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Conscience et inconscient (terminales technologiques)

Publié le 24/10/2013

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conscience

C'est par le cogito que la conscience s'affirme comme premi�re certitude. Car je peux imaginer que je suis trompé par un malin génie, que je rêve ou que je doute de tout, il n'empêche qu'il faut bien que je sois pour être trompé, rêveur ou soumis au doute : « ... pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose; et remarquant que cette vérité: ''je pense, donc je suis" était si ferme et si assurée ... je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupules pour le premier principe de la philosophie que je cherchais � (Discours de la Méthode, 4e partie).

conscience

« Cette conscience distingue l'homme de l'animal.

Par la conscience, l'homme se saisit comme conscience de soi.

C'est avec le cogito qu'il naît à lui-même, qu'il se met au monde pour se et le construire sur des bases solides, sur le roc et non plus sur le sable.

Avec Descartes naît la philosophie du sujet.

Avant de savoir ce qu'est le monde, nous savons donc en toute certitude que nous sommes conscience et esprit.

C'est pourquoi « l'âme est plus aisée à connaître que le corps ».

~ Kant : la conscience est unité et synthèse Sommes-nous aujourd'hui le même qu'hier et le même que demain? Nos états psychologiques et physiques sont changeants, multiples .

Mais la cons­ cience demeure identique.

Dans la colère ou dans la joie, nous sommes toujours fondamentalement la même personne.

Tout comme le vieillard qui regarde une photo de lui adolescent : il est essentiellement la même personne, que les années aient ravagé son corps et peut-être son esprit.

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Conscience et connaissance Le cogito est Un et il œuvre à l'activité de synthèse.

« Le « je pense », écrit Kant, accompagne toutes mes représentations ».

Nous connaissons à travers une série de jugements .

Tout jugement étant une synthèse entre concepts, il s'ensuit que c'est le « je pense » qui unifie la diversité de mes représentations (concepts).

Cette activité du cogito est la condition de pos­ sibilité de toute expérience.

Pour que l'expérience soit possible, il faut que les objets donnés dans le cadre spatio-temporel soient pensés, c'est-à-dire liés dans leur diversité.

« Ce n'est donc qu'à condition de pouvoir lier dans une conscience un divers de représentations données qu'il m'est possible de me représenter /'identité de la conscience dans ces représentations mêmes » (Critique de la Raison pure) .

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Mais pour Kant, contrairement à Descartes, la conscience de sÔi n'est pas la connaissance de soi : j'ai conscience que je suis et non pas de ce que je suis.

C'est dans l'opération de synthèse que le moi se saisit identi­ que à lui-même, et le principe suprême de la connaissance humaine toute entière , c'est la liaison.

Penser c'est lier.

MOI= UNICITÉ = PRINCIPE DE LWSON. »

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