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Karl Heinrich MARX: Religion et opium

Publié le 07/04/2005

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La religion est l'opium du peuple... Karl Heinrich MARX (1818-1883)
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« RAPPEL: Le communisme chez MarxDes quelques rares pages laissées par Marx, il apparaît que le communisme désigne le régime social etéconomique de la fin de l'Histoire lorsque la propriété privée des moyens de production et donc la lutte desclasses qui en est le corollaire auront disparu.

Sur le plan social, le communisme se définit comme un socialismeradical.

Alors que la devise du socialisme est "A chacun selon son travail", celle du communisme est "A chacunselon ses besoins". Dans « L'Idéologie allemande », Marx affirme que le communisme (société sans argent,.

sans classes, sans Etat– qui suppose un plein développement des forces productives) n'est ni « un état qui doit être créé », ni « unidéal sur lequel la réalité devra se régler », mais « tout simplement le mouvement réel qui abolit l'état actuel ».Reste que la révolution d'octobre 1917 a soulevé un immense espoir et que, très vite, le communisme estdevenu un idéal et le marxisme d'une certaine manière, une nouvelle religion où l'homme à pris la place du Dieude la théologie chrétienne.

L'homme communiste, libéré de l'exploitation, du pouvoir étatique; l'hommedésaliéné, ayant perdu, en particulier, ses illusions religieuses, est alors devenu l'équivalent de Dieu pour denombreux intellectuels, et les partis communistes se sont mystiquement identifiés au prolétariat rédempteurdans le but avoué de réaliser d'abord, par la révolution, la société sans classes, puis de dominerprogressivement la nature par la science et la technique.

Le résultat, on le connaît.A Marx qui considère la religion comme protestation illusoire contre la misère, on peut opposer la réalité decertains faits.

Il y a des prêtres qui s'engagent réellement auprès de ceux qui souffrent et luttent pourtransformer les choses.

La religion n'est pas toujours « opium », elle peut aussi être un facteur de prise deconscience et favoriser les luttes.

On peut songer, en particulier, à la théologie de la libération en Amérique duSud.

MARX (Karl). Né à Trêves, en 1818, mort à Londres en 1883.

Il fit ses études aux Universités de Bonn, de Berlin et de Iéna, et fonda en 1842, la Gazette Rhénane.

Il se rendit à Paris en novembre 1843, et y lança les Annalesfranco-allemandes.

Expulsé en 1845, il se réfugia à Bruxelles, effectua un voyage en Angleterre, au cours duquel ilrédigea le Manifeste du parti communiste Il est expulsé de Belgique en 1848, fait un bref séjour à Paris et s'installe àCologne, où il fonde la Nouvelle gazette rhénane.

Chassé des États rhénans en 1849, il se rend à Paris, d'où il estexpulsé et il part vivre à Londres.

Il y connaît la misère, malgré le soutien amical d'Engels.

L'Internationale ouvrièreest créée en 1864.

Des conflits de doctrine éclatèrent, des rivalités opposèrent Marx à Mazzini, à Bakounine, à JulesGuesde.

A l'abri du besoin grâce à une pension d'Engels et veuf en 1881, il voyagea, pour sa santé : Monte-Carlo,Vevey, Enghien, Alger.

Il mourut d'un abcès du poumon.

C'est en Angleterre que Marx étudia scientifiquement, enéconomiste, les problèmes de la classe ouvrière, et qu'il fut amené à élaborer et à exprimer sa doctrine : lemarxisme, dont lui-même prétendit d'ailleurs se tenir à l'écart.

Les transformations sociales dont l'histoire nous donnele spectacle ont pour hase la structure économique.

C'est le principe du matérialisme historique.

«L'existence desclasses est liée à des phases du développement historique déterminé de la production ».

La lutte des classes est lerouage primordial de la transformation du monde.

La classe la plus nombreuse, qui est la plus défavorisée, doitassurer son triomphe sur la classe la plus riche, qui est la moins nombreuse.

Le prolétariat doit vaincre labourgeoisie.

L'analyse économique de Marx le conduit à démontrer que le mode de production des richesses estcollectif, alors que leur mode d'appropriation demeure individuel ; là est la base de l'antagonisme des classes.

Lecapital bourgeois, qui possède et ne produit pas, s'est soumis le travail prolétarien qui produit, mais ne possède pas.« Le Capital est du travail mort, qui, tel un vampire, ne vit qu'en suçant le travail vivant, et vit d'autant plus qu'il ensuce davantage.

» - Marx énonce la loi de concentration, selon laquelle le nombre des prolétaires s'accroît sanscesse, alors que le nombre des propriétaires du capital a tendance à décroître.

Le déséquilibre entre production etconsommation entraîne les crises économiques et doit hâter l'avènement du prolétariat et la collectivisation de lapropriété.

Mais l'erreur de Marx est célèbre, qui prédit que la révolution éclaterait dans le pays le plus industrialisé etoù la loi de concentration jouait le plus fortement, c'est-à-dire les États-Unis.

— Marx énonce la loi d'airain dessalaires, qui réduit au minimum le gain du travailleur, et il distingue la valeur d'échange, fonction de la quantité detravail incorporé dans l'objet, de la valeur d'usage.

— L'un des facteurs essentiels de l'avènement du prolétariat estle développement interne du prolétariat lui-même.

C'est par son aliénation totale, en s'enfonçant au plus bas de sacondition, que le prolétaire prend conscience de celle-ci.

—« Le processus suivant lequel le travail est transformé encapital contient en lui le secret de la destruction future du capitalisme.

» Le dépérissement de l'État bourgeois estune étape de cette destruction, qui doit aboutir, après la grande crise, à la dictature du prolétariat.

Mais celle-ci nedoit être qu'un passage vers l'instauration d'une société sans classes, c'est-à-dire d'une société communiste, où lapropriété privée sera supprimée.

— Les principales influences que l'on décèle dans la pensée de Marx sont celles deHegel, de Feuerbach et de Ricardo.

La philosophie allemande, le socialisme français et l'économie politique anglaise. »

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