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La conscience

Publié le 04/01/2012

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LA CONSCIENCE

I – LA CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE

On distingue deux sortes de conscience psychologique :

a)       La conscience spontanée

 

(On suppose que c’est la conscience qu’on les animaux)                                                                                                                              Elle est celle qui accompagne toutes les pensées et c’est par elle que pensées et actes sont simplement vécus par les personnes. Ex. : Lorsque je lis, ma conscience est simplement conscience-qui-lit.

b)       La conscience réfléchie

 

(Chez les êtres humains)                                                                                                                                                                                    Cette conscience se penche sur ce qu’elle éprouve spontanément et l’examine en utilisant des connaissances, des souvenirs.                   - Le philosophe Alain analyse ainsi cette démarche : « Celui qui agit avec vitesse et sûreté ne se pose pas de question ; il n’en a pas le temps. […] Il manque aussi de cet examen contemplatif qui fait qu’on dit : « Je sais que je sais ; je sais que je désire ; je sais que je veux ». Pour prendre conscience, il faut se diviser soi-même »       

 C’est grâce à la conscience réfléchie qu’une personne se sait elle-même comme consciente, c’est-à-dire être consciente d’être consciente. (= la conscience de soi)

 

  1. Le dédoublement réflexif

La distance entre le sujet et l’objet ; Nous sommes à la fois celui qui observe et celui qui est observé quand nous prenons conscience de ce que nous pensons (le  sujet peut observer ainsi ses propres idées, et aussi les juger pour bien percevoir si ce sont des idées justes/fausses ou des imaginations)

 

  1. La notion de représentation

Nous interposons entres nous-mêmes et le monde toute représentations : quelles soient vraies ou fausses : tous nos comportements sont modifiées par les idées que l’on se fait, mais nous avons la capacité de transformer nos représentations.                           Ex. : L’Humanité au fil des siècles à réussi à mieux connaître les phénomènes de la nature : c’est le progrès des connaissances - scientifiques.                                                                                                                                                                                                  Nos représentations peuvent êtres soit :                                                                                                                                                                     - Objectives = c’est l’ambition des sciences nous utilisons notre raison, notre rationalité pour construire des représentations conforme au réel.                                                                                                                                                                                                                   - Subjectives = qui ne sont pas partageables par tous les esprits, chaque sujet est différent des autres, il peut donc se faire ses propres opinions, imaginations.

 

  1. La notion de temporalité                  

Seul les êtres conscient se rendent comptent que le temps passe, qu’ils vieillissent. Nous faisons des projet ; nous sommes capables de nous souvenir de nous-mêmes de notre histoire. Notre mémoire est liée à notre conscience. Bergson (19-20°s.) « Conscience signifie d’abord mémoire ».

 

  1. La notion de transcendance (contraire : immanence), Les relations entres l’esprit et le corps.

Immanence : ce qui est dedans, qui ne peut être séparé.                                                                                                                                 ↘ La conscience est immanente du corps. Spinoza (17°) fait l’unité des ces deux substance en une seule « L’âme est l’idée du corps ». Ex. : Il y a des maladies qui débutent par des souffrances morales et qui suit par des souffrances physiques (maladie psychosomatique).

Transcendance : quelque chose qui serait séparé.                                                                                                                                       ↘La conscience est transcendance du corps, ici  la conscience se pense distincte du corps, elle n’a pas besoin de ce support matériel pour exister (le cerveau) on veut dire qu’on ne comprendra pas ce qu’est la conscience en disséquant un cerveau. Selon Descartes le corps et la conscience sont deux substances distinctes. Ex. : Le corps vieillit mais on reste soi-même.

  1. Le sujet

Le « Je » est incésissable, il fait l’unité de toutes nos représentation.                                                   

Chez Descartes, le sujet « Je » est une notion métaphysique, c’est l’affirmation d’un point de vue sur le monde impossible à remettre en doute comme si tout le reste du monde était que fiction, comme dans les rêves.

Chez Kant, reprend le sujet au sens métaphysique mais il ajoute une dimension morale. Le sujet pour Kant est un sujet de droit qui a le droit au respect des autres.

 

II- LA CONSCIENCE MORALE  

 

Selon Alain, la conscience morale et psychologique sont identiques car «  la conscience est toujours implicitement morale ; et l’immoralité consiste toujours à ne point vouloir penser qu’on pense, et à ajourner le jugement intérieur. On nomme bien inconscient ceux sui ne se pose pas de question à eux mêmes.

 

a)       La conscience morale, fait primitif

 

Nous pouvons éprouver en nous la présence d’une sorte de juge dans les expériences comme celles de la mauvaise conscience, du remords ou de la satisfaction intérieur (le sentiment de ne rien avoir à se reprocher). La conscience morale est cette voix qui oblige ou interdit. Rousseau interprète la présence en nous de cette conscience comme celle d’un principe inné de justice et de vertu. Cet instinct est indépendant de la raison : « Nous pouvons êtres hommes sans être savant » ?. La raison doit être guidée par ce sentiment innée et elle ne doit que le développer.

 

b)       La conscience, fait dérivé

 

D’autres philosophes font en revanche de la conscience un fait dérivé. Selon Kant, c’est la raison qui est la vraie source de la conscience morale.

Selon le sociologue Emile Durkheim, c’est la société qui produit notre conscience morale, laquelle n’est en rien inn

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