La Littérature suédoise

« tées, parmi les plus belles œuvres litté­ raires du Moyen Age suédois.

En dehors même de leur significa lion proprement reli­ gieuse, elle possèdent une splendeur poéti­ que rarement égalée.

On considère avec rai­ son Sainte Brigit te comme un des plus grands écrivains suédois, et elle est, en outre, hautement représentative du carac­ tère propre au génie de son pays par le mélange que l'on rencontre en elle de mys­ ticisme et de réalisme, d'exaltation et de sens pratique.

Du texte même des visions que la sainte rédigea en suédois, il n'est pas resté grand chose; plus importante est la traduction qu'en firent, en latin, ses confesseurs, et d'après laquelle fut établie, plus tard, une traduction suédoise.

A côté des textes religieux, nous rencon­ trons dès le XIV" siècle des ouvages histori­ ques, des chroniques, rimées pour favoriser la mémoire, en particulier la chronique d'Erik, et des transpositions des romans de chevalerie, qui connurent un grand suc­ cès dans les pays du Nord.

En ce qui con­ cerne la littérature populaire, on compose des recueils de ballades, qui constituent l'expression la plus directe et la plus carac­ téristique du lyrisme spontané; ce sont tantôt des danses chantées, tantôt des com­ plaintes, qui se sont conservées longtemps dans la mémoire du peuple, ct que les Ro­ mantiques suédois, impatients comme les Romantiques allemands, sous l'impulsion de Herder, de r. »