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Commentaire chapitre6 madame bovary

Publié le 11/05/2014

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bovary
I . Un tempérament contrarié par le milieu social a.      Une adolescente attirée par le sublime et les émotions fortes Le narrateur connait bien son P. A la différence du roman à la 1ère personne dans lequel le narrateur peut s’exprimer avec toute sa subjectivité, le roman à la 3è personne donne une impression d’objectivité : le narrateur extérieur semble raconter une histoire de manière distanciée. Mais finalement, grâce à l’utilisation du point de vue omniscient, c’est plutôt le regard du narrateur sur son P que peut cerner le lecteur, un regard qui se présente comme objectif. Emma est présentée comme un personnage  éprise de grandiose et de sublime, qui attend tout de la vie, et notamment des émotions intenses, elle est pleine d’illusions. Cette recherche d’émotions fortes est présentée comme exclusive, impérieuse, presque pathologique. Elle est présentée comme un aspect envahissant de son tempérament l 10 : les verbes « il fallait », « rejetait », renforcés par l’expression « consommation immédiate de son cœur » évoquent ainsi un personnage monolithique, monomaniaque, à l’attitude caricaturale .Emma cherche tout ce qui peut combler ses aspirations, c’est ce trait de tempérament et cette impatience qui la définit toute entière : cette attitude la pousse à mépriser  les banalités de l’existence et à s’en détourner. b.      Le déterminisme du milieu Mais le milieu même dans lequel elle a grandi contrarie cette adolescente monolithique tournée uniquement vers le goût des émotions fortes (expr importante) et du grandiose. Cette énergie et cette aspiration au sublime caractérise le héros romantique capable de trouver dans la nature une complicité et une plénitude . Dès la 1ère phrase, le narrateur sape toute possibilité d’épanouissement personnel : l’expression « elle se serait peut-être » indique déjà une éventualité manquée, un déboire, une malchance. De manière ironique, le narrateur oppose une première phrase ample (4 l), qui évoque les envolées lyriques des âmes sensibles et romantiques au contact de la nature, pour ensuite lui opposer une proposition courte introduite par la conjonction de coordination « mais », qui rappelle une réalité brute : « mais elle connaissait trop la campagne ». La  phrase reprend par une énumération qui évoque de manière concrète et prosaïque les réalités banales de la vie rurale et évoque « les troupeaux, les laitages, les charrues », des réalités très communes du quotidien à la campagne. Les pluriels évoque l’habitude. Emma ne peut donc pas avoir un rapport romantique à la nature, ne peut pas en nourrir son tempérament exalté et irréaliste. La conjonction « mais » est renforcée par « au contraire » qui met en valeur le fait qu’Emma est complètement détournée de cette réalité qui lui parait banale et monotone, qu’elle n’y trouve aucun intérêt. c.       Les délices de l’imaginaire Ce tempérament de romantique contrarié par le déterminisme du milieu fait en sorte qu’Emma  privilégie des paysages imaginaires. Là encore apparaît le regard critique du narrateur : c’est un imaginaire appauvri qui caractérise les rêveries de l’adolescente : c’est ce que suggère l’utilisation de la négation restrictive « ne que », et l’adverbe « seulement » l 8 et 9. De même, l’ordre des termes presque synonymes « nature » l 3, « campagne » l5, et « verdure » l9 est une sorte de gradation inversée : le mot « nature » a des connotations positive et suggère l’espace, l’immensité,  le mot « campagne » a une connotation réaliste et désigne une réalité socio-économique, tandis que le terme « verdure » a une connotation négative et désigne simplement l’herbe, le gazon. L’imaginaire d’Emma apparaît donc ici comme étriqué, pauvre. Dans sa quête de sensationnel, elle se contente de clichés, de stéréotypes réducteurs qui dramatisent le réel, le rendent plus émouvant tels les « tempêtes » en mer ou les tableaux de « ruines », mais ce sont toujours les mêmes images. Transition : Emma est présentée comme une jeune fille qui trouve par l’imaginaire les moyens de satisfaire sa soif d’émotions fortes. Il apparaît naturel semble-t-il que le développement de sa personnalité soit influencé par la présence de la lingère au couvent. I . Un tempérament contrarié par le milieu social a.      Une adolescente attirée par le sublime et les émotions fortes Le narrateur connait bien son P. A la différence du roman à la 1ère personne dans lequel le narrateur peut s’exprimer avec toute sa subjectivité, le roman à la 3è personne donne une impression d’objectivité : le narrateur extérieur semble raconter une histoire de manière distanciée. Mais finalement, grâce à l’utilisation du point de vue omniscient, c’est plutôt le regard du narrateur sur son P que peut cerner le lecteur, un regard qui se présente comme objectif. Emma est présentée comme un personnage  éprise de grandiose et de sublime, qui attend tout de la vie, et notamment des émotions intenses, elle est pleine d’illusions. Cette recherche d’émotions fortes est présentée comme exclusive, impérieuse, presque pathologique. Elle est présentée comme un aspect envahissant de son tempérament l 10 : les verbes « il fallait », « rejetait », renforcés par l’expression « consommation immédiate de son cœur » évoquent ainsi un personnage monolithique, monomaniaque, à l’attitude caricaturale .Emma cherche tout ce qui peut combler ses aspirations, c’est ce trait de tempérament et cette impatience qui la définit toute entière : cette attitude la pousse à mépriser  les banalités de l’existence et à s’en détourner. b.      Le déterminisme du milieu Mais le milieu même dans lequel elle a grandi contrarie cette adolescente monolithique tournée uniquement vers le goût des émotions fortes (expr importante) et du grandiose. Cette énergie et cette aspiration au sublime caractérise le héros romantique capable de trouver dans la nature une complicité et une plénitude . Dès la 1ère phrase, le narrateur sape toute possibilité d’épanouissement personnel : l’expression « elle se serait peut-être » indique déjà une éventualité manquée, un déboire, une malchance. De manière ironique, le narrateur oppose une première phrase ample (4 l), qui évoque les envolées lyriques des âmes sensibles et romantiques au contact de la nature, pour ensuite lui opposer une proposition courte introduite par la conjonction de coordination « mais », qui rappelle une réalité brute : « mais elle connaissait trop la campagne ». La  phrase reprend par une énumération qui évoque de manière concrète et prosaïque les réalités banales de la vie rurale et évoque « les troupeaux, les laitages, les charrues », des réalités très communes du quotidien à la campagne. Les pluriels évoque l’habitude. Emma ne peut donc pas avoir un rapport romantique à la nature, ne peut pas en nourrir son tempérament exalté et irréaliste. La conjonction « mais » est renforcée par « au contraire » qui met en valeur le fait qu’Emma est complètement détournée de cette réalité qui lui parait banale et monotone, qu’elle n’y trouve aucun intérêt. c.       Les délices de l’imaginaire Ce tempérament de romantique contrarié par le déterminisme du milieu fait en sorte qu’Emma  privilégie des paysages imaginaires. Là encore apparaît le regard critique du narrateur : c’est un imaginaire appauvri qui caractérise les rêveries de l’adolescente : c’est ce que suggère l’utilisation de la négation restrictive « ne que », et l’adverbe « seulement » l 8 et 9. De même, l’ordre des termes presque synonymes « nature » l 3, « campagne » l5, et « verdure » l9 est une sorte de gradation inversée : le mot « nature » a des connotations positive et suggère l’espace, l’immensité,  le mot « campagne » a une connotation réaliste et désigne une réalité socio-économique, tandis que le terme « verdure » a une connotation négative et désigne simplement l’herbe, le gazon. L’imaginaire d’Emma apparaît donc ici comme étriqué, pauvre. Dans sa quête de sensationnel, elle se contente de clichés, de stéréotypes réducteurs qui dramatisent le réel, le rendent plus émouvant tels les « tempêtes » en mer ou les tableaux de « ruines », mais ce sont toujours les mêmes images. Transition : Emma est présentée comme une jeune fille qui trouve par l’imaginaire les moyens de satisfaire sa soif d’émotions fortes. Il apparaît naturel semble-t-il que le développement de sa personnalité soit influencé par la présence de la lingère au couvent.
bovary

