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Les religions pourraient-elles un jour disparaître ?

Publié le 07/11/2009

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Tout d'abord, si nous pouvons penser que la religion disparaitrait à mesure que la population s'enrichirait, l'idée d'une société composée uniquement de personnes riches est impensable. En effet, par définition richesse et pauvreté sont consubstantielles. Et, dans une société où tous seraient riches, aucun ne le serait. Ainsi, si la religion est liée à la prospérité, il se trouvera toujours des personnes démunies dans l'esprit desquels elle pourrait subsister.

            Ensuite, depuis les sectes chrétiennes de la Gnose du IIIe siècle, à l'Opus Dei de nos jours, les groupes de pression religieux ont perduré. Et, avec le développement des nouvelles technologies de communication, leur influence et donc leur puissance semblent s'être accrues de manière exponentielle.

Pour prendre un exemple précis, l'ancien Président des États-Unis d'Amérique n'est-il pas parti en guerre contre un pays musulman en brandissant la Bible ? Ce qui aurait dû choquer de manière intense l'opinion publique internationale n'a été, en réalité, qu'une anecdote de plus. De plus, alors que depuis la fin de la guerre froide les relations géopolitiques sont devenues très floues, les analystes soulignent de plus en plus souvent que c'est dans les religions que nous pouvons désormais retrouver les grands blocs d'opposition d'un monde multipolaire.

« Et, pour reprendre la philosophie de Nietzsche, « la volonté de triompher d'une passion n'est en somme que lavolonté d'une ou plusieurs autres passions ».

Ainsi, il est probable qu'avec l'accroissement des richesses, lanécessité de l'homme de pouvoir compter sur la communauté ait été supplantée par celle de vouloir conserver pourlui-même les bénéfices de son travail. Et, si tel est le cas, il est possible de penser que l'athéisme soit une évolution due à l'enrichissement de notresociété. In fine, nous pouvons penser qu'à mesure que l'homme s'enrichira les religions seront amenées à disparaître.Toutefois, d'autres éléments que la prospérité entre en compte et viennent minorer la portée de cette thèse. II.

La religion liée intrinsèquement à l'avenir de l'être humain Tout d'abord, si nous pouvons penser que la religion disparaitrait à mesure que la population s'enrichirait, l'idée d'une société composée uniquement de personnes riches est impensable.

En effet, par définition richesse etpauvreté sont consubstantielles.

Et, dans une société où tous seraient riches, aucun ne le serait.

Ainsi, si la religionest liée à la prospérité, il se trouvera toujours des personnes démunies dans l'esprit desquels elle pourrait subsister. Ensuite, depuis les sectes chrétiennes de la Gnose du IIIe siècle, à l'Opus Dei de nos jours, les groupes depression religieux ont perduré.

Et, avec le développement des nouvelles technologies de communication, leurinfluence et donc leur puissance semblent s'être accrues de manière exponentielle. Pour prendre un exemple précis, l'ancien Président des États-Unis d'Amérique n'est-il pas parti en guerre contre unpays musulman en brandissant la Bible ? Ce qui aurait dû choquer de manière intense l'opinion publique internationalen'a été, en réalité, qu'une anecdote de plus.

De plus, alors que depuis la fin de la guerre froide les relationsgéopolitiques sont devenues très floues, les analystes soulignent de plus en plus souvent que c'est dans les religionsque nous pouvons désormais retrouver les grands blocs d'opposition d'un monde multipolaire. Par ailleurs, Freud disait que « la religion est la névrose obsessionnelle universelle de l'humanité ».

À cetitre, l'avenir de l'une semble lié à la survie de l'autre, car si la religion est la névrose obsessionnelle de l'humanité,alors c'est que l'une et l'autre sont liées de manière indéfectible. Enfin, si nous avons pu trouver des évolutions à deux des trois dangers à l'intelligence que Bergson a misen avant, nous ne pouvons toutefois pas en trouver en ce qui concerne le troisième qu'est la peur de la mort (sinous exceptons l'hypothèse de l'immortalité qui changerait indubitablement la nature humaine).

Or, si on s'attardesur la théorie de Bergson sur les religions statique ou dynamique nous nous apercevons que le côté institutionnelsemble devoir nous protéger de l'individualisme et de l'appréhension de l'échec par la création de la communauté,mais la conscience de la mort parait relever davantage d'un travail spirituel.

Ainsi, même si les religions statiquesdisparaissaient, les religions dynamiques (auxquels nous pouvons accorder la capacité de modérer notre peur de lamort) resteraient vivaces. Pour conclure cette réflexion, je me permets de citer Rousseau qui nous disait « voir dans le théisme ou lareligion naturelle, que les chrétiens affectent de confondre avec l'athéisme ou l'irréligion, la doctrine directementopposée ».

Rousseau n'avait-il pas prévu l'évolution de la religion ? Et nos analystes si brillants ne confondraient-ilspas, eux aussi, théisme et irréligion ? Ainsi, même si la religion et l'humanité semblent consubstantielles, la véritablequestion n'est-elle pas de savoir si le genre humain cédera aux pressions des communautés religieuses, ou si, àcontrario, il privilégiera le travail d'évolution spirituelle que permet la religion ?. »

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