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La diversité culturelle est-elle nuisible à la notion de nature humaine ?

Publié le 27/02/2008

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I. La pluralité nuit à la nature de l'humanité II. La pluralité ne nuit pas à la nature humaine. III. Nature humaine et diversité culturelle peuvent coexister.

« l'on juge responsable du conflit qui secoue le pays, l'intégrisme musulman qui depuis quelques années détient uneplace de choix sur la scène internationale pour le radicalisme de ses actions et enfin moins connu, l'intégrisme sikhen Inde qu'on remarqua du fait lorsqu'un activiste assassinat Indira Gandhi en 1984.

Ces multiples tentatives plus ou moins efficace de faire se ranger le monde sous une seule et même bannièreculturelle n'ont fait qu'accentuer le besoin des peuples à avoir une identité propre qui les distingue les uns desautres.

La diversité renforce le sentiment d'humanité, serait il possible de les faire coexister ? III. Les 2 peuvent coexister La culture et l'humanité sont des notions qui appartiennent à leur époque, elles sont en perpétuelle évolution.L'humanité du 16ème siècle était une humanité d'hommes blancs européens, la controverse de Valladolid est là pouren faire la preuve ; L'humanité de Jaurès en 1904 était celle de classes populaires oubliées par le développementauxquelles le socialisme pouvait apporter de l'espoir ; enfin l'Humanité des idéologues du Nazisme était celle d'unerace, blanche et pure.Quant à la culture, elle est appréhendée par l'honnête homme du 17eme siècle comme l'alliance du bon gout et de laculture générale, celle-ci lui permettait de « savoir, converser et vivre » selon la formule de Boileau.

Il s'agissait biensur d'une culture classique teintée de catholicisme.

Qui oserait aujourd'hui, à la Tribune de l'ONU imposer une telleconception de la culture.

Tout d'abord le champ culturel s'est étendu, il ne s'agit plus strictement de littérature, depeinture et de musique, même si bien entendu ces arts constituent encore le noyau culturel historique des peuples,mais il s'agit aussi de la cuisine, des rapports humains et sociaux, de la religion boire même de la conception dumonde.Ensuite l'échelle des valeurs arbitrairement fixée entre les bonnes et les cultures inférieures tend à se réduire, on nemène plus de guerre coloniale pour imposer à certain peuple l'usage d'une langue, des musées sont créés quivalorisent les arts premiers, et on a enfin compris que certains peuples ne pouvaient exister que par rapport à leurterre.Enfin on a compris que les cultures meurent si elles sont uniques.

Une culture ne vit qu'en s'enrichissant des apportsculturels extérieurs.

Le Français ne compte que peu de mots Francs.

Le dialecte d'Amsterdam compte 20% de motsfrançais.

L'Indonésie a un code civil très proche du code civil français de même que le Vietnam.

L'art latin n'auraitpas existé s'il n'y avait pas eu les grecs.Il y a de nombreuses manières de voir le monde, sans nier l'humanité des autres cultures et qui permettent derelativiser l'importance de sa propre culture.

Une culture unique donne le « Meilleur des Mondes » Aldous Huxley.

Conclusion L'humanité et la culture sont, malgré quelques mésententes mineures et temporelles, des concepts indissociables.D'ailleurs se poser la question de la possibilité d'une humanité sans culture semblent absurde car ca serait supposerque l'homme existe sans culture.

La diversité des civilisations est indispensable au développement de l'humanité etl'instauration d'une culture universelle commune à tous les hommes ne peut qu'échouer dans la mesure où, même sil'incompréhension agace, l'humanité a toujours craint de voir disparaitre ses multiples identités et a désormaiscompris qu'il est possible de créer une société mondiale dont la diversité des cultures serait le cœur du projet.. »

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