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Oui était le mystérieux Chevalier d'Eon ?

Publié le 05/04/2013

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Fort de ce premier succès, Conti décide de renvoyer son meilleur élément à la cour d'Elisabeth. Cette fois, il y retourne comme. secrétaire d'ambassade. Pour prévenir toute interrogation, il se présente comme le frère de la "lectrice ". Là encore le stratagème réussit au-delà de toute espérance, la tsarine et ses courtisans ne s'étonnant pas d'une telle ressemblance.

« tance et ses grandes facultés psychologiques .

Après s'être illustré comme collaborateur à "l'année littéraire " de Fré­ mont, il est contacté par le prince de Conti, éminence grise du roi Louis XV, qui décèle très vite, chez ce jeune homme raffiné, des aptitudes propres à la diplomatie.

Conti a besoin d'hommes sûrs pour servir, dans l'ombre, la poli­ tique étrangère de la France .

La prima de Conti réussit à faire de l'intrépide avocat un espion totalement voué à sa cause .

L'avocat devient ...

espion Conti lui confie, en 1755 , une première mission en Russie, à la cour de la tsarine Elisabeth.

Éon part, déguisé en femme, parvient à entrer dans les bonnes grâces de la souverai­ ne au point d'en devenir la lectrice favorite, voire la confi­ dente.

D'après ce que l'on peut savoir, lui qui se fera plus tard appeler la chevalière d'Éon, possédait un charme indéniable.

Mince, un visage juvénile aux traits réguliers et peu anguleux, personne ne put jamais se douter du sub­ terfuge .

Les femmes l'ado­ raient, les hommes le courti­ saient .

À la cour de Russie, grâce à sa position, il obtint de précieux renseignements dont se félicita le prince de Conti.

Une fois femme, une fois homme ...

Fort de ce premier succès, Conti décide de renvoyer son meilleur élément à la cour d'Elisabeth .

Cette fois, il y retourne comme .

secrétaire d'ambassade.

Pour prévenir toute interrogation, il se pré­ sente comme le frère de la "lectrice ".

Là encore le strata­ gème réussit au-delà de toute espérance, la tsarine et ses courtisans ne s'étonnant pas d'une telle ressemblance .

Il reste en poste de 1757 à 1759 .

Deux ans d'espionnage fruc­ tueux avant de revenir en France .

De retour au pays, il entre dans la carrière des armes en 1761 où il se révèle un courageux capitaine des dragons, renommé pour son adresse à l'escrime, sous les ordres du maréchal de Broglie.

Mais ses fonctions souterraines lui manquent et en 1763, il est nommé ministre plénipoten­ tiaire à Londres .

Le chevalier d'Éon, mi-femme, mi-homme excelle dans son rôle d'espion.

C'est ainsi qu'il révèle à son roi, avec qui il entretient une correspondance secrète, que le ministre protestant Gibert trafique, par Dieppe et Rouen, l'envoi de protestants dans les colonies anglaises.

Hélas pour lui, des médisances concer­ nant son sexe et son aspect androgyne, incitent le comte de Maurepas, ministre secret de Louis XV, à le rapatrier d'ur­ gence à Paris .

Maurepas l'obli­ ge même à paraître dans le monde déguisé en femme.

Il finira sa vie à Londres et mour­ ra, en 1810, dans·l\subli.. »

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