Peut-on vivre sans aucune référence au sacré ?
Publié le 05/03/2012
Extrait du document
«
contrairement aux choses profanes, une chose sacrée est
inviolable et digne de sacrifices.
C’est le principe de
sacralisation qui apporte une transcendance à une personne
religieuse que le monde profane ne ressent pas.
Cela en
fait une réalité absolue qui est partagée par une
communauté et aboutit à un mode de vie avec des mythes et
rythmes religieux en rapport avec le monde invisible.
Mais
peut-on définir comme en mathématiques par exemple des
axiomes dans la notion de sacré pour toutes les
religions ?
Cela paraît compliqué puisqu’il existe une multitude de
religions et cultes qui sacralise différents objets, lieux
et personnages.
Cependant, nous pouvons relever certains
groupes avec notamment les religions monothéistes qui
tendent à la personnification de cette sacralité qui est
le divin.
Ensuite, les pratiques divergent en fonction des
communautés et d’ailleurs on peut relever des définitions
d’origines différentes du sacré en fonction des
religions ; en effet l’islam par exemple se réfère à deux
racines verbales : « haram » dont le premier sens est
mettre à l’écart d’où le corrélatif d’opposition entre
interdire et rendre sacré, et « muqaddas » dont le sens
premier est être pur, par corrélatif d’inclusion,
sanctifier.
La mosquée est jugée sacrée et donc à
l’intérieur comme le signalent ces définitions tout
profane à l’intérieur est interdit.
Le sacré fait référence à des phénomènes surnaturels, mais
aussi à la puissance de la nature et du monde.
En effet,
le sentiment de sacré s’élève surtout en certains lieux
(cavernes, sources..), devant l’intensité de certains
désordres naturels (foudre, inondation) ou sous l’effet de
propriétés inhabituelles (volcanisme, source thermale..)
et cela est dû notamment à la dimension et puissance
dégagée de ces phénomènes contrairement à notre faiblesse
dans ces situations.
Comme le dit M.
Eliade dans son
traité d’histoire des religions, « tout ce qui est
insolite, singulier, nouveau, parfait ou monstrueux
devient un récipient pour les forces magico-religieuses ».
La nuit par exemple a toujours été chargé de sacralité car
elle exprime bien son ambivalence : l’obscurité masque les
particularités et nous restitue la fascinante unité cachée
du monde, mais en même temps marque l’angoisse, d’où
certains rites nocturnes qui en découlent.
De ce fait le sacré d’un point de vue religieux ou non
peut être vu par tous en fonction des différents points de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentez ce retour au mythe chez les surréalistes tel que le voit Marie-Claire Bancquart : «En rejetant la civilisation occidentale, le surréaliste retrouve la nécessité du mythe. Car, ce qui caractérise cette civilisation rejetée, c'est précisément qu'elle a manqué sa mythologie. Nous avons des mythes isolés, conçus par les romantiques comme des raisons d'énergie, des polarisations : Napoléon, par exemple. Mais aucun système de références générales qui puisse nous justifier. L'âge ca
- Peut-on vivre sans référence à la mort ?
- « Lisez pour vivre. » Comment comprenez-vous ce mot de Flaubert ? Qu'en pensez-vous ? Faites référence à des œuvres précises dans vos appréciations.
- Pour vivre, laisser vivre - GRACIAN
- Faut-il travailler moins pour vivre mieux ?