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Ethique stoïcienne

Publié le 28/07/2012

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Loin de cette austérité souvent stigmatisée, l'éthique stoïcienne n'a pas cette gravité qu'on a trop souvent voulu lui prêter. En premier lieu, les stoïciens ne sont pas dupes de la figure du sage dont ils dessinent avant tout les contours théoriques : « Montre-moi donc un stoïcien, je n'en demande qu'un. Un stoïcien, c'est-à-dire un homme qui, dans la maladie, se trouve heureux, qui, dans le danger, se trouve heureux, qui, mourant, se trouve heureux, qui, méprisé et calomnié, se trouve heureux ! Si tu ne peux me montrer ce stoïcien parfait et achevé, au moins montre m'en un qui commence à l'être. Ne frustre point un vieillard comme moi de ce grand spectacle, dont j'avoue que je n'ai encore pu jouir. « Épictète, Entretiens, II, 49 Commencer à être sage, c'est tendre à la sagesse comme à un idéal ; cet idéal est l'horizon du progrès personnel vers toujours plus d'indépendance et de sérénité. Le stoïcisme, qui culmine dans l'éthique, est d'abord une philosophie de la libération, de la confiance au destin, une philosophie du bonheur, un bonheur dont nous sommes les seuls responsables.

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