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La vérité - cours

Publié le 05/10/2018

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Philosopher c’est chercher la vérité « avec toute son âme » dit Platon. Mais où la chercher? Le problème philosophique soulevé ici est celui du critère de la vérité.

 

Critère : signe qui permet de distinguer le vrai du faux.

 

Existe-t-il un critère universel, un critère infaillible qui nous permettrait de savoir immédiatement : ceci est vrai, cela est faux?

I. VÉRITÉ = ACCORD DE LA PENSÉE ET DU RÉEL

 

Les sciences partent des données sensibles, des faits : le vrai est alors ce qui est en accord avec la réalité donc : le vrai est ce qui a été vérifié expérimentalement.

 

La définition de la vérité est d’ordre opératoire et dépend des techniques de vérifications.

 

Mais il faut souligner que le fait est toujours élaboré par l’esprit. Il n’y a pas de fait brut. La vérité scientifique est toujours construite jamais donnée. Il ne s’agit plus aujourd’hui ni de contempler ni de décrire l’univers, mais de le reconstruire de manière intelligible, d’en comprendre les rouages en élaborant des hypothèses, pour les soumettre ensuite à l’expérimentation. Cette hypothèse, si elle est confirmée, résout provisoirement un problème. L’histoire du progrès scientifique est celle des contradictions résolues et à nouveau suscitées entre les théories et les faits. La vérité absolue ne fait pas partie du vocabulaire des savants.

 

Vérité = Vérification et Rectification.

 

« La vérité est me erreur rectifiée » (G. Bachelard).

 

La vérité scientifique est un système hypothético-déductif : le raisonnement déduit de l’hypothèse des conséquences qui seront soumises à l’expérience pour vérifier sa validité. L’hypothèse sera alors confirmée ou infirmée.

II. VÉRITÉ FORMELLE

 

Contrairement à la vérité scientifique, la vérité formelle ou logique n’a pas besoin de la réalité. C’est la vérité mathématique qui n’a besoin que de

POURQUOI FINALEMENT VOULOIR LA VÉRITÉ? Nietzsche

 

L’homme a peur de la vie foisonnante, cruelle, tragique. 11 se réfugie alors dans la croyance en un monde immuable, permanent comme le monde intelligible platonicien ou « l’autre monde » chrétien.

 

Il invente les valeurs morales pour se protéger des forts.

 

Mais il n’y a ni vérité ni mensonge : il y a la vie et le danger de la vie que l’on accepte ou pas.

« la cohérence interne pour être dite vraie (principe de non-contradiction).

Une proposition mathématique est vraie quand cette proposition est en accord formel - logique - , avec son s ystème d'axiomes .

Par exemple, tel théorème est vrai dans le système d'axiomes de la géométrie d'Euclide mais faux dans la géométrie de Riemann et Lobatchevsky.

Mathématique = système hypothético-déductif qui n'a pas besoin du réel, c'est-à-dire de la vérité matérielle pour être vrai.

Le raisonnement tire les conséquences logiques des hypothèses qui constituent l'axiomatique (axiome = principe) .

~--- 111.

VÉRITÉ ET RÉALITÉ --~~ La réalité caractérise un objet; la vérité, le jugement que je porte sur cet objet.

Le bouquet de fleurs est réel, c'est-à-dire il existe devant moi.

Il n'est ni vrai ni faux, il est.

C'est uniquement la valeur de mon assertion qui est vraie ou fausse (il y a bien un bouquet de fleurs devant moi).

~ La vérité se trouve dans le monde des Idées Si aujourd'hui la vérité est synonyme de vérification, expérimentation, objec­ tivité, il n'en était pas de même dans l'Antiquité.

Car la recherche de la vérité change avec le temps, l'époque.

Pour Platon, notre monde sensible, sans cesse soumis au devenir, ne peut être la norme de la vérité qui a besoin de stabilité, de permanence.

Ce qui est vrai doit l'être toujours.

La vérité se trouve donc dans le monde intelligible ou monde des Idées, monde de l'Être immuable, permanent, norme du vrai.

Notre monde sen­ sible est une copie de ce monde intelligible, un moindre être: c'est le monde de t'apparaître .

.....

Platon : l'allégorie de la caverne Toute la dignité de l'homme est alors de s'élever, par la dialectique, de l'apparence à la réalité, du sensible à l'intelligible, pour contempler la vérité éternelle.

C'est ce que nous explique Platon dans la célèbre allégorie de la caverne, dans laquelle il nous décrit prisonniers du monde sensible, rempli d'ombres et d'illusions.. »

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