LE RÔLE DU CORPS CHEZ BERGSON
Publié le 24/06/2011
Extrait du document
Si le corps vivant est inséré dans la matière, c'est pour s'en servir et « la tourner à son profit « qu'il la contracte. La perception est en effet tout entière orientée vers l'action utile, car le vivant n'a qu'un but, vivre et se survivre : il se caractérise par sa « puissance d'agir «. On peut imaginer, en descendant l'échelle des plans de conscience, un état où l'action serait réduite au minimum et même à néant, au profit de la connaissance : détourné de l'action, l'être vivant n'aurait plus d'autre souci que de contempler, dans une sorte de rêve, la totalité des images de la réalité où il est immergé : ce serait la « perception pure «, qui nous ferait coïncider par une sorte d'intuition inconsciente avec l'univers et contempler les objets en eux-mêmes.
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