F. Jacob, « Le Jeu des Possibles » : « attribuant des qualités humaines à des entités variées »
Publié le 01/08/2012
Extrait du document
Dire que nous avons des mains pour prendre et des yeux pour voir c’est recourir a une explication finaliste de cause efficiente. En fait, ici, la cause produit l’effet. Pourtant, il existe un autre type de cause : la cause finale. Selon elle, nous n’avons pas des yeux pour voir, nous voyons parce que nous avons des yeux. En d’autres termes, la fonction (dans l’exemple, on parle de la vision) ne peut pas être pensée comme première par rapport aux organes qui sont à son service (les yeux). Il y a d’abord les yeux, puis la vision. Jacob dans son texte annonce que la finalité sert comme « modèle universel pour expliquer tout ce qui, dans la nature, paraît orienté vers un but «. Autrement dit, le vivant ayant le but de se reproduire, tout ce qui dans la nature semble avoir un but, est assimilé à la théorie du finalisme.
Liens utiles
- BOSSUET (1627-1704) Sermon sur la Providence Quand je considère en moi-même la disposition des choses humaines, confuse, inégale, irrégulière, je la compare souvent à certains tableaux, que l'on montre assez ordinairement dans les bibliothèques des curieux comme un jeu de la perspective.
- Fr. JACOB, Le jeu des possibles, 1981. (Extrait de l’Avant propos): «rien n’est aussi dangereux que la certitude d’avoir raison » ?
- F. Jacob, Le jeu des possibles, 1981. Extrait de l'Avant-propos.
- L'activité du JEU dans les cultures humaines
- Que pensez-vous de cette remarque de Nietzsche : « Quand on parle de l'humanité, on se représente qu’elle pourrait être ce qui sépare et distingue l’homme de la nature. Mais il n’y a pas dans la réalité de telle séparation ; les qualités « naturelles » et les qualités proprement « humaines » sont indissolublement mêlées ».