Devoir de Philosophie

L'Homme et son corps dans la société traditionnelle

Publié le 06/12/2011

Extrait du document

 

C'est le titre de l'exposition qui se tient actuellement au musée des Arts et traditions populaires (6 route du Mahatma Gandhi- jusqu'au 2 octobre). A travers les gestes et les peines du travail, les postures et les mouvements de la fëte, les ruptures et les souffrances de la maladie, l'exposition évoque la présence insistante du corps dans tous les secteurs de la vie traditionnelle. Il est, en effet, à la fois enraciné dans les travaux quotidiens harassants et accordé à tout l'univers, comme l'évoque « l'homme végétal «, symbole de l'exposition. C'est ce qui est suggéré à travers ossements, objets, tableaux et estampes~ dessins, films, photos et documents manuscrits.

« Sont développés ensuite les différents modes de recours et de savoirs sur le corps : médecines, her­ boristerie, et cueillette des plantes, outils et « se­ crets » des guérisseurs, religion, famille.

Le corps est ainsi l'instrument par excellence de l'accès au symbolisme.

Il est en lui-même un langa­ge ; le discours de la religion comme celui de la magie passent par lui: cœur, cheveux, mains ...

, et enfin, le corps tout entier dans les poupées d'envoû­ tement.

Il devient ainsi le centre de l'univers.

Ce thème est illustré par un programme audiovisuel qui montre comment, dans l'iconographie et la statuai­ re du Moyen Age et de la Renaissance (livres d'heures, calendriers, vies de saints, zodiaques, sculptures des cathédrales) tout comme dans les rituels de pèlerinage actuels, le rapport de l'homme avec l'univers naturel, surnaturel ou cosmique passe toujours par le corps.

A l'intérieur même de l'exposition, dans deux salles de consultation, 14 albums présentent une documentation complémentaire : photos, estampes, cartes postales, textes.

Un cycle de cinq conférences-animation sur des thèmes proches de ceux de l'exposition (le corps dans le cirque, plantes et soins du corps, le corps et la mode, le corps et l'aliment, la table, sons musi­ caux et corps) est organisé pendant la durée de l'ex­ position, conjointement avec la Société d'Ethnolo­ gie Française.

· Vendée et Vénerie Depuis le 2 juillet, et jusqu'au 25 septembre, le Musée des Deux Victoires, à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) présente une exposition consacrée à la vénerie.

Celle-ci y est considérée sous le triple aspect de source d'inspiration dans la décoration d'objets d'art, de sujets de tableaux et dessins dus à des artistes de l'ouest et d'activité développée en Vendée aux XIX• et XX• siècles.

Largement pratiquée en Europe, la vénerie a toujours été une source d'inspiration fréquemment utilisée pour la décoration d'objets qui trouvait des amateurs parmi ses adeptes.

Quelques objets pré­ sentés à l'exposition en témoignent, ainsi cette plaque émaillée à décor ~e chasse attribuée à Léo- nard Limosin (vers 1572) qui provient du LOuvre comme une boîte d'émaux polychromes due à l'or­ fèvre d'Augsbourg Johann Erhard Henglin II (1718-1720) et un curieux couronnement de terrine en argent à décor de chien et de trompe de chasse du XVIII• siècle.

De même au XIX• siècle, deux sculpteurs se sont spécialisés dans la représentation animale: Antoine LOuis Barye (1796-1873) dont on peut voir un cerf terrasse par deux lévriers et Pierre-Jules Mene (1810-1879) dont sont exposés des chevaux.

Sur le plan régional, la vénerie et le monde qui l'entoure ont fourni des thèmes fréquemment utili­ sés par les artistes des XIX• et xx• siècles (sous­ bois, chevaux, animaux).

L'exposition permet ainsi de faire connaître des œuvres d'artistes de l'Ouest, parfois méconnus.

A côté d'œuvres d'Eugène Fromentin (1820-1876) telles que des chevaux barbes et un chasseur au faucon, on peut voir une Diane de Paul Baudry (1828-1886), un portrait de Ferdinand Birotheau (1819-1892) élève comme lui de Drolling et une intéressante foire aux chiens de Georges Sartoris (1835-1920) beau-frère de Baudry et né à la Roche­ sur-Yon comme lui.

Le XIX• siècle est aussi repré­ senté par des œuvres de ,Gustave Delhumeau (1836-1911) élève de Léon Cogniet, de Henri Per­ vinquière (1823-1883), de l'artiste angevin Alexan­ dre Solde (1821-1893) dont l'œuvre figurait en bonne place à l'exposition Pèlerinage à Watteau de 1977, du cogilaçais René Herisson (1857-1940) et de Georges Laroque (1839-1932) de Saint-Jean­ d'Angély.

De ce siècle, on remarquera le portrait de M.

de Suyrot d'André Astoul (1886-1950), les portraits-charges de veneurs de LOuis Esgonniere du Thibeuf dit Let ( 1882-1962) et enfin des œuvres de quelques artistes actuels, tels qu'Aymar de Lezardiere ou Antoine de la Boulaye.

La troisième partie de l'exposition, consacrée aux équipages vendéens des XIX• et XX• siècles, évoquent les plus importants et les plus anciens et témoignent de la vitalité de la pratique de la vénerie dans le département.

Enfin, il est à noter un enregistrement inédit de sonneries de trompes de chasse par le Débuché vendéen, qui constitue l'illustration sonore de l'ex­ position.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles