Sommes-nous maîtres de nos passions ?

« La passion n'est pas involontaire Un homme sage peut toujours contrôler ses sentiments, même lorsqu'ils ont la violence de la passion.

Le passionné, au contraire, ne veut pas entendre raison et contribue à son état par son imagination et ses fausses justifications.

On peitg niaiI ri la passion I a passion est un sen- timent exacerbé.

L'in- dividu peut y être plus ou moins sujet selon son «L'existentialiste ne croit pas à la puissance de la pas- sion.

Il ne pensera jamais qu'une belle passion est un torrent dévastateur qui conduit fatalement l'homme à certains actes, et qui, par conséquent, est une excuse.

Il pense que l'homme est responsable de ses pas- sions.» Jean-Paul Sartre, L'Existentialisme est un humanisme tempérament et sa force de caractère.

Un sujet sans volonté se lais- sera aller à la passion, tandis qu'un homme volontaire réussira à se maîtriser.

C'est une simple question de volonté.

Le passionné veut sa passion C elui qui est soumis ‘10 à la passion ne veut pas se raisonner.

Sa volonté s'exerce donc, en quelque sorte, néga- tivement, en sens con- traire de ce qui serait bon pour lui.

Son ima- gination travaille à gros- sir l'idée qui l'obsède et sa raison lui fournit de faux prétextes.

Il y a donc une forme de complaisance du pas- sionné, qui le pousse à mobiliser ses facul- tés au service de sa passion.

La passion peut être une mode O n constate que la passion est plus à la mode à certaines époques qu'à d'autres.

L'époque romantique (fin du XVIIIe-début du XIXe siècle) était pro- pice aux passions, et de nombreux jeunes gens rêvaient d'imiter les héros et les héroïnes de romans.

C'est bien la preuve que la passion peut aussi être une ques- tion de volonté.

La volonté (ou le manque de volonté) peut encourager la passion.

On peut artificiellement vouloir vivre dans l'exaltation.. »