Philosophie : La valeur d’une civilisation se reconnaît-elle au développement de sa technique ?

« complexes pour permettre d’aboutir à ce but, ce résultat ( la machine= voiture par exemple). L’homme est également le seul être à étudier les autres êtres vivants, il ne fait « pas que » les manger par instinct naturel.

L’homme étudie tout ce qui l’entoure et lui-même, sa personne son esprit.

Ainsi le développement technique joue un rôle pour la civilisation puisqu’elle lui permet de se détacher de sa fonction de nature.

Il a y a donc une corrélation entre la valeur de la civilisation qui peut être morale, et le développement de sa technique pour répondre à la mise en place de ces valeurs.

Claude Lévy-Strauss parle de la notion d’ethnocentrisme dans plusieurs de ses ouvrages.

Il y montre les similitudes et différences entre les civilisations, et quels sont les différents critères à prendre en compte pour mesurer le « degré » de développement de chacune d’entre elles.

Mais il insiste également et surtout sur quels sont les critères à prendre en compte pour mesurer les avancées de chaque civilisation, si il y en a.

Ainsi il faut se demander si le développement technique est un critère à prendre en compte pour connaître le progrès d’une civilisation comparée à une autre.

Il est évident que certaines civilisations ont plus développé leur technique que d’autres, ainsi leur valeur a été/est plus « développée » plus « forte ».

On doit donc se demander si le développement technique est un critère universel, qui doit être pris en compte pour toutes les civilisations. Ainsi on constate que les civilisations occidentales éprouvent une importance capitale pour les avancées techniques quant à leur développement technique.

En occident c’est surtout le développement technique qui établit la valeur de la civilisation.

Pourtant d’autres civilisations privilégient d’autres critères comme par exemple, interpréter la lumière du soleil, et étudier le soleil: c’est le cas des civilisations Incas par exemple (on pense que celles-ci faisaient des sacrifices et offrandes en faveur du dieu soleil, et on lui construisait des bâtiments gigantesques à son insu).

Autre exemple, les esquimaux prennent beaucoup plus en compte le critère de l’adaptation à leur environnement que celui du développement technique (construire des igloos et se nourrir compte plus que l’avancée technique).

Ainsi la valeur d’une civilisation ne se mesure pas nécessairement par le développement technique, ce n’est pas un critère universel, qui englobe toutes les civilisations.

Il est cependant reconnu dans la valeur des civilisations occidentales. Finalement, la civilisation qui possède le plus de valeur grâce à son développement technique, n’est pas non plus forcément synonyme de valeur morale. Les civilisations occidentales peuvent montrer cela.

Le développement technique ne correspond pas forcément avec la moralité de la valeur de la civilisation. En conclusion nous pouvons dire la valeur d’une civilisation ne se reconnaît pas nécessairement dans son développement technique.

Car, ce critère n’est pas universel (ethnocentrisme) et il n’est pas toujours à prendre en compte pour établir la valeur de telle ou telle civilisation.

Nous avons illustré cela avec des exemples de civilisations.

Ainsi la valeur d’une civilisation peut être majeure à celle d’une autre même en ayant un développement technique moindre ; même si dans les civilisations occidentales c’est ce critère qui permet d’établir quelles civilisations ont le plus de. »