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Biographies personnalités Commune

Publié le 15/08/2014

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Biographies sur les personnalités liées à la Commune... Louise Michel (1830 - 1905) Félix Pyat (1810 - 1889) Louise Michel est une institutrice, militante anarchiste, franc-maçonne, aux idées féministes et l'une des figures majeures de la Commune de Paris. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement anarchiste. À quarante ans, membre du Comité de vigilance de Montmartre, Louise Michel est très active lors de la Commune de Paris. Selon une anecdote fameuse, le 22 janvier 1871, en habit de garde nationale, elle fait feu sur l'Hôtel-de-Ville. Propagandiste, garde au 61e bataillon de Montmartre, ambulancière, et combattante, elle anime aussi le Club de la Révolution à l'église Saint-Bernard de la Chapelle. Faite prisonnière lors de l'écrasement de la commune, elle assiste aux exécutions, comme femme elle échappe à la peine de mort. Elle est condamnée le 16 décembre 1871 à la déportation dans une enceinte fortifiée. Ayant vu mourir tout ses amis et surtout Ferré, elle réclame la mort au tribunal .C'est sans doute en l'apprenant que Victor Hugo écrit son poème «Viro Major». Félix Aimé Pyat, est un journaliste, auteur dramatique et homme politique français. Après la proclamation de la République le 4 septembre 1870, il rentre en France et fonde un journal Le Combat. Le 11 février 1871, par décision du gouvernement de la défense nationale Le Combat est supprimé. Le 8 février 1871, il est élu à l'Assemblée nationale mais en démissionne le 3 mars. En février 1871, il fonde un nouveau journal Le Vengeur, vite supprimé par le général Vinoy, gouverneur mi...

« communards. ➢ Il réussit à fuir Paris, gagne la Belgique et se réfugie à Londres, où il poursuit son combat. Gustave Fourens (1838 - 1871)Gustave Fourens (1838 - 1871) Charles Delescluze (1809 - 1871)Charles Delescluze (1809 - 1871) ➢ Universitaire et homme politique français. ➢ Opposant politique au Second Empire, il est emprisonné pendant trois mois en 1869.

Il devient chroniqueur militaire du journal La Marseillaise d' Henri Rochefort, et se bat en duel contre Paul de Cassagnac, qui le blesse au ventre.

➢ Membre de sociétés de Libre Pensée, il participe de leur activité depuis son exil, écrivant dans La Raison du 12 mars 1870 : "L'ennemi c'est Dieu.

Le commencement de la sagesse c'est la haine de Dieu (...), cet épouvantable mensonge qui, depuis six mille ans, énerve, abrutit, asservit la pauvre Humanité". ➢ Après son exil, il rentre en France après la proclamation de la République le 4 septembre 1870, il est élu chef d'un bataillon de la Garde nationale de Belleville et est l'un des organisateurs de l'émeute du 31 octobre 1870 contre la politique jugée trop tiède du gouvernement de la Défense nationale.

E Il participe au soulèvement des Parisiens le 18 mars 1871 et est élu à la Commune par le 19e arrondissement, nommé général et chargé de la défense du Paris révolutionnaire.

Partisan de la désastreuse offensive des communards contre Versailles, il est tué le 3 avril 1871 à Rueil, alors qu'il était désarmé, par le capitaine de gendarmerie Desmarets, futur juge de paix à la Garnache en Vendée et protégé du comte de Baudry d'Asson.

➢ Journaliste français ➢ Le Réveil, un des principaux journaux d'opposition au Second Empire est suspendu en août 1870, après de multiples poursuites, mais reparaît le 7 septembre.

Ce journal, lui vaudra trois condamnations, et une nouvelle fois, au début de la guerre franco-allemande de 1870 qu'il a dénoncée, il doit se réfugier en Belgique.

Revenu en France dès le 8 septembre 1870, après la proclamation de la République, il relance son journal. ➢ Élu le 5 novembre 1870 maire du XIXe arrondissement, il démissionnera le 6 janvier 1871, appelant à « la lutte armée contre les capitulards » (c’est-à-dire le gouvernement de la Défense nationale).

Son journal est suspendu en janvier après l'échec de l'insurrection contre le gouvernement.

Le 8 février 1871, il est élu par un vote massif à l'Assemblée nationale, où il demande la mise en accusation des membres du gouvernement de la Défense nationale.

Le 26 mars, élu membre du Conseil de la Commune par le XIe et le XIXe arrondissements, il donne sa démission de député.

Il est membre de la commission des Relations extérieures, de la Commission exécutive (4 avril), et à celle de la Guerre.

Il est membre du Comité de Salut public (9 mai) et délégué civil à la Guerre (11 mai).

Lors de l'entrée des Versaillais dans Paris, il en appelle le 24 mai à une guerre des quartiers : « Place au peuple, aux combattants aux bras nus ! ». Jules Vallès (1832 - 1885)Jules Vallès (1832 - 1885) ➢ Vallès est un journaliste, écrivain et homme politique français d'extrême gauche. ➢ 6 janvier : Vallès est un des quatre rédacteurs de L'Affiche Rouge proclamation au peuple de Paris pour dénoncer « la trahison du gouvernement du 4 septembre » et pour réclamer « la réquisition générale, le rationnement gratuit, l'attaque en masse ».

Elle se terminait par : « Place au peuple ! Place à la Commune ! ». ➢ Février : Jules Vallès et son collaborateur Pierre Denis fondent le Cri du Peuple.

« La Sociale arrive, entendez-vous ! Elle arrive à pas de géant, apportant non la mort, mais le salut.

» ➢ 18 mars - 28 mai : Commune de Paris ➢ 26 mars : élection de Jules Vallès à la Commune par 4 403 voix sur 6 467 votants du XVe arrondissement. ➢ Durant la Commune, Jules Vallès intervient contre les arbitraires, pour la liberté de la presse.

Le Cri du Peuple (83 numéros du 22 février au 23 mai 1871) fut, avec Le Père Duchêne, le journal le mieux vendu de cette période.

Vallès siégea d'abord à la commission de l'enseignement, puis à celle des relations extérieures.

Il appartient à la minorité opposée à la dictature d'un comité de Salut public.

Durant la Semaine sanglante, 20 000 personnes[réf.

nécessaire] seront fusillées par l'armée régulière.

Deux faux Vallès seront exécutés par méprise.. »

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