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il conduisit la délégation chinoise qui devait rompre les relations entre la Chine et l'URSS

Publié le 29/10/2014

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chine

Teng Hsiao-ping (1904- ) est un vieux compagnon de route de Mao. Il est déjà membre du parti communiste chinois en 1924. Il obtient le poste de commissaire politique dans l'armée communiste. Fidèle à Mao, il reste à ses côtés au cours de la Longue Marche et de­vient membre du Comité central à partir de 1945. C'est en 1963, alors qu'il est membre à part entière du Bureau politique et secrétaire général du Comité cen­tral depuis 1954, qu'il conduit la délégation amenant la rupture des relations sino-soviétiques. Le communisme mondial se divise.

Alors au faîte du pouvoir, troisième dans la hiérar­chie après Mao et Chou En-lai, il est l'une des princi­pales victimes de la révolution culturelle. II disparaît de la scène politique jusqu'en 1973, date à laquelle Chou En-lai le tire des oubliettes et le réhabilite, ainsi que beaucoup d'autres fidèles de la vieille garde.

Après 1976, la lutte pour le pouvoir grandit en Chine. La succession de Mao est problématique. Lin Piao est évincé depuis 1971, Chou En-lai est malade et, par prudence, la présidence de la République est abolie. Chou En-lai reste Premier ministre mais on lui adjoint douze vice-premiers ministres. Teng Hsiao-ping semble s'imposer et cumule la vice-présidence du parti et du gouvernement. Mais contre toute attente, c'est Hua Kuo-feng qui émerge et met sur la touche Teng Hsiao-ping. Une violente campagne se déchaîne contre lui. Mais il reste très puissant et compte de nombreux alliés au sein du parti.

Teng Hsiao-ping, partisan de la réforme économique,

s'oppose à la "Bande des quatre" dont fait partie la femme de Mao. Il parvient à s'en débarrasser alors que Hua Kuo-feng assiste impuissant aux règlements de compte. En 1978, Teng Hsiao-ping prend en main les rênes du pouvoir. Il impose Zhao Zi-yang à la tête du gouvernement et Hu Yao-bang comme président du parti, deux réformateurs convaincus. Teng Hsiao-ping engage alors le pays dans la voie des réformes écono­miques.

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