Ça tombe comme à Gravelotte
Publié le 24/09/2013
Extrait du document
Ces mots sont généralement utilisés, au temps présent,
pour parler d'une pluie forte et drue; au temps passé,
pour désigner, lors d'un combat, l'importance des pertes
en vies humaines.
«
rangs ennemis se trouvant sans cesse renforcés, le com
bat
ne finit qu'avec le jour.
L'armée française était par
venue à maintenir ses positions, mais à quel prix
! Les
pertes étaient énormes.
Pour la seule journée du 16,
16 954 hommes furent
tués, blessés ou portés disparus, dont 6 généraux et
831
officiers.
Le
18, pour la défense des lignes d' Armanvillers, les
pertes se montèrent
à 12 273 hommes, dont 6 généraux
et 589 officiers.
Pour la période du 2 août au 7 octobre 1870, les
Français perdirent 26 généraux, plus de 2
000 officiers
pour un total de 42 462 hommes ...
en
un peu plus de
deux mois de combat.
Pour cette tuerie, Gravelotte détient
un triste record.
Malgré ceci, Bazaine écrivait peu après
le 18 août:
«État moral bon, malgré les pertes énormes subies de
puis le commencement de
la campagne.
».
»
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