Devoir de Philosophie

La gestion de la pauvreté en France au XVIIIe siècle

Publié le 17/06/2012

Extrait du document

A) La mise au travail par la contrainte : un bilan synonyme d’enfermement pour les pauvres :  Nous pouvons remarquer que les pauvres ne sont pas tolérés dans la France d’ancien régime, ils sont donc enfermés et/ou obligés à travailler. Nous pouvons le voir dans le tableau des peines portées contre les mendiants, car la peine de l’hôpital qui signifiait lieux d’enfermement des asociaux revient très souvent (1661, 1685, 1699, 1709…). L’hôpital avait pour objectif de mettre au travail les mendiants et de « sauver les âme« .  Aux lignes 1 et 2 de la déclaration royale du 18 juillet 1724 nous observons que les mendiants valides sont dans l’obligation de trouver un travail, la ligne 4 complète en disant qu’ils ont quinze jours pour en trouver. Cette déclaration fait une proposition pour ceux qui n’en aurait pas trouvé, on peut le voir aux lignes 11.12.13 et 14, c’est ainsi que les mendiant valides ne peuvent pas prendre comme prétexte qu’ils n’ont pas trouvés de travail pour rester mendiant, ils doivent s’engager dans les hôpitaux. C’est présenté comme une proposition alors qu’en fait c’est une obligation, ils seront enfermés s’ils sont encore mendiants après le délai, comme on peut le voir aux lignes 20.21.22 et 23. De plus ils n’ont pas la permission de partir sans l’accord d’un sergent (L 16).

« Nous voyons donc qu'il n'y avait aucune tolérance envers les mendiants récidivistes, il y avait un enfermement à chaque fois.

Les peines sont de plus en pluslourdes s'ils sont repris plusieurs fois.

Jusqu'à trois arrestations il s'agissait d'un châtiment domestique c'est-à-dire, les hôpitaux, prison suivis du fouet, mais àpartir de la troisième arrestation le fouet était affligé en place publique.

Lors de la cinquième c'était la galère à perpétuité pour les hommes et l'hôpital àperpétuité pour les femmes. Nous venons donc de voir que la France d'ancien régime ne tolérait aucunement les pauvres mendiants.

Ils étaient enfermés, cachés et obligés de travailler.

Ilsn'avaient de plus aucunement droit à l'erreur car s'ils étaient repris entrain de mendier la peine qui leur était affligée devenait de plus en plus importante.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles