorgan isée.. »

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