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Saïs, capitale de la renaissance saïte

Publié le 11/10/2013

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Strabon et Hérodote évoquent Saïs à plusieurs reprises. Hérodote notamment y situe une des trois fêtes religieuses les plus importantes d'Égypte (après celles de Bubastis et de Bouto, dans le Delta). 11 s'agirait de la « fête des lampes ardentes «, une célébration en l'honneur d'Athéna (Neith) à l'occasion de laquelle les Égyptiens se réunissaient la nuit et allumaient des lampes autour des maisons. Des lampes auraient aussi été simultanément allumées dans d'autres villes d'Égypte. Toujours fidèle à son principe de réserve quand il s'agit des croyances religieuses, Hérodote ne donne pas plus d'explications quant à ces festivités. Pourquoi ces illuminations justement en cette nuit ? L'auteur nous laisse sur notre faim : « Il y a sur ce point une histoire sacrée qui circule « (Hérodote, Histoires II, 62). On n'en sait pas plus.

« Amon-Rê, Hathor et Atoum.

Mais Neith était loin d'être une divinité secondaire.

Un conte ramesside mettant en scène la confrontation entre Horus, le fils d'Osiris, et Seth au cours d'une interminable procédure judiciaire dont le but était de déterminer à qui revenait l'héritage d'Osiris la dépeint comme une person­ nalité si influente au sein du panthéon divin que les juges indécis sollicitent son conseil.

Son rang ne permettant ce­ pendant pas, d'après le texte, de la convoquer directement, on se contente de lui deman­ der son avis par missive et Neith, sans se déplacer, ré­ pond de la même manière.

Elle est enfin une des rares di­ vinités féminines à être au centre d'un récit cosmogoni­ que en tant que créatrice de l'univers.

Il faut noter toute­ fois que dans cette fonction elle était conçue comme enti­ té androgyne, aux deux tiers homme et seulement à un tiers femme ! De maigres vestiges ...

mais des musées remplis B ien que Saïs ait été capitale politique et religieuse, peu de vestiges subsistent sur le si­ te.

Seuls demeurent, épars, quelques blocs isolés.

Les restes de la grande enceinte rectangulaire (800 m sur 700 m) en brique que les voya­ geurs pouvaient encore admi­ rer à la fin du xv111 · siècle et qu'un dessinateur de l'expé­ dition de Lepsius immortalisa ont quasiment disparu.

Les briques furent utilisées par les villageois des environs comme engrais.

Les blocs de pierre avaient, pour leur part, été remployés dès le Moyen Age pour des constructions (plusieurs d'entre eux ont été identifiés dans les localités du Delta).

De toute façon, peu de fouilles ont été menées à Saïs, qui n'a jamais fait jamais l'objet d'une exploration sys­ tématique.

Il faut dire que les quelques travaux effectués n'ont donné que de bien piè­ tres résultats.

C'est en 1759 que Van Eg­ mont et J.

Heyman suggè­ rent , les premiers, d'identifier. »

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