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Dissertation sur la liberté

Publié le 04/10/2012

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La liberté Mon texte portera sur l'analyse d'une citation sur le thème de la liberté. Cette citation est tiré de l'ouvrage philosopique « L'Unique et sa propriété « publié en 1845 et écrit par le philosophe allemand Max Stirner. Mon analyse s'articulera en 3 parties. La première portant sur la liberté absolue, la seconde sur la liberté de volonté et la dernière sur la liberté partielle. «  La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté. « Cette citation de Max Stirner met en évidence que la liberté est un tout et qu'il n'est pas possible de l'avoir par morceaux. La liberté s'obtient donc completement ou ne s'obtient pas du tout du fait de son caractère indivisible. Il n'est donc pas possible d'être a moitié libre vu « qu' un morceau de liberté n'est pas la liberté. « Cette idée sous entend donc le fait qu'il est possible d'être completement libre sans aucunes contraintes ni aucuns obstacles à cette liberté. C'est vrai que par définition la liberté est le fait de pouvoir faire ce que l'on veut, de la manière que l'on veut sans aucunes contraintes. Mais cette liberté là existe-t-elle vraiment ? ( cette liberté absolue ?) Je ne pense pas car s'il n'y a pas de limites à la liberté de chacuns, personne ne serait vraiment libre car ce sont ces limites qui permettent à la liberté de chacuns d'exister et de cohabiter. Sans ces contraintes, comme par exemple les lois, la liberté des uns piétinnerait sur la liber...

« Les lois ne déterminent qu’une partie de ce qui est possible de faire ou de ne pas faire.

Par exemple, aucune loi ne m’oblige à choisir entre manger du chocolat ou manger un fruit, par conséquent je suis donc libre de choisir ce qui me plait et donc, malgrés ces lois, de garder une partie de ma liberté.

Cette liberté là s’appelle la liberté de volonté.

Mais une autre question se pose alors : Suis-je vraiment libre de choisir ce que je veux ? Ne suis-je pas prisonnier de ma volonté ? Prenons le problème depuis le début.

Pour choisir quelque chose, je dois faire un choix et pour faire ce choix, je vais me référer à ma volonté.

Or par quoi est influencé ma volonté ? Par mes opinions.

Et qu’est-ce qui influence mes opinions ? Ce sont les autres. Dans ce cas, ma volonté ne m’est jamais vraiment propre vu qu’elle est en partie influencé par les autres et ce qui fait que mes prises de décisions ne seront jamais totalement libre.

Comte- Sponville écrit alors : « Comment ne pourrait-on ne pas vouloir ce que l’on veut ou vouloir autre chose ? » Simplement par le fait que ce que l’on veut n’émanne pas que de nous mais également de toute l’influence extérieure qui nous entourre. De plus, chaque choix que l’on fait reste soumis à la personne que nous sommes, c’est à dire que toutes les décisions que je vais prendre vont être déterminées par ce « moi » originel.

Or à aucun moment j’ai choisi d’être ce que je suis.

Ce « moi » est prédertminé par mes parents qui se sont mutuellement choisis par amour et qui m’ont transmis leur gênes.

Par conséquent, je n’ai pas choisi ce que je suis.

J’ai été influencé par le choix de mes parents qui à fait que je suis comme je suis.

C’est justement la direction dans laquelle va Sartre lorsqu’il dit que « l’existence précède l’essence ».

Sa vision de la liberté est de pouvoir « se détérminé soi- même sans être déterminé par rien.

» comme le définit Marcel Conche.

Ceci se nomme le libre arbitre. Pour Sartre, il faudrait pourvoir se choisir soi-même.

C’est ce qu’il appelle « la liberté originel ».

C’est le choix de ce « moi » originel qui précède tous les choix et qui va influencer tous les autres choix futurs.

D’après moi, ce choix ne peut pas exister car ce determiné soi- même serait se donner le pouvoir de se créer ce qui va en contradiction avec l’existence de Dieu ou qui placerait l’homme sur un pied d’égalité avec Dieu.

Ce concepte pose également un autre problème.

Il s’opposerait à la loi de la nature sur la reproduction de l’homme.

Comme le dit Sartre : « Le concepte de liberté renfermait l’exigence d’une autonomie absolue, qu’un acte libre était une production absolument neuve dont le germe ne pouvait être contenu dans un état antérieur du monde.

» Si la possibilité de faire ce choix de se déterminé soi-même existerait, il présupposerait qu’il n’y aurait aucun. »

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