LE TEMPS DES DÉCOUVERTES ET DES CONQUÊTES, LA RENAISSANCE ARTISTIQUE, RELIGIEUSE ET SCIENTIFIQUE I. LE TEMPS DES DÉCOUVERTES ET DES CONQUÊTES

« Les Temps Modernes 4.

Aux découvertes succèdent les conquêtes Le Portugal et l’Espagne se sont partagés l’essentiel des terres conquises, en vertu du traité de Tordesillas, en 1494, qui divise le monde en 2.


En Afrique, les grands voyages de découverte n’ent raînent pas une colonisation de peuplement ni une domination politique.

Des comptoirs sont créés par le Portugal.

Surtout, l’Afrique fournit aux Européens de nombreux contingents d’esclaves transp ortés en Amérique.


L’exploration de l’Asie aboutit à la création de c omptoirs commerciaux nécessaires à l’exploitation de ses richesses.

Les civilisations indienne, chino ise et japonaise sont peu perturbées par la présenc e européenne.


La conquête de l’Amérique est beaucoup plus dramat ique pour les civilisations pré-colombiennes : les Aztèques, les Mayas, les Incas, condamnés aux t ravaux forcés, victimes de massacres, d’épidémies, et dont les conquistadores espagnols détruisent les richesses culturelles.

L’Espagne et le Portugal imposent leur langue et le ur religion.


En Europe, les découvertes puis les conquêtes et l ’exploitation des nouveaux empires favorisent l’essor économique, la diffusion de nouvelles habit udes alimentaires, l’évolution des mentalités avec une connaissance enrichie du monde.

II.

LA RENAISSANCE ARTISTIQUE, RELIGIEUSE ET SCIENT IFIQUE Le 16 ème se donne des allures de révolution : il s’affirme comme une rupture avec le Moyen-Âge dépeint comme le temps de tous les malheurs.

Pour autant, l’humanisme, la Renaissance artistique , les réformes religieuses constituent le creuset de principes comme la confiance en la raison, la néces saire liberté de l’individu, l’esprit de tolérance, le rôle de l’éducation, le refus de l’obscurantisme qu i inspireront les générations suivantes.

1.

L’humanisme, né en Italie à la fin du 15 ème , se diffuse en Europe au 16 ème L’homme est au centre de la pensée humaniste, qui r evendique une rupture avec le Moyen-Âge.


Les humanistes se tournent vers l’Antiquité, avec le souci de retourner aux sources.


Ils placent l’homme au centre de leur pensée : ils le considèrent comme un être bon.

Libre et responsable, l’homme est apte au progrès : sa raiso n, nourrie par la connaissance, l’éducation, le conduit au respect d’autrui, à la tolérance, à l’él évation personnelle.


L’humanisme demeure attaché à la religion : l’Egli se doit protéger, conseiller plutôt que de contraindre, punir.

Les vecteurs de diffusion des idées humanistes sont multiples.

Les humanistes accordent dès lors une place fondame ntales à l’éducation, qui doit par la lecture autonome des Saintes Ecritures, mais aussi des text es antiques, et par l’accès à une connaissance universaliste permettre l’élévation, les progrès, l a liberté de l’homme.


La diffusion de l’imprimerie a été indispensable à l’enseignement et à la diffusion de la pensée humaniste.

Les ateliers d’imprimerie se multiplient en Europe au cours du 16 ème .


Les échanges épistolaires, les voyages sont égalem ent des vecteurs de diffusion de la pensée humaniste.

L’humanisme s’accompagne de progrès scientifiques r elatifs.


En mathématiques, la trigonométrie apparaît, l’alg èbre s’enrichit.


La physique bénéficie de quelques avancées dans l’ étude des forces, de la mécanique des fluides.. »