« coordination « mais », qui rappelle une réalité brute : « mais elle connaissait trop la campagne ».

La  phrase reprend par une énumération qui évoque de manière concrète et prosaïque les réalités banales de la vie rurale et évoque « les troupeaux, les laitages, les charrues », des réalités très communes du quotidien à la campagne. Les pluriels évoque l'habitude.

Emma ne peut donc pas avoir un rapport romantique à la nature, ne peut pas en nourrir son tempérament exalté et irréaliste.

La conjonction « mais » est renforcée par « au contraire » qui met en valeur le fait qu'Emma est complètement détournée de cette réalité qui lui parait banale et monotone, qu'elle n'y trouve aucun intérêt. c.       Les délices de l'imaginaire Ce tempérament de romantique contrarié par le déterminisme du milieu fait en sorte qu'Emma  privilégie des paysages imaginaires.

Là encore apparaît le regard critique du narrateur : c'est un imaginaire appauvri qui caractérise les rêveries de l'adolescente : c'est ce que suggère l'utilisation de la négation restrictive « ne que », et l'adverbe « seulement » l 8 et 9.

De même, l'ordre des termes presque synonymes « nature » l 3, « campagne » l5, et « verdure » l9 est une sorte de gradation inversée : le mot « nature » a des connotations positive et suggère l'espace, l'immensité,  le mot « campagne » a une connotation réaliste et désigne une réalité socio-économique, tandis que le terme « verdure » a une connotation négative et désigne simplement l'herbe, le gazon.

L'imaginaire d'Emma apparaît donc ici comme étriqué, pauvre.

Dans sa quête de sensationnel, elle se contente de clichés, de stéréotypes réducteurs qui dramatisent le réel, le rendent plus émouvant tels les « tempêtes » en mer ou les tableaux de « ruines », mais ce sont toujours les mêmes images. Transition : Emma est présentée comme une jeune fille qui trouve par l'imaginaire les moyens de satisfaire sa soif d'émotions fortes.

Il apparaît naturel semble-t-il que le développement de sa personnalité soit influencé par la présence de la lingère au couvent. I .

Un tempérament contrarié par le milieu social a.      Une adolescente attirée par le sublime et les émotions fortes Le narrateur connait bien son P.

A la différence du roman à la 1ère personne dans lequel le narrateur peut s'exprimer avec toute sa subjectivité, le roman à la 3è personne donne une impression d'objectivité : le narrateur extérieur semble raconter une histoire de manière distanciée.

Mais finalement, grâce à l'utilisation du. »

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