Devoir de Philosophie

Peut-on se connaître soi-même ?

Publié le 01/07/2015

Extrait du document

n                        Recherche des idées

On a souvent l'impression qu'on se connaît bien et même intégralement parce qu'on est « à l'intérieur de soi « et que personne ne peut ressentir et savoir mieux que soi ce que l'on pense et ressent. La preuve : on peut le cacher aux autres et « faire bonne figure «, alors qu'on est triste ou vexé,

par exemple. Mais on est souvent amené à se surprendre et, surtout, on sait depuis Freud que la conscience n'est pas, loin de là, toute la pensée : il existe un inconscient, qui se manifeste dans les rêves, les lapsus, les actes manqués... Il faudra donc envisager les problèmes posés par la connaissance de soi dans les domaines psychologique, métaphysique (rap­port entre le « soi-même «, la conscience et la pensée) et éthique (la liberté).

n  Problématique

La problématique du sujet est donc précisément la suivante : comment se fait-il que l'homme ait autant besoin de et autant de mal à se connaître lui-même ? S'il semble bien qu'il doive s'y efforcer pour maîtriser sa vie et ses choix, il semble également qu'il ne puisse sans difficulté y parvenir.

n  Citations

·  « Connais-toi toi-même « (injonction de la Pythie du temple de Delphes à Socrate, reprise comme devise par ce dernier dans les dialogues de Platon).

·  « Par le nom de pensée, je comprends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous en soyons immédiatement conscients/connaissants [conseil sumus] « (Descartes, Deuxième des Méditations métaphysiques).

·  «La plus utile et la moins avancée de toutes les connaissances se trouve être celle de l'homme « (Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes).

 

·  «" Je " n'est pas le maître dans sa propre maison « (Freud).

« 114 LA CONSCIENCE par exemple.

Mais on est souvent amené à se surprendre et, surtout, on sait depuis Freud que la conscience n'est pas, loin de là, toute la pensée : il existe un inconscient, qui se manifeste dans les rêves, les lapsus, les actes manqués...

Il faudra donc envisager les problèmes posés par la connaissance de soi dans les domaines psychologique, métaphysique (rap­ port entre le «soi-même», la conscience et la pensée) et éthique (la liberté).

• Problématique La problématique du sujet est donc précisément la suivante : comment se fait-il que l'homme ait autant besoin de et autant de mal à se connaître lui-même? S'il semble bien qu'il doive s'y efforcer pour maîtriser sa vie et ses choix, il semble également qu'il ne puisse sans difficulté y parvenir.

• Citations • «Connais-toi toi-même » (injonction de la Pythie du temple de Delphes à Socrate, reprise comme devise par ce dernier dans les dialogues de Platon).

• « Par le nom de pensée, je comprends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous en soyons immédiatement conscients/connaissants [conscii sumus] »(Descartes, Deuxième des Méditations métaphysiques).

• « La plus utile et la moins avancée de toutes les connaissances se trouve être celle de l'homme» (Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes).

• « " Je " n'est pas le maître dans sa propre maison » (Freud).

CORRIGÉ [Introduction] On pense communément que l'on peut se connaître, de façon à la fois véridique et complète.

L'homme n'est-il pas «au premier rang» pour savoir ce qu'il pense et ressent? La tradition philosophique elle-même commence avec cette injonction de la Pythie du temple de Delphes, à l'adresse de Socrate : « Connais-toi toi-même».

Mais, précisément, en prodiguant ce conseil à Socrate (et, à travers lui, à tout homme, philosophe ou non), la Pythie l'incite à prendre conscience de son défaut de savoir, donc de la nécessité de se questionner et de tra­ vailler sans cesse à découvrir ce que et qui il est vraiment.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles