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L'homme est-il transparent à lui-même ? (TL - 17/20)

Publié le 09/03/2014

Extrait du document

De plus, une véritable part de moi-même m'est totalement inconnue, il y a bien des choses en nous

qui échappent à la conscience. Premièrement, la plupart des phénomènes qui se déroulent en nous

sont inconscient. En effet, tous les mécanismes réflexes, telle la respiration ou la digestion échappent

à ma conscience. Je ne connais pas tout le fonctionnement de mon corps. Ce n'est d'ailleurs que

lorsqu'il y a un problème (que je n'arrive plus à respirer par exemple) que je prends conscience de ces

mécanismes. Il y aussi tout un inconscient en moi que je ne maîtrise pas du tout. Freud, le père de la

psychanalyse, publie de nombreux ouvrages qui traitent de ce sujet.

Devoir complet.

« ou Hegel qui pensent qu'on a besoin d'autrui pour avoir conscience de soi, Descartes affirme que la vérité sur soi se donne dans le présent, dans l'instant.

Pour expliquer cela, le philosophe met en avant l'unité de la conscience.

Par-delà la multiplicité de mes états de conscience (j'ai chaud, j'ai froid, je suis content, je suis triste), c'est toujours moi qui les ressent, on peut donc véritablement parler d'une unité de la conscience où le moi est donc fixe et permanent, où il est une substance.

C'est donc parce que je suis moi, que je me connais, que je ne peux rien ignorer de moi-même.

Et même si autrui peut penser me connaître, il ne me connaît pas comme je me connais, c'est à dire dons ma totalité absolue.

Hegel disait que les Hommes vivaient selon le mode du« pour soi »,c'est-à­ dire qu'ils sont capables de se donner une représentation d'eux-mêmes, de se faire leur propre portrait.

C'est ce qui les différencie des objets et des animaux.

li m'est donc très facile de me connaître parfaitement puisque je suis entièrement transparent à moi-même.

Cette conscience totale et pleine implique donc une possible maîtrise de soi, et par conséquent une totale responsabilité, une totale liberté.

Puisque je suis absolument transparent, j'ai conscience de tout ce que je fais, et de toutes les raisons qui me poussent à faire cette action.

li m'est alors possible de choisir par moi-même.

Je peux penser ce que je veux, donc je suis responsable de ce que je pense.

C'est ma conscience qui fait de moi un sujet de droit, un sujet moral.

On peut ici lier cette idée à la philosophie de Sartre.

En effet, ce dernier mène une théorie existentialiste.

Ce sont mes actes qui me définissent.

Je ne suis donc que pur projet, mon existence précède mon essence.

Or, je connais toutes mes actions, puisque c'est moi qui décide de les faire.

Je suis donc absolument et totalement conscient de ce que je fais, et donc de qui je suis.

L'homme est donc intégralement responsable de ses actes, et ne peut jamais s'excuser de qu'il fait en accusant des déterminismes extérieurs qui l'aurait influencé inconsciemment.

Dire que je ne me connais pas entièrement, qu'il y a une part d'opacité en moi qui serait responsable de certains de mes actes est en fait un simple moyen d'éviter cette responsabilité, c'est un argument qui me permet de m'excuser.

En effet, on préfère souvent faire semblant de ne pas connaître certains de nos défauts, on se ment à nous-mêmes alors qu'on en a en vérité pleinement conscience, simplement parce qu'il est plus facile de les renier.

Personne ne peut décider pour moi ce que je fais et ce que je veux faire, et même si je peux être influencé, conseillé ou forcé par un autre, la décision du choix final ne revient qu'à moi-même, ce n'est que moi qui ait le pouvoir d'exécuter mes choix.

Descartes et Sartre se retrouvent ici pour dire que puisque notre conscience nous est entièrement accessible, alors nous ne pouvons échapper à la responsabilité qui en découle.

En conclusion de cette première partie, je peux donc clairement dire que je suis transparent à moi­ même.

Je peux me connaître dans ma plus grande totalité puisque ma conscience est entièrement, immédiatement et très facilement accessible.

* * * Mais, néanmoins on peut cependant affirmer que, contrairement à ce qui a été dit dans la première partie, il y a bien des choses en nous qui échappent à notre conscience, qu'il y a une véritable part d'opacité qui rend la connaissance totale de soi-même impossible.

Freud disait que "l'homme n'est pas maître dans sa propre maison".

De plus lorsque je veux donner une définition précise et objective de qui je suis vraiment, je me rend vite compte que je n'ai pas assez de recul pour pouvoir le faire.

Tout d'abord, le « moi » est une notion très difficile à définir.

Je dois affirmer que je suis ce «je » alors que je suis constamment en changement, victime de modifications auquel je dois me confronter.

En effet, je vieillis, mon corps change, j'apprends petit à petit de nouvelles choses qui me font devenir. »

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