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Kant, la consience morale.

Publié le 24/10/2012

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Dissertation Philosophique Sujet : « Tout homme a une conscience et se trouve observé, menacé, de manière générale tenu en respect (respect lié à la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n'est pas quelque chose de forgé (arbitrairement) par lui-même, mais elle est inhérente à son être. Elle le suit comme son ombre quand il pense lui échapper. Il peut sans doute par des plaisirs ou des distractions s'étourdir ou s'endormir, mais il ne saurait éviter parfois de revenir à soi ou de se réveiller, dès lors qu'il en perçoit la voix terrible. Il est bien possible à l'homme de tomber dans la plus extrême abjection où il ne se soucie plus de cette voix, mais il ne peut jamais éviter de l'entendre « Kant On représente parfois l'exigence morale comme une réalité extérieure au sujet, un ange par exemple, comme si quelqu'un en lui ou hors de lui, lui donnait des ordres. Et pourtant, le sujet doit bien se juger lui-même sans quoi ce jugement ne serait pas vraim...
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« au sujet, un ange par exemple, comme si quelqu’un en lui ou hors de lui, lui   donnait des ordres. Et pourtant, le sujet doit bien se juger lui­même sans quoi   ce jugement ne serait pas vraiment moral. Or, s’il se juge, il a toutes les   chances de ne pas  être impartial. On peut se demander si la conscience   morale peut se concevoir comme une sorte de tribunal et si oui, s’il s’agit d’un   tribunal r éel. Tel est le probl ème que Kant r ésout dans cet extrait de son enseignement de   la vertu. Le philosophe veut montrer que la conscience doit, moralement, se   juger  à partir de la repr ésentation d’un autre qu’elle. Rien ne lui interdirait de toujours plaider pour sa cause et donc de n’ être qu’un   leurre. L’autre qui me juge dans le ph énom ène de la conscience morale ne   doit­il pas  être un autre r éel qui se montre  à moi ? On verra pourquoi selon Kant l’homme, quelle que soit sa fa çon d’agir, ne   peut pas ne pas  être jug é moralement par sa conscience. Puis nous verrons   d’o ù vient qu’elle se d édouble.         L’auteur commence par poser que la pr ésence de la conscience en   l’homme est un univers. Il indique son action en la pr ésentant comme un juge   int érieur par diff érence avec le juge du tribunal qui est une autre personne   que les parties. Mais elle menace  également. Celle­ci ne consiste pas  à   simplement produire la crainte m ême si elle la produit aussi. Kant g énéralise   son propos en disant que le r ôle de la conscience est de tenir en respect   l’individu. La menace est donc morale. La conscience a pour objet de faire en   sorte que l’individu agisse en fonction des lois. Or, de telles lois ne peuvent   qu’ être morales, c’est­ à­dire  être obligatoires et avoir le bien pour objet. Kant   ne dit pas explicitement que la conscience  énonce ce qui est bien ou mal.

  D’o ù viennent ces lois ? Elles ne viennent pas simplement de l’individu   puisque la conscience appara ît aux yeux de Kant comme appartenant   essentiellement  à chaque homme. D ès lors, il faut en conclure que les lois   morales ne sont pas non plus arbitraires. Elles ne peuvent  être les coutumes   ou les lois sociales. Car sinon on comprendrait qu’il y ait en nous un autre qui   nous juge et qui nous semble  être nous­m êmes en ce sens, que la coutume   é tant introduite en nous d ès la naissance, elle nous semble naturelle. Mais cet   autre ne serait alors que la soci été.. »

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