ALAIN de Molière l’École des femmes
Publié le 07/10/2017
Extrait du document
«
LES SCIENCES
BIOLOGIQUES
115
Étienne RABAUD constate plus simplement que, pour les animaux
comme pour les plantes, il existe des caractères morphologiqu es, précis
et constants.
Mais il rejette la théorie des corrélations et subordinations
dans le domaine des lége ndes.
Entre autres �rguments , il dit notamme nt:
« L'ensemble molaire à couronne plate, estomac à poches multiples,
pieds munis d'un sabot, régime herbivore, caractérise les Ruminants.
Mais 1 'une quelconque de ces particularités n'implique nullement
les autres ...
Même !',existence d'un estomac à poches multiples
n'implique pas la rumin ation, car tous les Ruminants ...
ne ruminent
pas ! (tels les Ovidés) ...
De plus, beaucoup d'Herbivores, à pattes
terminées par un sabot, ont un estomac simple (ex.
les Equidés).
Et
les animaux munis de sabots n'ont pas tous des molaires à couronnes
plates, ni un estomac à poches multiples (ex.
les Porcins) », etc ...
Méthode des Sciences Biologiques.
La pratique scolaire, remarque Georges CANGUILHEM (cf.
lect.)
veut que, de 'l' J.n troduction à l'étude de la Méde cine expér imentale, on
ne retienne guère que la première partie, c'est-à-dire une somme de
généralités concernant aussi bien les sciences physico-chimiques que
les sciences biologiques.
En fait, ce sont les ze et 3e parties qui
contiennent des précisions sur l'expérimentation en Biologie.
On
trouve aussi de précieuses indications dans tes Leçons de Physiologie
expéri mentale appliquée à la Méde cine (publiées en 1856).
Commençons par le rappel des méthodes générales, peu différentes,
relativement, de celles des sciences de la matière , à quelques pré
cautions près.
Nous examinerons ensuite les difficultés particulières
présentées par l'étude du vivant, -difficultés qui ne doivent être ni
exagérées ni sous-estimées, mais qui impliquent une spécificité de la
pratique expérimentale en Biologie.
L'observation sur le vivant est aidée aujourd'hui par de nombreux
instruments et appareils (enregistrement, graphiques, photographie,
radioscopie, microphotograp hie, cinématogr aphies, appareils d'analyse
chimique, etc.).
« S'il entrait dans un laboratoire moderne, un bwlo
giste du siècle dernier serait sans doute surpris d'y trou\'er un outill age
qui, de son temps, était réservé au physicien et au chimiste •, dit
Georges TEISSIER (Prof.
Fac.
des Sciences , Paris).
Dans un nombre
toujours plus grand de recherch es, la mesure intervient.
D'abord, des
mesures directes : mesure du quotient respiratoire, de la chronaxie,
du bilan nutritif, du métabolisme basal, etc ...
On a pu dégager des
lois, telles, entre maints exempl es, le coefficient lipocytique de Mayer
et Schaeffer, où celle qui relie l'intensité de la photo synthèse chloro
ph yllienne à l'intensité de la lumière solaire, etc ...
Lois précises, qui
se peuvent exprimer sous la forme mathém atique.
Les acquisÎl ions
de la Chimie organique, les méthodes de la Thermochimie permettent
des connaissances extrêmement importantes concernant lt:s sources
de la chaleur animale, etc ...
On peut énoncer avec certitude que les
animaux sont des transf ormateurs d'énergie, -le principe de conser
vation de 1 'énergie se vérifiant dans tous les cas examinés ..• La constante.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La scène du ruban dans L'école des femmes de Molière
- ÉCOLE DES FEMMES (L’) Molière (résumé & analyse)
- Critique de l'École des femmes (la), de Molière
- Le personnage d'ARNOLPHE de Molière l’École des femmes
- ÉCOLE DES FEMMES (L'), de Molière