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LES TENDANCES MODERNES EN PÉDAGOGIE

Publié le 01/03/2011

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   L'INDIVIDUALISATION DE L'ENSEIGNEMENT    Il a connu et continue de connaître son heure de gloire. Inspiration du plan Dalton (technique d'Helen Parkurst appliquée à Dalton au Massachusetts dès 1920 et très répandue aux Etats-Unis et en Angleterre) qui organisait l'enseignement de façon à développer le sentiment individuel de responsabilité et la liberté dans le cadre d'un « contrat scolaire «, l'individualisation s'est trouvée toujours relancée par la prise en considération croissante des « cas « individuels, aussi bien les enfants-problèmes que les déficients et les sur-doués, ainsi que par le souci, dans toute méthode et chez tous les pédagogues, de laisser se développer l'originalité et la spontanéité individuelles par opposition à une massification nivelante (cf. Henri Bouchet, L'individualisation de l'enseignement, 1948).

« Ensei,9 nement et peOag o gie Enseig ner, c'e st permettre à l'enfant de développer toutes ses capacités intellectuelles, créatrices, et le préparer à affronter la vie.

Mais c'est aussi réfléchir à la façon dont il apprend, pour savoir La jeunesse, avenir de toute société Toute société envisage son propre avenir.

Or, cet avenir réside dans la jeunesse, dans la génération qui , vingt ans plus tard, va accéder à l'âge adulte .

Mais que lui enseigner , et comment ? Les régimes autoritaires , les pouvoirs en place ont toujours eu la tentation de modeler la jeunesse selon leurs désirs .

De leur côté , rêvant d 'une génération future conforme à leurs espoirs, plus apte à réaliser une société meilleure, de nombreux auteurs, de l'Antiquité à nos jours, ont imaginé des pédagogies, c'est­ à-dire des actions éducatives .

comment lui enseigner.

Maître d'école châtiant un élève.

Tableau de Ambrosius Holbein ( 151 6).

La tra ditio n autoritaire Au Moyen Âge, seule l' Église assurait l' enseignement, principalement pour permettre aux non-initiés d'accéder aux textes sacrés.

La conception de l' éducation était autoritaire :initier des ignorants à la connaissance de la vérité impliquait qu'ils reçoivent le savoir sans le remettre en cause.

Pire, toute difficulté de l'élève pouvait être interprétée comme la résistance en lui du démon, légitimant ainsi les châtiments corporels .

À la Renaissance, Montaigne, dans ses Essais ( 1580), évoque l'éducation au collège :« C'est une vraie geôle de jeunesse captive : vous n'oyez que cris d'enfants suppliciés et de maîtres enivrés de leur colère ».

Érasme ( 1469-1536), aux Pays-Bas, écrit : « Quel vacarme et quelle grêle de coups quand on interroge un enfant ! Ce ne sont pas des éducateurs de la jeunesse mais des bourreaux et des bouchers .». »

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