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la Glorification du travail

Publié le 07/01/2014

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travail
La Glorification du Travail selon Nietzsche Ce que vise avant toute chose ce texte, c'est de montrer que le travail n'est pas un outil de libération mais plutôt une prison. Friedrich Nietzsche va montrer que le travail peut être utilisé pour contrôler une population en l'empêchant de penser efficacement. La notion de travail et celle de ses cotés positifs ou négatifs sur l'homme et la société sont bien marquées dans nos sociétés. La Bible présente le travail comme une malédiction, un châtiment divin qui remonte au péché originel : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». L'inscription qui se trouvait à l'entrée de l'ancien camp de la mort nazi d'Auschwitz «  Arbeit macht frei » qui signifie « Le travail rend libre » fait également bien réfléchir quand nous savons ce qui s'y est passé. Dans son oeuvre Aurore, Friedrich Nietzsche critique la notion de "Glorification de travail » car dit-il, cette vision positive du travail permet de faire disparaitre la peur de l'homme devant tout ce qui est individuel. Il nous fait comprendre ceci en montrant qu'avec le travail, nous identifions un groupe et non un individu. L'individualité disparait. Il associe les mots de « glorification » à toutes les phrases qui louent les actes de groupe ( et non les actes individuels), des « louanges » qui s'adressent à des actes non personnels mais « utiles à tous ». Il s'agit ici sans doute des phrases qui se rapportent a une volonté d'effectuer quelque chose ensemble : « Construisons ensemble, marchons ensemble.... » qui certes sont bénéfiques pour la société mais qui, selon Nietzsche, font disparaitre volontairement tout notion de l'individu. Il est...
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« pression sur l’homme que celui-ci ne peut plus s’adonner à une recherche de bien-être par la réflexion ou les rêves.

L’homme pris par le travail n’a plus le temps de raisonner, de se poser des questions sur sa vie, sur la société dans laquelle il vit.

Il n’envisage pas de faire des critiques, de penser à d’éventuelles modifications dans le fonctionnement de la société, de réfléchir à d’autres modèles politiques. L’Art ne trouve plus sa place puisque le rêve, l’imagination ne trouvent pas de place dans la vie de l’homme.

On imagine notre ouvrier du film de Charlie Chaplin rentrant chez lui pour manger et s’effondrer pour se réveiller le lendemain et recommencer le même labeur.

C’est le fameux « métro, boulot dodo » de notre génération qui ne laisse pas place à l’imagination, à la réflexion.

Dans le peu de temps libre que l’homme a, il ne va pas l’utiliser pour critiquer ou imaginer.

Il va préférer l’utiliser pour se reposer.

On peut penser également au rythme de certains enfants auxquels on organise des emplois de temps surchargés d’activités en tout genre mais ne faisant plus place aux jeux ou même à l’ennui.

Le travail en usant toute l’énergie de l’homme l’empêche également de réfléchir à ses problèmes et même à ses émotions comme la haine ou l’amour.

Il devient un être qui subit, qui ne réagit plus.

Il n’a plus le temps de se poser de questions sur ses soucis, sur la façon de les résoudre, sur ce qui fait de lui un homme, ses émotions.

L’ouvrier de Charlie Chaplin est effectivement devenu un automate et sur son visage, on ne voit ni colère, ni tristesse, ni passion.

L’amour, la haine n’existent plus et sont remplacés par une indifférence générale.

Nous pouvons imaginer que pour des états totalitaires ceci est très attirant.

Prenons par exemple les goulags lors de l’URSS.

Pour se débarrasser de tout opposant, l’état les envoyait au goulag.

Ceci permettait d’isoler tous opposants mais aussi de les mettre au travail, les empêchant ainsi de créer des nouvelles idées qui vont contre l’état et d’organiser des manifestations. Cependant l’homme ne va pas travailler pour rien et Nietzsche explique que l’homme travaille pour produire puis pour combler une satisfaction facile.

Il n’écrivait pas à l’époque des besoins de consommation mais on perçoit l’idée que nous connaissons.

L’homme travaille pour créer des biens de consommation qu’il désire ensuite s’approprier.

Nietzsche utilise l’adjectif « mesquin » dans le sens de petit, sans intérêt.

L’homme ne travaille pas pour accomplir une œuvre, un chef d’œuvre mais dans un but peu « glorieux », celui de satisfaire des besoins basiques.

Enfin Nietzsche conclut sur le résultat obtenu dans la société : une société où le travail est présent sera en sécurité or l’homme « adore » la sécurité.

L’homme qui travaille du matin au soir pour assouvir ses besoins, ne peut plus raisonner, ni réfléchir à ses problèmes : il ne va donc plus se révolter, il ne va plus envisager d’autres fonctionnements pour la société dans laquelle il vit.

Toute son énergie étant prise par le travail, il ne va plus réagir mais mener une existence soumise, sans questionnements, ce qui assure une grande sécurité à la société.

Celle-ci ne sera pas confrontée à des manifestations, des révoltes ou des révolutions.

Cette idée de sécurité est assimilée à une « divinité suprême » qui montre l’attachement que beaucoup portent à cette notion.

Prenons l’exemple des Etats Unis.

Il n’y pas de pays qui tienne plus à cette idée de sécurité que l’Amérique.

Nous pouvons voir ceci avec «. »

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