CORNÉLIEN
Publié le 23/02/2019
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CORNÉLIEN. Ce qualificatif est dû à Voltaire. En son sens strict, il désigne ce qui appartient en propre au style, à l'esthétique, à la « manière » de Corneille. Passé dans l'usage courant, avec un sens dérivé, cornélien s'applique à ce qui présente les caractères d'un dilemme ; on parle ainsi de « situation cornélienne ». Il s'emploie, de même, à propos de personnages ou de personnes qui, face à l'adversité, font acte d'héroïsme, de volonté de grandeur dans l'affirmation de soi. Ces emplois attestent que le tragique et l'héroïsme cornéliens restent perçus, même confusément, comme des modèles d'esthétique et de comportement.
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- Un critique définit le héros cornélien de cette manière : “Des héros tout d’une pièce, immobiles et raides dans leurs grandes armures, artificieusement mis aux prises avec des événements extraordinaires et déployant des vertus presque surnaturelles ou des vices non moins monstrueux”. Qu’en pensez-vous ?
- On a souvent redit que l’héroïsme était l'inspiration générale du théâtre de Corneille, mais on a parfois mal défini l'héroïsme cornélien. Vous direz en quoi consiste cet héroïsme et comment l’effet qu'il produit sur les spectateurs est salutaire et moral.
- Il est facile, comme on l'a souvent fait, de dégager des tragédies de Corneille un idéal moral « cornélien ». Définissez brièvement cet idéal et dites dans quelle mesure il serait, selon vous, applicable non pas seulement à des êtres d'exception, mais à la vie commune.
- On a souvent redit que l'héroïsme était l'inspiration générale du théâtre de Corneille, mais on a parfois mal défini l'héroïsme cornélien. Vous direz en quoi consiste cet héroïsme et comment l'effet qu'il produit sur les spectateurs est salutaire et moral ?
- Le dilemme Cornélien (Le Cid)