Devoir de Philosophie

L'ETUDE DE L'ETRE - La philosophie aristotélicienne.

Publié le 06/09/2009

Extrait du document

philosophie

Nous allons étudier l'étude de l'être dans la philosophie aristotélicienne. Dans un premier temps, nous analyserons les catégories du penseur et les implications possibles dans le langage en développant les questions inhérentes à la problématique de la prédication. Nous en dégagerons en second lieu les implications ontologiques dans le système philosophique d'Aristote et enfin, dans une dernière partie, nous poserons relativement à notre étude le statut de la vérité au sens aristotélicien.

philosophie

« ETUDE DE L'ETRE, DEUXIEME PARTIE Introduction Nous allons étudier l'être, concept philosophique, nous en verrons la consistance et les conséquences au niveau dela problématique de la connaissance.

De cette question ontologique, nous nous pencherons sur la nature de l'étanten tant qu'étant.

Dans un premier temps nous tenterons d'élucider la question de l'être et en second lieu, lesconcepts inhérents à cette problématique comme les catégories, la substance selon Aristote en particulier dans sonopposition avec Platon.

La question de l'être Quelle est la véritable nature ontologique de l'étant en tant qu'étant? Cette question universelle se subdivise en unequestion universelle.

Pour tout étant il faut se demander en quoi consiste son être, c'est la question primordiale.Quel est le principe premier, la première cause de l'étant? Le primordial et l'universel se refaçonnent dans lamétaphysique aristotélicienne.

En quoi consiste l'être de chaque étant? En sa matière, sa consistance? La réponsed'Aristote n'est pas de reconnaître que l'être consiste dans la matière, mais dans son « visage »au sens de sonaspect dans son idée.

En tout être, être est la matière mais en chaque homme, son être consiste dans son idée,dans sa participation à l'idée, on retrouve ce point de vue chez Platon.

L'être en lui est matière, l'être de la statueest son épaisseur matérielle.

La matière est la réponse à la question ontologique.

La statue tire son être de la formepour Aristote et secondairement cela peut être une statue d'airain.

Mais c'est d'abord de sa forme.

L'être est pensécomme forme.

A partir des objets et des techniques, il y a deux problèmes.

Les physiologues selon Aristote n'ontreconnu que les causes matérielles, les platoniciens font consister l'être dans la forme, c'est la théorie ontologiquedes idées.

Ce qui domine en Socrate, c'est son humanité.

Aristote retient qu'il n'y a pas d'idées séparées.

Tout ceque je veux savoir scientifiquement de l'homme Socrate, ne tient pas à son individualité mais à son essence et à sonhumanité il s'agit de déduire un certain nombre de prédicats pour poser son humanité.

Nous avons la mêmeformulation chez Platon au niveau d la science car il n'y a pas de science du singulier mais de l'universel.

Il envisagele singulier en tant que domine en lui l'universel.

Pour Aristote, il n'y a pas de science de l'individuel; le physicienconnaît les quatre causes, c'est pourquoi elle est une philosophie seconde.

Les causes sont les suivantes, la causematérielle, formelle, efficiente et finale.

Pour résumer si nous prenons l'exemple du sculpteur, il faut une statue, ilinscrit une forme, celle de la statue pour en retirer la gloire, c'est la cause finale.

La physique aristotéliciennereconnaît les quatre causes.

L'ensemble des étants par nature est un certain genre d'être.

Mais dans la nature ontrouve la qualité et la quantité.

Mais la physique n'est pas un sens de l'être, les catégories le sont.

Nous pouvonsnous poser la question de savoir quel est le rapport entre la physique comme négation de l'être avec les sens del'être, les catégories.

Le rapport n'est pas le mouvement, le changement, on a une structure selon laquelle on a desespèces du devenir qui correspondent à l'être selon la substance, la génération, la corruption, la quantité, le lieuetc.

pour Aristote, la multiplicité, le sens de l'être est en même temps, une multiplicité du sens, du changementselon le lieu, la quantité, la qualité etc.

dans la nature on a cette multiplicité.

La nature est différente du monde.

lemonde est une totalité, il se comprend par l'ensemble de toutes les causes et des phénomènes, c'est un tout dephénomènes, or la nature n'est pas une totalité de choses, elle est le principe interne de mouvement, le fait pourchaque chose d'avoir un principe interne de mouvement et de repos.

C'est le principe de l'intériorité de mouvement ou de repos pour chaque chose.

La totalité des étants par nature constitue un monde; mais la nature n'est pas unetotalité des étants rencontrés, ni un étant, ni une chose mais le principe principiel.

La nature a un sens ontologiquemais elle est une réponse à une question ontologique.

Elle est le principe interne de mouvement et de repos, elle esten ce sens la réponse à cette question ontologique.

Par conséquent, l'être consiste dans la nature, elle est soumiseà la multiplicité.

La réponse ontologique n'est plus matérielle, par opposition aux physiologues ni formellecontrairement à Platon mais complexe, la conquête de la nature est une réponse à notre question, c'est l'intériorité,la spontanéité du principe de mouvement et de repos, l'homme se reproduit donc de lui-même, par opposition à l'artpar exemple.

Dans sa formulation la plus simple et la plus générale, nous dirons que la nature est intériorité du principe paropposition à l'art, ce n'est pas le bronze qui se fait statue, il ne se fabrique pas lui-même, dans l'ordre de la natureles arbres se reproduisent seuls, et l'homme engendre l'homme, c'est donc cela le principe d ‘engendrement intérieur.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles