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Qu'est-ce que l'histoire nous apprend sur la nature humaine? ?

Publié le 17/02/2004

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histoire

Lorsqu'on voit, au-delà de la diversité des époques et des civilisations, la récurrence d'événements similaires au cours de l'histoire, on peut penser comme Hume que cette dernière, au lieu de nous montrer une variété, nous renseigne avant tout sur « les principes constants et universels de la nature humaine «. Mais quels principes l'histoire nous révèle-t-elle? En suivant les indications de Hume, nous envisagerons les principes qui intéressent le « philosophe politique « puis le « philosophe moral «, avant de nous demander si ces principes ne recouvrent pas un réel changement.  

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« autosuffisant : il n'est qu'une partie d'un tout : la cité, comme la mai est partie du corps.

Pas plus que la mainn'existe réellement sans le corps, l'individu humain n'existe sans la cité.

C'est d'elle qu'il reçoit son humanité,son développement, son statut moral. « Mais l'homme qui est dans l'incapacité d'être membre d'une communauté, ou qui n'en éprouve nullement lebesoin, parce qu'il se suffit à lui-même, ne fait en rien partie de la cité et par conséquent est ou une brute, ouun dieu » Ne pas appartenir à la « polis », lei d'humanité, c'est être soit infra-humain, soit supra-humain. L'exposé d'Aristote reprend la conception classique de la cité au sens grec.

La cité n'est pas un Etat (formebarbare pour les Grecs), elle n'est pas liée à un territoire (comme aujourd'hui où la citoyenneté se définitd'abord par référence au sol, à la « patrie »).

La cité est une communauté d'hommes, vivant sous les mêmes mois et adorant les mêmes dieux.

L'idéal grec est celui d'un groupe d'hommes pouvant tous se connaîtrepersonnellement.

L'idéal politique est donc celui d'une communauté d'hommes libres (non asservis par le travailet les nécessités vitales, disposant de loisirs) et unis par la « philia ». Quand les contemporains parlent « d'animal social », ou quand Marx déclare que l'homme est « animal politique », ce ‘est pas au même sens que les Grecs.

La polis n'est pas une communauté économique, au contraire : elle naît quand on peut s'affranchir de la contrainte économique et disposer de loisirs.

Ainsi lesesclaves ne sont-ils pas citoyens, ainsi le statut des artisans est-il difficile (Aristote dit qu'ils sont en« esclavage limité »).

Le travail est ressenti comme une nécessité (vitale, économique) et la « polis » est un lieu de liberté. Enfin Aristote polémique avec Platon. Pour ce dernier, les liens d'autorité sont les mêmes pour le chef de famille, le chef politique, le maître d'esclaves.

Ces types de gouvernement ne différent que par le nombred'individus sur lesquels ils s'exercent.

Or, Aristote restitue des différences, selon que l'autorité s'exerce sur unêtre déficient, comme est censé l'être l'esclave, des êtres libres mais inférieurs comme le seraient la femme etl'enfant, ou encore entre égaux, ce qui est le cas proprement politique. Le pouvoir politique s'exerce donc au sein d'hommes libres et égaux.

Par suite, il n'a aucune mesure avec lepouvoir paternel.

Dans une communauté politique, nul ne peut se prévaloir d'une supériorité de nature pourgouverner : ainsi chaque individu sera-t-il alternativement gouvernant et gouverné.

L'idéal de la « polis » exige que chacun puisse, en tant qu'homme libre, égal aux autres, prétendre au pouvoir pour un laps de tempsdéterminé. Les modernes renieront, en un sens, l'enseignement d'Aristote, en faisant de l'individu souverain un êtreautonome, indépendant, capable de décider pour lui-même de ses actions.

Toute la tradition politique dontnotre monde est issu rejettera l'idée que : « La cité est antérieure à chacun de nous pris individuellement. » b.

La nature de l'individu On peut ensuite observer le comportement des individus : l'attrait du pouvoir, les luttes et les alliances, lecourage des uns et la lâcheté des autres, les passions qui créent les événements, la façon dont les individusse sur-imposent aux structures collectives.

Machiavel propose de nombreux exemples psychologiques tirés del'histoire pour expliquer au Prince qu'il peut jouer sur des ressorts constants et utiliser l'histoire pour savoircomment conquérir puis conserver le pouvoir.. »

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