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Global Positioning System [GPS] - transports.

Publié le 26/04/2013

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« 6 APPLICATIONS FUTURES Le GPS est déjà utilisé aux États-Unis pour la navigation aérienne, ce qui n’est pas encore le cas en Europe pour des raisons de garantie de services et d’indépendance vis-à-vis du système américain en situation de monopole.

Cependant, la mise en service en 2005 du système européen EGNOS (European Geostationary Navigation Overlay Service), conçu par l’Agence spatiale européenne (ESA), la Commission européenne et Eurocontrol (organisation européenne chargée de la sécurité de la navigation aérienne) et permettant d’affiner les données des systèmes de navigation par satellite américain (GPS) et russe (Glonass), marque la première étape de l’émancipation de l’Europe en matière de navigation par satellite.

La seconde étape est en marche : il s’agit de la mise en service en 2008 du système européen de navigation par satellite Galileo.

Les avantages de ce que les Anglo-Saxons appellent le « free flight » sont immenses : la position d’un avion est connue en permanence et avec une extrême précision, même en dehors des zones couvertes par les radars.

Elle est transmise en temps réel aux centres de contrôle de la navigation aérienne, ce qui leur permet de réduire en toute sécurité la distance séparant deux avions. En raison de son prix d’installation et de son coût de fonctionnement élevés, peu de terrains disposent d’un ILS (Instrument Landing System) pour un atterrissage sous visibilité réduite.

Avec un GPS amélioré par une station terrestre, les pilotes pourront effectuer sur n’importe quel aéroport des approches de précision avec seulement 400 m de visibilité horizontale et 35 m de visibilité verticale (approche en catégorie I).

L’approche en catégorie III, avec une visibilité verticale nulle, est déjà envisagée par les experts. 7 GALILEO : LE CONCURRENT EUROPÉEN L’Europe, soucieuse de son indépendance, a décidé en mars 2002 d’engager le développement de son propre système de navigation par satellite, appelé Galileo.

Conçu pour des besoins civils, Galileo vient en complément du GPS américain et de son équivalent russe Glonass, tous deux d’origine militaire.

Le système Galileo, développé et financé conjointement par l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Union européenne (UE), devrait être opérationnel en 2008.

Le premier satellite expérimental du programme Galileo, baptisé Giove-A (acronyme de Galileo In Orbit Validation Element), a été placé en orbite en décembre 2005 pour démontrer la capacité du système européen à émettre des signaux GPS de précision supérieure à celle de ses concurrents. Basé sur le même principe de fonctionnement que ses concurrents, il utilisera les signaux radio émis par une constellation de 30 satellites équipés d’horloges atomiques, positionnés sur trois orbites terrestres de 23 616 km d’altitude, circulaires et inclinées de 56° par rapport à l’équateur terrestre pour assurer la meilleure couverture possible de la planète.

La gestion du système de navigation et le suivi du fonctionnement des satellites seront assurés par deux centres de contrôle Galileo (GCC) installés en Europe. Par ailleurs, la construction et l’exploitation du système européen de radionavigation sont assurées conjointement par les consortiums iNavSat (composé des groupes EADS, Thales et Inmarsat) et Eurely (qui comprend les groupes Alcatel, Finmeccanica, AENA et Hispasat). Les applications de Galileo, complémentaires et redondantes avec celles du GPS américain, concerneront de multiples secteurs : les transports (circulations routière, ferroviaire, maritime, aérienne), le monde financier (synchronisation des transmissions de données entre banques), l’exploration minière, les télécommunications, etc.

Toutefois, contrairement à son rival américain, le système Galileo restera exclusivement à usage civil. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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