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Paul ÉLUARD

Publié le 22/09/2012

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Principales oeuvres

1924 : Mourir de ne pas mourir - 1932: La Vie immédiate- 1936: Les Yeux fertiles- 1942 :Poésie et Vérité - 1947 : Le temps déborde - 1949 : Le Phénix.

"Il y a une magie créatrice chez Éluard, toute personnelle, une réussite rarement atteinte avant lui , qu'un agencement inaccoutumé des vocables de chaque jour et qu'une façon originale de repenser les images les plus communes déterminent. (...) Néanmoins le poète (...) se refuse à parer le langage d'expressions insolites." - Lucien Scheler, préface de La Pléiade , éditions Gallimard, 1975.

« A partir d'un monde statique , Éluard parvient , avec des verbes d'action (ou­ vrir, surgir, bouger, descendre ...

) et des images dynamiques , à donner un mouve­ ment perpétuel à la poési e.

Pour la fem­ me par exemple, il tente de pérenniser ses sentiments afin de rappeler ce qu'il y a d'éternel dans l'amour.

En ce sens, Poé sie inint errompue (1946) plus qu'un titre de recueil , auraît pu être celui de toute son œuvre.

Sa vie, son œuvre Du "don d'aimer" à la poésie E ugène Grindel (futur Paul Éluard) est né en 1895 à Saint- .

Denis.

En 1912 , il interrompt ses études pour des pro­ blème s de santé, et doit suivre une cure au sanatorium de Clavadel en Suisse.

Condamné à l'immobilité , Je jeune Éluard développe son goût pour la rêverie, la méditation et la littéra­ ture.

C'est pendant ces mois de convalescence qu'il rencontre Gala dont il sera J'amant , pui s l'époux , pendant dix-sept ans.

Avec elle, il découvre une sensibilité particulière à J'égard de la femme et un besoin viscéral d'amour, omniprésent dans sa poésie.

Un amour tendre, doux, où la femme peut être associée à l'eau (Facile,1935) comme si Je poète voulait retrouver le bien-être du fœtus dans Je ventre maternel.

Que ce soit avec Gala ou Nusch (Maria Benz, la femme de sa vie), "le bonheur de J'amour conquis grâce au pouvoir de la femme entraîne J'es­ prit d'Éluard très au-dessus des circonstances et lui permet de dégager et d'illustrer J'idée de la pérennité du monde pour le­ quel la femme a vocation." (Louis Perche).

Sans ce "don d'ai­ mer" et la féminité (qu'il faut considérer comme une vertu), Éluard n'a urait peut-être jamais écrit, en novembre 1946, après la mort de Nusch : "Je n'ai rien séparé mais j'ai doublé mon cœur 1 D 'aimer j'ai tout créé : réel, imaginaire." (En vertu de l'amour).

En 1949, Éluard rencontre Dominique Lamort, sa dernière femme, qui l'acco mpagnera jusqu'à sa mort .

L'expérience surréaliste E n octobre 1924 ~·ouvre "Je bureau des recherches surréa­ listes" auquel Eluard est un des premiers à adhérer.

Comme on peut le lire dans Je Manifeste, J'écriture surréaliste "est une dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exer­ cé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale ".

Mais se voulant J'héritier de la tradition poétique française, l'auteur du Dur Désir de durer, bien que principal membre du groupe littéraire, reste un peu à l'écart des autres adhérents car, pour lui, seuls les écrits comptent.

Néanmoins, si Éluard croit au surréalisme, c'est parce qu'à cette époque (il a vingt-neuf ans) il est à la recherche d'un langage, d'une sc ience du mot, et cette révolution poétique lui fournit des. »

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